« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre »
Winston Churchill
Nous avons tous beaucoup appris sur l'horreur des camps de concentration. Beaucoup de témoignages, de documentaires et de films ont tenté de décrire l'ineffable cauchemar des camps de la mort.
Malgré tous ces récits, j'avais souvent l'impression de ne jamais réussir à entrevoir la survie dans les camps d'extermination.
Issu d'une famille juive,
Primo Levi, né à Turin en 1919, tente de résister au fascisme. Déporté à Auschwitz en 1944, il sera libéré par l'armée rouge en janvier 1945, dans ce récit poignant il nous décrit son long parcours dans les camps de la mort.
De retour à Turin quelques mois plus tard, il sera hanté toute sa vie par l'expérience du Lager et finira par se suicider en 1987, à l'âge de 67 ans.
Déjà écrit en pensée à l'époque de sa déportation, comme une libération intérieure, c'est par les mots que
Primo Levi raconte les conditions de vie à Auschwitz.
Primo Levi dépeint la déshumanisation mécanique et implacable à l'encontre des déportés mais aussi la capacité de résilience de l'âme humaine.
Un tel choc ne m'avait pas traversé depuis mes études et la découverte du film «
Shoah » de
Claude Lanzmann sorti en 1985.
Ciment du devoir de mémoire et Bible de l'humanité, ce récit sans l'ombre d'une trace de haine est incontournable pour comprendre la
Shoah.
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