Je n'ai malheureusement pas su trouver une quelconque satisfaction dans cet ouvrage. Il y avait énormément de répétitions dans le récit (même si je sais, les journées étaient quasi toutes les mêmes pour ces personnes) et très sincèrement, j'ai du mal avec le concept qu'une enfant de 3 ans aie pu se couper volontairement de ses sentiments au point de ne jamais pleurer avant même l'arrivée dans les camps.
Le récit en lui-même peut être intéressant pour quelqu'un qui n'a pas de notions de ce qui se passait dans les camps en Pologne sinon, on part vraiment sur des choses assez basiques assez pauvres en détails. J'avais un peu plus d'espoir avec l'après-camp et la recherche par Lidia de sa mère biologique mais là encore, on survole le sujet ce qui m'a laissé un goût de trop peu (très clairement, je ne demandais pas non plus des détails de tortures, des numéro de formulaire ou autres non plus)
Le texte, bien que répétitif, est très simple à lire même si quelques mots propres à cette période noire de l'histoire. Les tournures de phrases dans l'ensemble sont assez simples même si parfois certaines plus complexes viennent s'y greffer par-ci par-là.
Ici encore, comme il s'agit d'un témoignage, j'ai préféré ne pas avoir d'attache envers les différentes personnes citées même si forcément, ce n'est pas toujours évident. Ici par contre, la continuité à ne pas franchement aborder les sujets m'a fort aidé.
Point intéressant, ayant lu le Tatoueur d'Auschwitz auparavant, le comparatif de la vision des deux témoins est très intéressant et montre véritablement que malgré une situation quasi similaire, les choses peuvent être perçues de manière totalement différente voir opposée.
Je ne pense malheureusement pas garder ce livre et laisser une autre personne découvrir le récit de cette survivante des camps de la mort.
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Lidia raconte son arrestation et sa déportation depuis la Biélorussie jusqu'à Auschwitz-Birkenau, puis sa survie dans cet enfer, alors qu'elle n'a que trois ans.
Elle nous offre également un récit très intéressant sur l'après-guerre. Ses démarches pour retrouver des informations sur sa mère disparue lors d'une des nombreuses marches de la mort, ainsi que son long chemin vers la reconstruction auprès de sa nouvelle famille.
C'est très douloureux... La faim, la peur et la brutalité sont décrites avec une précision saisissante, alors qu'elle est encore très jeune.
Étant maman d'une enfant de bientôt trois ans, il a été très compliqué pour moi de lire certains passages, mon imagination se portant parfois sur ma fille.
J'ai été un peu choquée par la manière dont sa mère adoptive lui parlait de temps à autre et dissimulait certaines vérités, même si je ne remets pas du tout en cause son amour pour Lidia, et que c'était une autre époque avec des méthodes d'éducation bien différentes, j'ai eu un pincement au coeur par moment...
C'est un beau témoignage qui mérite d'être lu, pour ne jamais oublier et ne jamais recommencer.
Sa foi en la vie et son refus de la haine constituent un message d'espoir précieux.
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Un jour viendra ton tour de parler, alors prépare toi. Ce tatouage dit qui tu es, ce qu'ils t'ont fait. Tu ne dois pas craindre de le montrer. Au contraire il faut en être fière. Il dit que tu as franchi la mort, que tu t'en est sortie.
Les méchants sont souvent des personnes fragiles. Ils écument de rage, ils grognent, mais c'est pour cacher, y compris à eux mêmes, leur propres hésitations.
Birkenau est ineffaçable pour qui l'a enduré. C'est un Monstre qui continue de parler, de communiquer un indicible vécu.
les enfants emmagasinent, cachent même parfois. Les souvenirs peuvent se mélanger. Mais ils ne s'oublient pas. Jamais.
La haine n'est créatrice de rien. Alors que le monde a besoin de créer, non de détruire.
Déportée à Auschwitz à 3 ans, Lidia Maksymowicz témoigne