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4,17

sur 989 notes
La critique s'enflamme pour ce nouveau roman de Rebecca Lighieri ( cf "Le masque et la plume" du 12/04/20) mais quelques questions viennent effleurer l'esprit du lecteur habituel ( voire inconditionnel) de l'auteure.
Si ses précédents romans ont reçu un bon accueil critique, leurs chroniques étaient souvent reléguées dans des coins de page, oui, là, en bas à gauche, coincées contre une pub pour le nouveau Martin-Lugand ou Ruffin. 4 étoiles mais pas de pleine page ! Mais Rebecca Lighieri publie également et surtout sous le nom d'Emmanuelle Bayamack-Tam, trustant elle aussi des critiques dithyrambiques en pleines pages des journaux qui comptent sans pour autant connaître la gloire, mais a, grâce au prix du livre Inter pour "Arcadie" en 2019, connu enfin l'éclairage qu'elle méritait depuis longtemps. Juste avant cela, "Les garçons de l'été", son deuxième roman publié sous le nom Lighieri, a connu un beau succès ( justifié) dans son édition de poche, suite a une belle promo des éditions Folio. Avec une telle conjoncture favorable, Rebecca/Emmanuelle se voit désormais rangée au rayon des auteur(e)s qui comptent, la publication de " Il est des hommes qui se perdront toujours" fait un peu figure d'événement et permet donc à nos critiques tant aimés de pousser des hurlement de bonheur sur ce roman.
Pourtant, pour un lecteur assidu de cette auteure, la lecture du Lighieri 2020 reste un peu décevante en regard de sa production passée. Bien sûr nous retrouvons les quelques points saillants qui font le charme et la force de ses ouvrages précédents, cette absence de clichés quand il s'agit de dépeindre une ville ( ici, chapeau... car c'est Marseille qui sert de décor !) ou des personnages souvent ados, ingrats ou mal dans leur peau ( ici des gitans et des habitants des quartiers Nord). Bien sûr, on retrouve aussi un peu de sa verve à aborder la sexualité de façon simple et sans fard tout comme de décrire les souffrances endurées à cause d'un milieu familial défaillant.
Mais...car il y a un mais...on ne retrouve pas entièrement la causticité de l'auteur, cette façon décapante de nous mettre face à une réalité déroutante ou que l'on voudrait cacher. Des thèmes forts y sont abordés, comme l'enfance maltraitée, la misère sociale, le racisme ordinaire, mais sans ce regard à l'humour assez féroce qu'habituellement elle posait, préférant le sérieux d'une fresque familiale, par moment un peu cousue de fil blanc et surtout une intrigue quasi systématiquement désamorcée par l'annonce de rebondissements qui se produiront quelques chapitres plus loin.
Les pages se tournent agréablement car l'auteure a un réel talent, mais l'intérêt décroît petit à petit, un sentiment de lire une future adaptation télévisuelle vient brouiller cette histoire que quelques rebondissements un peu faciles rend de plus en plus improbable, comme si le méchant syndrome "Plus belle la vie" avait frappé Rebecca Lighieri....
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Un immense plaisir de lecture !
C'est l'histoire de Karel, de son enfance jusqu'à l'âge adulte.
C'est une histoire à Marseille, de 1980 aux années 2000.
C'est une histoire d'enfants, d'ados et et une historie de familles.
C'est l'histoire des cités.
Une plume délicieuse, qui décrit si bien l'amour, la violence, la tendresse, la rage aussi, et tous les sentiments qui nous agitent lorsqu'on passe de l'enfance à l'adolescence. Et qu'on en sort.
A lire !!
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Trois enfants qui vivent dans la peur des coups et des humiliations. Trois enfants qui n'ont qu'eux pour croire encore un peu à la vie. Trois enfants que le père aura tué malgré tout.

Karel, Hendricka et Mohand grandissent dans les quartiers nords de Marseille, entre misère, odeur de pisse et drogue.
Ils trouveront une forme de salut, sorte de bouée de sauvetage, dans le camp de Gitans installé à quelques encablures de leur cité.
Mais de retour à la maison, l'innommable reprend. D'ailleurs ils ne le nommeront jamais, n'en parleront à personne, en auront même honte. Parce qu'être des enfants battus, qui se terrent et se soumettent, c'est une honte.

Il va falloir sortir de cette enfance, fuir, entrer dans l'âge et la vie adultes au plus vite, quitte à laisser le plus jeune frère, Mohand, aux mains du père tortionnaire, sous les yeux de la mère atone.

Qu'à cela ne tienne, Karel et Hendricka se jettent dans la vie, avec le peu qu'ils ont appris et s'accrochent à tout ce qui pourra leur faire oublier leur 16 ans de calvaire.

Mais le prix de cette fuite sera élevé.

Voilà! J'ai trouvé une quatrième autrice française que j'adore et qui me correspond. J'ai autant aimé celui-ci qu'Arcadie (écrit sous son nom Emmanuelle Bayamack-Tam). J'ai hâte de découvrir ses autres livres.

J'ai dévoré ce roman d'une justesse déchirante, cette plongée dans le gouffre de la misère dont j'ai si souvent été spectatrice, impuissante.

Qui parle au nom des enfants? Qui se bat pour eux? Quelles sont les assos connues vers lesquels affluent les dons pour leur venir en aide? Rien! Keudale! Les enfants sont les grands oubliés de tous nos combats, parce qu'en France, la famille on n'y touche pas. La porte fermée, les parents font ce qu'ils veulent. La vie privée a plus d'importance que la santé des gosses.

La littérature est là pour nous rappeler nos manquements.
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Comment s'aimer et parvenir à aimer autrui lorsqu'on n'a connu que violence, haine et mépris au sein du foyer familial. Ou qu'on s'est fait distiller au compte-gouttes, par une mère asservie, un amour passif, tenu caché de la tyrannie exercée par le père.
Rebecca Lighieri, pseudo de l'écrivaine Emmanuelle Bayamack-Tam, en rend compte dans ce roman d'une dureté implacable dont l'histoire se déroule dans une cité de Marseille que jouxte non loin un camp de gitans. Karel, Hendricka et Mohand, élevés par des parents dysfonctionnels, héroïnomanes de surcroît, se promettent entre eux mille et une choses afin d'entrevoir un avenir meilleur. Dans l'adversité d'une enfance bafouée, la fratrie se soude autour des exactions subies et de ces rêves de vengeance à assouvir. Tout est envisagé, même les pires actions.
La narration, confiée à l'aîné Karel, emprunte le langage de la rue, conférant ainsi au récit une grande part de véracité. C'est cru, abject et parfois insoutenable. Difficile d'aimer ces personnages malmenés exempts d'empathie, qui banalisent la cruauté et qui font subir aux autres leurs lacunes affectives. Des « (…) types mal barrés, qui vont mal tourner et surtout mal finir – autant dire des moins que rien. Tant qu'on se crèvera entre nous sur des tas d'ordures, tant qu'on se crackera bien la gueule avec nos petits cailloux, la société passera ça par pertes et profits. Et si les pertes sont négligeables, les profits sont loin de l'être : la sélection s'opère, naturellement, sans intervention extérieure, sans déploiement des forces de l'ordre – pas besoin de ligne budgétaire, y'a qu'à nous laisser faire, bingo. »
Entre-temps, le hasard des lectures m'a fait commencer le roman de James Hannahan, Delicious foods, dans lequel se dessine une certaine parenté Il est des hommes qui se perdront toujours.
« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part, pour celui qui est né
C'est toujours un hasard »
(Né quelque part, Maxime le Forestier)
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Ce roman est un lointain cousin de Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu et de D'acier de Silvia Avallone.
Car il parle de ces banlieues provinciales avec des jeunes qui veulent tout sauf ressembler à leurs parents ratés, et qui finissent par tomber dans les mêmes pièges avec plus ou moins d'application. Bah oui, c'est moche, mais souvent les enfants victimes de parents horribles peuvent eux-même devenir des monstres. Il suffit de faire des recherches sur l'enfance des serial killer...elle est rarement rose....

J'aime bien ces romans grinçants, sans pitié, qui traquent le moche, le banal, l'imparfait, le dégueu, l'étriqué, le pire, la désespérance, la routine, le gris.
J'aime bien les romans de d'ado années 80/90. Eh oui, je trahis mon age mais j'y retrouve avec nostalgie le quotidien de cette époque. Et j'ai l'impression que j'aurais pu croiser certains personnages, dans la banlieue provinciale où j'ai aussi vécu. Parce que j'en ai connu des pas aidé(e)s. Des filles qui devaient arrêter leurs études, parce que tu comprends, c'est au tour de la suivante qui vient d'avoir son bac, de vivre ses années dorées de fac. Qui ne déboucheront certainement sur rien, sinon l'illusion d'avoir été plus libre, plus près des privilégiés pendant quelques mois avant de revenir au point de départ avec un stock de souvenirs pour le reste d'une vie grise.

Mon roman favori dans cette catégorie reste pour le moment et de loin, Leurs enfants après eux. Certes celui-ci "fait le job" : on tourne les pages sans pouvoir s'en empêcher. Mais les personnages même s'ils sont attachants et bien campés, sont un poil caricaturaux.

On retrouve le thème des relations parents/enfants, frères et soeurs etl'amour/haine qu'ils se vouent, thème que l'auteure avait déjà bien développé dans Les garçons de l'été.

Alors, faut-il le lire ? Si vous voulez, mais je vous recommande plutôt de la même auteure Les garçons de l'été qui est une vraie incitation à la nuit blanche : tant qu'on ne l'a pas fini, on ne le lache pas.
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Ce roman noir m'a littéralement embarqué. Je l'ai lu presque d'une traite. J'ai adoré les personnages, le contexte de la Cité Artaud à Marseille proche d'un bidonville de gitans qui sont, soit dit en passant, les plus heureux dans cette histoire.
C'est le récit de trois enfants en souffrance martyrisés et broyés par un père cruel.
Il y a Karel, Hendricka et Mohand le dernier-né. Même si Karel débordant de haine finira par commettre un crime, comment ne pas l'aimer lui, qui se pense en dessous de tout, qui culpabilise sans arrêt face à ce petit frère qu'il n'arrive pas à protéger. Mohand, ce petit frère infirme est tout aussi haineux mais il s'attaquera à la source du mal.
Il y a beaucoup de noirceur dans ce roman et pourtant il est lumineux. Il y a de la beauté et de l'amour.
Ce roman me fait penser à la corniche de Maylis Kerangal ou des adolescents sont livrés également à eux-mêmes et ou la lumière transparaît également.
Un roman extraordinaire.
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Une histoire d'aujourd'hui narré par l'aîné d'une fratrie de trois enfants dans les quartiers Nord de Marseille.
Une de celle devenue ordinaire de ces gamins dont les parents sont défaillants jusqu'à la névrose.
Des gamins élevés dans la honte, la violence et l'humiliation, des bombes à retardement qui un jour seront, eux aussi, des tortionnaires ou des victimes toutes trouvées pour les sadiques.
Le narrateur est l'aîné de cette fratrie de trois où chacun.e essaie de survivre à la folie d'un père violent et d'une mère absente d'elle-même.
Marseille rayonne de toute son injustice gethoisée et seule la haine est tenace chez ces enfants brisés.
Il y a de l'amour entre eux, de la solidarité, mais tant de souffrance enfouie que devenir est un projet bancal.
D'une écriture incisive et animée par le rythme de la vie qui bouillonne chez les personnages.
Des personnages attachants, irritants, condamnables, mais des personnages qui en disent long sur la société excluante des quartiers.
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Peut-on guérir de son enfance ?

Années 80, quartiers Nord de Marseille. Karel, Hendricka, Mohand grandissent dans un huis-clos familial étouffant imposé par leurs parents. La figure du père est centrale. Karl Claeys fait régner la terreur, use de violence verbale et physique avec une perversité accrue pour le petit dernier, Mohand, né avec de multiples handicaps. Tel est le décor d'une enfance gâchée et meurtrie. On ne vit pas, on survit. Les manques sont criants, l'absence de considération, d'affection, d'amour laissent des traces.

Échapper à ce vase-clos mortifère, vivre sa vie malgré tout, chercher un peu de bonheur… le destin de ces trois enfants cabossés nous est décrit en un peu moins de 400 pages. Au fil des chapitres, ils vivent leur adolescence tant bien que mal puis deviennent adultes, saisissent (ou pas) les opportunités, font des choix… Mais que faire de cette violence accumulée, de toute la rancoeur qui peine à s'apaiser ? Karel pense trouver une forme de consolation en s'investissant pleinement dans le couple qu'il forme avec « sa petite amoureuse », Shayenne, premier amour qui naît dans le camp de gitans qui jouxte la Cité. Hendricka, dont la beauté stupéfiante est un atout certain, parvient à faire du cinéma, à intégrer le star-system, ce qui lui permet de partir loin et se s'inventer une vie différente. Mohand, lui, malgré les infirmités et les souffrances du corps qu'il subit régulièrement, se fait un nom dans le quartier, verse dans les petits trafics.

Rebecca Lighieri ne ménage pas le lecteur. La noirceur est omniprésente. Elle se concentre sur le personnage de Karel qui sombre malgré tous ses efforts pour vivre une vie qu'il souhaiterait, sans doute, « normale ». La fatalité de la violence semble être indépassable. Les entraves de ce personnage en quête d'apaisement, de tranquillité d'esprit semblent être plus fortes que tout.

A la fin de ce roman, le lecteur est secoué, éprouvé. On pourrait trouver que certaines scènes sont caricaturales ou penser que l'autrice force le trait, exagère. Mais la réalité dépasse souvent la fiction et le drame de l'enfance maltraitée est encore et toujours d'actualité. La misère affective est un fléau et, même sous le soleil de Marseille, elle n'en cause pas pour autant moins de dégâts.

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Je commence cette chronique par une remarque sur le titre : il est des hommes qui se perdront toujours.
En choisissant ce roman, j'avais lu à travers ce titre que les hommes, c'était les humains.
Ben non. Une fois la lecture entamée et terminée, il s'avère que les hommes ce sont les hommes, les mecs, les gars avec une queue - si je dois, malgré moi, reprendre les termes de la romancière. Alors, ca change un peu la donne.
Ah oui, encore une parenthèse, à lire ce roman jusqu'au bout, vous enrichirez votre vocabulaire quant à la désignation du pénis. Ah, là j'en ai appris. Mais il est vrai que je ne me gave pas de film porno sur internet. J'ai même pensé faire un quiz sur le sujet. Mais je considère Babélio comme encore un site de littérature.
Donc revenons-en au bouquin. Il démarre fort. Un sujet passionnant. Une cité. Un camp de rom ou autres mal classés, pas loin, l'idée que la frontière existe aussi entre les oubliés de cette société, et des enfants qui subissent et tentent de se sauver, aussi bien socialement, que géographiquement, que spirituellement.
Dans un cadre précis qui est celui de Marseille.
Wouhahhh ai-je pensé, en mettant la main sur le livre sur son étagère et en le fourrant dans mon sac (pour le payer évidemment).
Alors au final... j'ai appris quelques mots d'argots, et beaucoup sur les mots d'argots concernant les zizis (oui je vais le dire ainsi car je pense à Pierre Perret qui avait beaucoup d'humour).
Ensuite, j'ai attendu une analyse littéraire certes, mais quand même, de la cité, du camp jouxtant celle-ci, des habitants... le début du roman m'a fait croire que j'avais bien fait d'acheter ce bouquin. Et puis, à la lecture, au bout de quelques pages, toutes mes espérances ont fondu, disparu, je me suis retrouvée avec un bouquin dont les personnages n'existaient pas, car sans profondeur. La construction était d'un banal tristounet : je m'explique : la langue se veut "moderne "avec des termes argotiques (?), en verlan,en "langage de rappeur" en tout ce qu'on veut, mais l'histoire, les chapitres, se suivent d'une manière toute classique, l'histoire est linéaire.
Et, il y a la volonté d'établir un suspens... alors l'auteur a la bonne idée de clore chaque fin de chapitre par une petite phrase au futur antérieur, pour bien expliquer au lecteur, qu'il serait bien con d'abandonner sa lecture maintenant car... hum hum beware, il y a une suite... et tu ignores laquelle. Sauf que dès les premières pages, tout lecteur un peu accompli, ou un peu attentif, aura bien compris de quoi il s'agit.
Conclusion : une grosse déception, il y avait un sujet, mais tel qu'il a été traité, il ne pouvait pas tenir plus de 15 pages. Une nouvelle peut -être avec un vrai talent d'écrivain.
Etiré en longueur, le sujet a terni, les personnages s'affadissent, le cadre social pâlit, la lecture devient une obligation et oh, qu'est-ce que j'abomine cela.


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L'histoire se passe dans un quartier (fictif) au nord De Marseille et commence avec l'annonce de la mort du père du narrateur. Son corps est retrouvé dans un décharge. Karel Claeys est le narrateur dans cette histoire.

Karel, Hendricka et Mohand Claeys sont des enfants nés d'un père belge et une mère kabyle. La famille habite dans la cité Antonin Artaud, située au nord De Marseille.

Le père Karl est un homme violent qui bat sa femme Loubna et ses enfants. Karl et Loubna sont toxicomanes, ils sont pauvres et ne s'occupent pas de leurs enfants. Mohand, le petit dernier est polyhandicapé, mais il ne reçoit pas les soins dont il a besoin.

Quand ils ont l'âge de s'échapper au foyer familial, ils trouvent une seconde famille au sein des gitans sédentarisés. Karel raconte sa vie et celle de sa soeur et son frère : la maltraitance subie, le calvaire que vit son petit frère et la haine qu'ils ont envers leur « père » agressif.

Rebecaca Lighieri décrit sans entrer dans les détails abjects la violence, la maltraitance, les tentatives de survivre dans un monde où l'amour parental était quasiment absent. Un enfant qui n'a pas connu cet amour ne peut pas se construire.

Chaque enfant Claeys essaie de se construire une vie et chacun s'y prend d'une manière différente. Karel se lance dans une profession où il prend soin des gens et devient aide-soignant, Hendricka se voue dans un carrière au cinéma et le petit Mohand essaye d'être à sa manière heureux dans sa vie aussi.

Comme déjà écrit dans d'autres critiques c'est un roman noir. Et oui, je vous confirme c'est noir, c'est triste, c'est un reflet de la société dont on aimerait qu'il n'existe pas, mais c'est malheureusement bien le cas.

Malgré la noirceur de cette histoire, j'ai apprécié le style fluide de l'autrice, j'ai apprécié les personnages qui sont attachants.

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