Mes Amis, en cette grande semaine, soyons Marie de Magdala, sûre de l'amour de son Seigneur, qui a transformé toutes ses blessures en pierres d'attente de la joie éternelle. Soyons le disciple bien-aimé, au pied de la croix, lui qui n'a pas de nom afin que chacun de nous puisse se glisser à sa place. Soyons la Mère de Jésus qui, à l'heure ultime, continue d'enfanter le Verbe et de le donner au monde. Veillons sur notre monde déchiré et ses habitants. Restons au pied de la croix de notre Seigneur, là où Dieu lui-même accepte d'être déchiré. Entrons dans la grande veille, assurés de ce qu'en ce mystère l'amour déchirant de Dieu, qui tient le monde, n'est pas déchiré. Veillons, fermes dans l'espérance, inébranlables dans la foi, généreux dans la tendresse. La victoire est certaine. La victoire a eu lieu.
Veillons. Et ne soyons pas seulement Marie de Magdala, le disciple bien-aimé ou la Mère du Sauveur. Soyons le Christ lui-même !
Devenons le corps du Christ.
Mes frères, mes sœurs, c'est une grande joie pour moi de m'associer à vous tous pour méditer sur la miséricorde de Dieu. Je remercie vraiment le père Henri Aubert de permettre à une sœur dominicaine de prêcher ainsi chez ses voisins, ses frères jésuites !
Et puisque notre thème est « Naître à la miséricorde », je vous invite à vivre les 40 jours de Carême comme les quarante semaines qu'il faut à une femme pour mener à terme sa grossesse. Quarante jours pour naître !
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L'Ennéagramme n'est ni catho, ni casher alerte
Anne Lécu
Édition du Cerf