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EAN : 9782266324021
144 pages
Pocket (14/04/2022)
4.54/5   47 notes
Résumé :
« Pendant des années, nous ne parlons pas à la maison de nos nombreux mois de déportation, d’inhumanité dans les camps. Nous avons le sentiment que nous ne pouvons raconter à personne cet enfer, ces souffrances quotidiennes, cette vie de bêtes battues que nous avons menée pendant près de deux ans. Nous sommes traumatisés. Les rares fois où nous essayons de l’évoquer, on ne nous croit pas. N’être pas crus nous blesse terriblement. Longtemps, nous nous sommes tus. >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a beaucoup à lire sur le sujet et je compte poursuivre encore longtemps car chaque témoignage est unique et mérite d'être lu. le devoir de mémoire est trop important et passe, entre autres, par la littérature. Dans Et nous sommes revenus seuls, Lili Keller-Rosenberg livre son expérience de la déportation en mettant en avant ses émotions d'enfant et sans chercher à livrer pléthore d'informations. Cela en fait une oeuvre simple et accessible, qui pourra compléter les connaissances de ceux qui en savent déjà beaucoup sur le sujet et qui n'effraiera pas, en même temps, les lecteurs moins aguerris ou plus jeunes. Je retiendrai deux éléments en particulier de ce témoignage. D'une part, la figure maternelle, solaire et aimante, celle de Charlotte, la mère de Lili, qui a tout fait pour protéger et redonner du courage à ses enfants, même quand elle était à bout de forces. D'autre part, la volonté tenace de Lili de faire entendre sa voix, celle de la petite fille de 11 ans qu'elle était mais aussi celle de la dame expérimentée qu'elle est devenue et qui a eu le temps de laisser mûrir un témoignage qu'elle a livré à plus de quatre-vingts ans. Dans les dernières pages notamment, elle insiste sur l'importance de raconter et, on y revient, sur la nécessité du devoir de mémoire. Ce sont des pages poignantes, comme l'ensemble du récit.
Je remercie Babelio et les Editions Pocket pour cette lecture !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Lili, 10 ans, ses frères Robert 9 ans et André 3 ans et leurs parents sont arrêtés à Roubaix en octobre 1943 car ils sont juifs. Les enfants avaient été placés quelque temps à l'abri des menaces d'arrestation mais pas suffisamment longtemps. Ils sont conduits en Belgique avant d'être déportés à Ravensbrück en décembre 1943 et leur père à Buchenwald. Les conditions de vie sont effroyables entre la faim perpétuelle, le froid, le manque d'hygiène, de vêtements, les maladies, la violence... En février 1945, ils sont transférés vers Bergen Belsen où c'est encore pire. Leur mère attrape le typhus et quand le camp est libéré, les enfants rentrent seuls en France, sans nouvelles de leurs parents. Ils sont recueillis par de la famille puis emmenés pour être soignés sur la Côte Atlantique où leur mère les retrouve ; leur père ne reviendra pas. Adulte, Lili témoignera toute sa vie de ce qu'elle a vécu pour que cela ne se reproduise jamais.

J'ai beaucoup aimé ce témoignage écrit comme si c'était une petite fille qui parlait sur la déportation dont elle et sa famille ont été victimes pendant la guerre.
Cé récit très court de 140 pages, se lit facilement et très rapidement, on se laisse immerger dans l'histoire et on vit le quotidien effroyable de la famille Rosenberg.
J'ai lu beaucoup de romans et récits sur les camps de concentration mais j'ai trouvé celui-ci encore plus prenant car la réalité est vue à travers les yeux d'une enfant.
La narratrice n'essaye pas de cacher certaines choses, elle parle des morts chaque jour qu'il faut évacuer des bâtiments, des maladies qui défigurent, de la violence extrême...
J'ai trouvé intéressant que ce récit soit illustré de photos de famille ou de documents, cela donne une sensation de vécu encore plus intense.
Ce témoignage peut être lu par des adultes mais aussi par des adolescents qui voudraient savoir ce qui s'est passé en France pendant la Seconde Guerre Mondiale. le fait que ce soit une jeune fille qui parle peut donner encore plus de poids à son témoignage.
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Dimanche dernier, je suis allée au jardin du Luxembourg afin de voir les photographies de survivants de la Shoah par le photographe Luigi Toscano, « Lest we Forget », exposition présentée par le Sénat.
J'étais en train de lire Et nous sommes revenus seuls.
En regardant les portraits, j'ai vu celui de Lili Keller-Rosenberg.
Lili, c'est la petite fille du livre.
Quelle émotion pour moi de voir cette femme âgée via cette photographie! Ce regard sublime, pénétrant, triste et plein d'espoir en même temps. Et quelle émotion de lire son témoignage.
Combien d'écrits sur la Shoah ai-je lus? Combien de témoignages ai-je décortiqués? Combien de musées, de lieux ai-je visités?
Beaucoup… et pour moi, ça ne sera jamais assez pour rendre hommage à ces victimes.
Et nous sommes revenus seuls est, comme les autres écrits, très difficiles à lire (pour ma part bien sûr) car nous vivons avec Lili son arrivée aux camps avec ses deux petits frères puis, dans un premier temps, son retour à Paris. Seuls…

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio que je remercie vivement.
Aujourd'hui est inscrit « Vous avez 1 jour pour publier votre critique ».
Oui, c'est vrai, j'ai attendu le dernier moment, car certains sujets me font mal et j'ai mis du temps à me remettre de cette lecture.
Et puis, comment publier une « critique »? Comment « critiquer » un témoignage si tragique?
Les mots que je pose ici ne sont donc pas une critique mais une trace afin que la mémoire de ces survivants soit transmise et jamais oubliée. Ces mots sont un relai de Lili, et j'espère fort que sa voix sera portée par d'autres relais que le mien.


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« 𝙼𝚊𝚕𝚐𝚛𝚎́ 𝚝𝚘𝚞𝚝 𝚕𝚎 𝚖𝚊𝚕 𝚚𝚞𝚎 𝚕'𝚘𝚗 𝚖'𝚊 𝚏𝚊𝚒𝚝, 𝚜𝚊𝚗𝚜 𝚎́𝚝𝚊𝚝 𝚍'𝚊̂𝚖𝚎, 𝚓𝚎 𝚟𝚎𝚞𝚡 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚖𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎𝚛 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚘𝚜𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 𝚍'𝚊𝚐𝚒𝚛 𝚎𝚝 𝚍𝚎 𝚝𝚛𝚊𝚗𝚜𝚏𝚘𝚛𝚖𝚎𝚛 𝚌𝚎 𝚖𝚊𝚕 𝚎𝚗 𝚋𝚒𝚎𝚗. 𝙴𝚝 𝚍𝚎 𝚛𝚎𝚜𝚝𝚎𝚛 𝚍𝚒𝚐𝚗𝚎. 𝙲𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚟𝚊𝚕𝚎𝚞𝚛, 𝚚𝚞𝚒 𝚗𝚘𝚞𝚜 𝚊 𝚝𝚎𝚗𝚞𝚜 𝚍𝚎𝚋𝚘𝚞𝚝 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚎𝚜 𝚙𝚒𝚛𝚎𝚜 𝚖𝚘𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚎𝚝 𝚗𝚘𝚞𝚜 𝚊 𝚙𝚎𝚛𝚖𝚒𝚜 𝚍𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚏𝚊𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚝𝚘𝚞𝚜 𝚕𝚎𝚜 𝚎́𝚟𝚎́𝚗𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚍𝚎 𝚗𝚘𝚜 𝚟𝚒𝚎𝚜, 𝚚𝚞'𝚒𝚕𝚜 𝚜𝚘𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚞𝚡 𝚘𝚞 𝚖𝚊𝚕𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚞𝚡. 𝙹'𝚎𝚜𝚜𝚊𝚒𝚎 𝚍𝚎 𝚍𝚘𝚗𝚗𝚎𝚛 𝚊𝚞𝚡 𝚎́𝚕𝚎̀𝚟𝚎𝚜 𝚞𝚗𝚎 𝚕𝚎𝚌̧𝚘𝚗 𝚍𝚎 𝚌𝚒𝚝𝚘𝚢𝚎𝚗𝚗𝚎𝚝𝚎́, 𝚍'𝚑𝚞𝚖𝚊𝚗𝚒𝚝𝚎́. 𝙹𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚎𝚡𝚙𝚕𝚒𝚚𝚞𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚕'𝚘𝚗 𝚗𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚜𝚝𝚛𝚞𝚒𝚝 𝚛𝚒𝚎𝚗 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚑𝚊𝚒𝚗𝚎. »
.
Lili Keller-Rosenberg a 88 ans et vit à Lille. Elle a consacré sa vie à témoigner auprès de collégiens et de lycéens dans toute la France. Survivante des camps de la mort à 12 ans, elle nous conte son destin ainsi que celui de ses deux frères au coeur de la barbarie nazie. Emouvant, choquant, le récit témoigne d'une tragédie de la seconde guerre mondiale qui ne doit s'éteindre dans aucun coeur et se transmettre aux nouvelles générations, en hommage à "ceux qui ne sont pas revenus".
Véritable porteuse d'histoire et rare témoin français, Lili Keller-Rosenberg éternise sa mémoire dans cet ouvrage rempli de vérités terribles mais nécessaires qui raconte avec transparence les horreurs qui ont pu exister dans un passé proche afin de ne plus jamais les faire subsister dans les siècles à venir.
.
Pour tous ceux qui aiment les vérités essentielles.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Et nous sommes revenus seuls est un récit vraiment très poignant qui ne peut pas nous laisser insensible face à la cruauté de la guerre envers les juifs.
C'est un récit émouvant, mais tellement indispensable afin que personne n'oublie jamais ce qu'il s'est passé durant la Seconde Guerre Mondiale...
Il n'y a pas de mots pour décrire les horreurs, les atrocités, mais aussi les douleurs infligées à un peuple qui n'avait rien demandé à personne et qui s'est retrouvé persécuté pour le bon plaisir d'un dictateur impérialiste, antisémite, xénophobe et raciste... pourtant, Lili Keller-Rosenberg arrive à nous raconter son histoire de façon calme et réfléchie, ce qui permettra au plus grand nombre de personnes de lire son récit (aussi bien les adolescents que les adultes). Grâce à son témoignage, elle "parle au nom de tous ceux qui ne sont pas revenus."

C'est un livre que tout le monde doit lire et garder en mémoire pour tous les disparus de la Shoah.

"Pour que plus jamais de telles monstruosités ne puissent se reproduire."

Un livre pour ne pas oublier...
Une histoire à ne surtout pas oublier...
Une tragédie à ne jamais renouveler...
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes au préventorium depuis plusieurs semaines, le temps est sans fin. Notre moral est au plus bas, quand l’impensable se produit. Un miracle, que nous n’osions plus imaginer. Alors que nous sommes totalement désespérés, que nous avons complètement perdu foi en l’avenir, et que dans notre chambre nous sommes tous les trois amorphes, effondrés, à nous morfondre, la porte s’ouvre. Nous avons peine à le réaliser tant cela paraît irréel. Maman. Maman apparaît. Elle est revenue. Maman nous a retrouvés. Maman, dans un état épouvantable, d’une maigreur terrifiante – elle ne pèse plus que vingt-sept kilos –, mais elle est là, c’est bien elle. Nous n’arrivons pas à le croire. Maman est venue nous chercher, elle est vivante.

Nous fondons dans ses bras, transportés de joie. Elle, est en larmes. Maman est vivante, elle est avec nous. Nous retrouvons instantanément notre raison de vivre. Avec maman à nos côtés, tout redevient possible.

[...]

Entre cent trente mille et cent quarante mille femmes ont été déportées à Ravensbrück, dont huit mille Françaises. Près de quatre-vingt-dix mille y ont péri. Souvent je m’interroge et me demande comment, alors que tout le monde est mort autour de nous, nous sommes revenus tous les quatre vivants de cet enfer. La fratrie complète et notre mère. Je ne vois qu’une explication : l’amour de maman, sa force, son courage. Son énergie.

Notre mère nous a insufflé la foi dans la vie, elle a été l’ultime rocher auquel nous avons pu nous accrocher quand tout s’effondrait, que nous n’avions plus rien, que nous n’étions plus rien. Elle a continué à nous apprendre à nous tenir debout au milieu de ce champ de lambeaux de chair et de cendres. Elle a tenu à ce que l’on reste dignes, toujours. Elle s’est privée du peu qu’elle avait pour nous le donner. Elle a été notre joie quand nous la retrouvions le soir à Ravensbrück, alors qu’elle n’avait plus aucune force après le calvaire de l’Arbeit. Elle s’est battue chaque jour pour trouver de quoi nous nourrir, récupérer un bout de sucre, un peu d’avoine pour André. À Bergen-Belsen, son amour a permis que nous tenions encore, encore un peu… Elle n’a survécu que pour notre survie.

Maman a été notre guide, notre soutien, notre refuge, notre modèle.

Elle a su nous protéger, nous aimer par-dessus tout.

Notre mère nous a portés deux fois. Elle nous a donné deux fois la vie.

L’amour d’une mère est incommensurable.
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J’ai eu envie de rompre le silence à un moment très précis, encore vif dans ma mémoire.

L’antisémitisme a toujours existé. Il perdure aujourd’hui. Mais un jour, j’ai entendu à la radio quelqu’un dire que les chambres à gaz n’avaient existé que pour tuer les poux. Ces mots ont été si douloureux, si pénibles à entendre que j’ai décidé, ce jour-là, de réagir. Comment pouvait-on proférer de tels mensonges ? Comment pouvait-on nier ces faits ? Ça m’a mise hors de moi.

Ce jour-là, j’ai réfléchi à la façon dont je pouvais m’adresser à ces gens-là. La réponse qui m’est venue, c’est qu’il fallait éduquer les jeunes, les informer, les éclairer. Pour que ce pan de l’histoire ne soit jamais ignoré, il me fallait témoigner pour révéler à tous, au monde, aux jeunes générations, cette tragédie à nulle autre pareille, afin qu’elle ne se reproduise plus jamais.

Bien des déportés ne pouvaient le faire. Je les comprends bien sûr. Mais ce jour-là, j’ai réalisé que je ne supporterais pas que tout ce que nous avons subi puisse être mis en doute, que ma mission était de combattre le négationnisme par mon témoignage, jusqu’à l’épuisement.

Il faut que les jeunes sachent ce qui s’est réellement passé durant ces années de guerre, les crimes commis par les nazis. Les adultes, les plus âgés, savent. Je n’arriverai sans doute pas à changer leur point de vue. Mais il est encore temps d’éduquer les plus jeunes.
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J’essaie de donner aux élèves une leçon de citoyenneté, d’humanité. Je les appelle à la vigilance pour que jamais plus l’ignominie ne puisse réapparaître. Je leur demande de combattre le racisme, fléau de notre époque, la xénophobie, l’antisémitisme, générateurs de désordres et de guerres. Je leur explique que l’on ne construit rien avec de la haine.

Je m’applique à leur renvoyer une image de paix, d’amour, d’optimisme pour qu’ils comprennent que l’on est acteurs de nos vies, responsables. Nous agissons en conscience.

Malgré tout le mal que l’on m’a fait, sans état d’âme, je veux leur montrer qu’il est possible d’agir et de transformer ce mal en bien. Et de rester digne. Cette valeur que m’a transmise maman, qui nous a tenus debout dans les pires moments et nous a permis de faire face à tous les événements de nos vies, qu’ils soient heureux ou malheureux.

Les jeunes m’écoutent, attentifs. Je vois qu’ils sont touchés, et je leur dis toujours : « Les enfants, il ne faut pas pleurer, je ne fais pas ça pour faire pleurer, ce serait trop facile avec ce sujet. Si je le fais, c’est pour vous faire comprendre qu’à votre tour vous avez un rôle à jouer : transmettre la mémoire, être mes petits messagers quand je ne serai plus là. » Mais parfois c’est plus fort qu’eux, ils essuient quelques larmes. C’est tellement dur à entendre. Ils sont sensibles.
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Décrire la scène de la fouille m’est, aujourd’hui encore, pénible. Sur ordre d’un SS, nous tous, hommes, femmes et enfants, devons nous mettre nus. Nous obtempérons, mais c’est très difficile, surtout pour maman devant ses fils et ces jeunes SS pleins de morgue. Nous ne l’avons jamais vue nue. Je ressens sa gêne extrême, tous ces corps jeunes ou vieux m’incommodent énormément.

Un à un, nous devons alors pénétrer dans la guérite dans laquelle deux SS, très jeunes, sont assis et nous attendent pour procéder à la fouille. Il nous faut ouvrir la bouche pour qu’ils vérifient que nous n’y cachons aucun objet de valeur, argent ou bijoux en or qu’ils auraient pu s’approprier, puis ils nous forcent à nous pencher vers l’avant et à écarter les jambes, et pendant que l’un des deux SS éclaire avec sa lampe de poche, l’autre s’assure que rien ne se trouve à l’intérieur de notre sexe et de notre anus. Des larmes de honte me brûlent les yeux. Jamais je n’oublierai cette humiliation.

Quand nous sommes tous passés, nous devons nous rhabiller et on nous presse de nous rassembler pour le départ. Un départ pour où ? Nous l’ignorons.
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Maman a été notre guide, notre soutien, notre refuge, notre modèle.
Elle a su nous protéger, nous aimer par-dessus tout.
Notre mère nous a portés deux fois. Elle nous a donné deux fois la vie.
L’amour d’une mère est incommensurable.
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Portrait de Lili Leignel, rescapée de la Shoah.
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