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Citations sur Gone, Baby, Gone (98)

- Qui êtes-vous vraiment, mademoiselle Gennaro ? Un agent de la CIA ?
La cigarette à la bouche, elle m'a souri.
- Si je te le dis, chéri, je serai peut-être obligée de te tuer après.
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Suite au déclin de l'industrie du granit, les carrières sont devenues au fil des années l'endroit idéal pour se débarrasser de divers encombrants : voitures volées, cuisinières et réfrigérateurs cassés, cadavres. Tous les deux ou trois ans, quand un enfant se volatilise après s'y être aventuré ou quand un détenu de Walpole avoue à la police avoir précipité du haut d'une falaise une prostituée portée disparue, le site est passé au peigne fin et les journaux publient des cartes topographiques et des photos sous-marines révélant un paysage submergé des plus tourmentés : massifs montagneux, rochers brisés, pics déchiquetés s'élevant des profondeurs, soudaines avancées pierreuse. Autant de formes spectrales évocatrices d'une Atlantide noyée sous trente mètres d'eau de pluie.
Parfois, on retrouve les corps. Parfois, non. Les lacs des carrières, agités par des tempêtes subaquatiques de limon sombre provoquant de brusques changements dans leurs relief, riches de surplombs et de crevasses inexplorées, révèlent leurs secrets aussi facilement et fréquemment que le Vatican.
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C'est ainsi que ça se passe. Lorsqu'une femme possédant intelligence, fierté et beauté entre dans un endroit tel que celui-là, elle offre aux hommes présents un aperçu de tout ce qu'ils n'ont jamais eu et n'auront jamais. Ils sont alors obligés d'affronter les failles en eux qui les ont conduits jusqu'à ce rade sordide. Haine, jalousie et regret déferlent tout d'un coup dans leurs cerveaux atrophiés, et ils décident de faire payer cette femme - de lui faire payer son intelligence, sa beauté et surtout sa fierté. Ils veulent se venger d'elle, la clouer au comptoir, cracher leur venin et vomir leur rancœur sur elle.
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Boston : On est une petite ville, il y fait froid, et on tuerait pour une place de stationnement.Mais venez donc ! Amenez la famille !
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Car il n'y a pas vraiment de demi-mesure dans l'attitude des adultes quand ils croisent le chemin d'enfants qui ne sont pas les leurs : ou ils les aident, ou ils les exploitent.
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Après avoir contemplé cette mère et son enfant en train de jouer dans les flots orangés, Dalton Voy est alors frappé par une révélation d'une froide simplicité : de toute sa vie, personne ne l'a jamais aimé ainsi, ne serait-ce qu'une seconde.
Un amour pareil ? Bonté divine ! Une telle perfection, c'en est presque criminel.
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Pour moi, ce qui nous distingue des animaux, c'est la possibilité de choisir. Une bête est incapable de maîtriser ses appétits. Contrairement à l'homme.
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Je dis simplement qu'on fait parfois ce qui nous semble juste, mais que nos arguments ne tiendraient pas devant un tribunal. Ils ne résisteraient pas à l'examen minutieux de... de la société, a-t-il ajouté en dessinant des guillemets dans l'air avec ses doigts.
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[...] on comprend rarement les gens. Nous sommes tous des êtres insaisissables dont les impulsions obéissent à des forces diverses et variées qui, pour bon nombre d'entre elles, échappent à notre propre entendement.
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Lorsque je me tenais au bord de ces falaises, devant cette immense cuvette remplie de liquide vert tendant le cou pour mieux la contempler, j’éprouvais un frémissement glacé au creux de mon estomac, j’avais une conscience aiguë de chacun de mes membres, de mes os, de mes vaisseaux sanguins. Parce que je me sentais pur dans l’air et propre dans l’eau. Je sautais d’abord pour prouver quelque chose à mes copains, et ensuite, une fois la preuve apportée, je sautais parce que c’était plus fort que moi, parce qu’il me fallait des sommets toujours plus vertigineux, des chutes toujours plus longues. Je sautais pour cette même raison qui m’a poussé à devenir détective privé : je déteste savoir ce qui va arriver.
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