Après une visite au musée d'histoire naturelle de New York en 1942,
Lévi-Strauss est émerveillé par l'art des sociétés indiennes de la Côte nord-ouest de l'Amérique (Colombie britannique), art fusionnant réel et imaginaire, naturel et surnaturel. Mais
Lévi-Strauss étant avant tout anthropologue, va s'intéresser au contexte social, culturel et religieux de cet art, particulièrement en ce qui concerne deux types de masques: swaiwhé et dzonokwa. C'est donc, sans surprise, à une analyse structurale de ces cultures indigènes que nous convie
Lévi-Strauss, un parcours passionnant dans les mythes et les légendes indiennes. Ayant lu la version de la Bibliothèque de la Pléiade, qui reprend l'édition Plon de 1979, complétées d'une deuxième partie, j'ai été un peu surpris par la voie tortueuse empruntée par
Lévi-Strauss dans cet ajout, n'hésitant pas à s'appuyer sur l'organisation de la noblesse médiévale de l'Europe afin de mieux appréhender les principes matrimoniaux des Amérindiens.