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Serge Filippini (Traducteur)
EAN : 9782749949284
320 pages
Michel Lafon (19/01/2023)
4.08/5   20 notes
Résumé :
Comment grandir à Auschwitz ?
C'est le terrible destin de Lidia Maksymowicz, déportée avec sa mère à l'âge de 3 ans, en décembre 1943, au camp d'Auschwitz-Birkenau. Elle échappe aux chambres à gaz pour devenir cobaye du docteur Mengele. Elle survit. À la libération du camp, sa mère disparaît dans les épouvantables marches de la mort.
Confiée à une famille polonaise, Lidia commence une nouvelle vie à l'ombre du camp abandonné qui devient parfois un te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman est un témoignage bouleversant de l'horreur vécue par une enfant déportée à Auschwitz-Birkenau pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire de Lidia Maksymowicz, 3 ans, qui échappe de justesse aux chambres à gaz pour devenir cobaye du docteur Mengele, est terrifiante.

Cependant, malgré la force du sujet, le récit manque parfois de cohérence et de clarté. L'absence d'un fil conducteur et les répétitions ainsi que le manque de repères temporels compliquent la compréhension de l'histoire.

Malgré ces défauts, le récit de Lidia Maksymowicz reste poignant et nécessaire. Son histoire est un témoignage précieux sur la résilience et la force de survie humaine face à l'indicible. On ne peut que saluer le courage de cette femme qui a su reconstruire sa vie malgré les traumatismes subis dans sa jeunesse.

"La petite fille qui ne savait pas haïr - Une enfance à Auschwitz" est un livre important, mais qui aurait gagné en intensité et en clarté avec une meilleure structuration du récit. Il mérite d'être lu pour mieux comprendre l'horreur de l'Holocauste et l'incroyable capacité de résilience de certaines victimes.
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Je n'ai malheureusement pas su trouver une quelconque satisfaction dans cet ouvrage. Il y avait énormément de répétitions dans le récit (même si je sais, les journées étaient quasi toutes les mêmes pour ces personnes) et très sincèrement, j'ai du mal avec le concept qu'une enfant de 3 ans aie pu se couper volontairement de ses sentiments au point de ne jamais pleurer avant même l'arrivée dans les camps.
Le récit en lui-même peut être intéressant pour quelqu'un qui n'a pas de notions de ce qui se passait dans les camps en Pologne sinon, on part vraiment sur des choses assez basiques assez pauvres en détails. J'avais un peu plus d'espoir avec l'après-camp et la recherche par Lidia de sa mère biologique mais là encore, on survole le sujet ce qui m'a laissé un goût de trop peu (très clairement, je ne demandais pas non plus des détails de tortures, des numéro de formulaire ou autres non plus)
Le texte, bien que répétitif, est très simple à lire même si quelques mots propres à cette période noire de l'histoire. Les tournures de phrases dans l'ensemble sont assez simples même si parfois certaines plus complexes viennent s'y greffer par-ci par-là.
Ici encore, comme il s'agit d'un témoignage, j'ai préféré ne pas avoir d'attache envers les différentes personnes citées même si forcément, ce n'est pas toujours évident. Ici par contre, la continuité à ne pas franchement aborder les sujets m'a fort aidé.
Point intéressant, ayant lu le Tatoueur d'Auschwitz auparavant, le comparatif de la vision des deux témoins est très intéressant et montre véritablement que malgré une situation quasi similaire, les choses peuvent être perçues de manière totalement différente voir opposée.
Je ne pense malheureusement pas garder ce livre et laisser une autre personne découvrir le récit de cette survivante des camps de la mort.
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Un tatouage grossier sur le bras, une marque qui détruit une identité, une vie passée et future. Un "matricule" qui rappelle chaque jour comment la seule parole d'un homme a détruit des milliers de vies et écrit l'histoire. Dans ce nouveau témoignage autour d'Auschwitz, c'est l'enfer vécu par Lidia Maksymowicz qui est raconté, pour qu'encore une fois, ce génocide ne soit jamais oublié. Âgée de seulement trois ans, Lidia sera une des victimes de Mengele et de ses expérimentations nauséabondes. 78 ans plus tard, elle livre un témoignage poignant sur l'enfer du camp à travers ses yeux d'enfants. En revenant sur des souvenirs entre le moment où elle est capturée avec sa famille et la libération, Lidia Maksymowicz nous bouleverse. J'ai été très émue par ce témoignage qui laisse entrevoir l'horreur et les nombreuses pertes humaines. L'arrachement à sa mère et ce qui en découlera par la suite est également un moment douloureux. Avec ce témoignage, Lidia Maksymowicz nous fait pénétrer dans l'antichambre de l'enfer et décrit des souvenirs cauchemardesques. Elle écrit pour ne jamais oublier les victimes de cette folie sans nom.
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Lidia raconte son arrestation et sa déportation depuis la Biélorussie jusqu'à Auschwitz-Birkenau, puis sa survie dans cet enfer, alors qu'elle n'a que trois ans.
Elle nous offre également un récit très intéressant sur l'après-guerre. Ses démarches pour retrouver des informations sur sa mère disparue lors d'une des nombreuses marches de la mort, ainsi que son long chemin vers la reconstruction auprès de sa nouvelle famille.

C'est très douloureux... La faim, la peur et la brutalité sont décrites avec une précision saisissante, alors qu'elle est encore très jeune.
Étant maman d'une enfant de bientôt trois ans, il a été très compliqué pour moi de lire certains passages, mon imagination se portant parfois sur ma fille.

J'ai été un peu choquée par la manière dont sa mère adoptive lui parlait de temps à autre et dissimulait certaines vérités, même si je ne remets pas du tout en cause son amour pour Lidia, et que c'était une autre époque avec des méthodes d'éducation bien différentes, j'ai eu un pincement au coeur par moment...

C'est un beau témoignage qui mérite d'être lu, pour ne jamais oublier et ne jamais recommencer.

Sa foi en la vie et son refus de la haine constituent un message d'espoir précieux.
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Rescapée des camps d'Auschwitz, Lidia Maksymowicz nous livre un témoignage bouleversant sur son enfance pendant la Seconde Guerre mondiale et sur sa reconstruction après l'horreur des camps de la mort. Comment survivre à Auschwitz qu'en on a que 3 ans ? Comment apprendre à vivre après la guerre, sans repère et sans famille ? Les premiers chapitres sont principalement centrés sur sa déportation et son emprisonnement à Auschwitz. Lidia Maksymowicz raconte les conditions dans lesquelles elle a été détenue et les expérimentations pseudo-médicales effectuées par Josef Mengele sur elle et sur d'autres enfants. Dans la deuxième partie de son livre, Lidia Maksymowicz se concentre davantage sur l'après : ses traumatismes, ses difficultés d'adaptation dans un monde qui tente de se reconstruire après la guerre, son espoir de retrouver des membres de sa famille...

Lidia Maksymowicz raconte son histoire bien des années plus tard : elle reconnait elle-même que certains souvenirs se sont peut-être altérés avec le temps, qu'ils se sont peut-être mélangés à ceux racontés par d'autres survivant.e.s... Mais ce qui importe par dessus tout, c'est de ne jamais banalisé ni oublié les horreurs du passé.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un jour viendra ton tour de parler, alors prépare toi. Ce tatouage dit qui tu es, ce qu'ils t'ont fait. Tu ne dois pas craindre de le montrer. Au contraire il faut en être fière. Il dit que tu as franchi la mort, que tu t'en est sortie.
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Les méchants sont souvent des personnes fragiles. Ils écument de rage, ils grognent, mais c'est pour cacher, y compris à eux mêmes, leur propres hésitations.
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Birkenau est ineffaçable pour qui l'a enduré. C'est un Monstre qui continue de parler, de communiquer un indicible vécu.
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les enfants emmagasinent, cachent même parfois. Les souvenirs peuvent se mélanger. Mais ils ne s'oublient pas. Jamais.
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La haine n'est créatrice de rien. Alors que le monde a besoin de créer, non de détruire.
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Vidéo de Lidia Maksymowicz
Déportée à Auschwitz à 3 ans, Lidia Maksymowicz témoigne
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