C'est un recueil de textes extrêmement inégal. J'en ai appris sur Vichy, la stratégie militaire soviétique ou les bombardements de Tokyo.
Mais certains chapitres sont l'équivalent historique des pires clickbaits façon BuzzFeed.
"Non, les homosexuels européens n'ont pas été déportés", nous informe un chapitre. Chapitre qui conclut après 20 pages : "Les homosexuels européens n'étaient pas déportés. Les homosexuels pan-germaniques l'étaient."
"Non, ce n'est pas l'hiver qui a empêché les Allemands de prendre Moscou", nous dit un autre chapitre. Celui-ci conclut qu'il s'agissait bien d'un facteur important mais qu'il y en avait d'autres.
No shit.
Bref, un livre de contre-vérification historique que je me suis surpris à devoir contre-vérifier plusieurs fois.
Il y a un bon livre dans ce bouquin qui se retrouve dilué par une volonté d'arriver absolument à 20 chapitres.
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On aime ou on n'aime pas. Ce n'est pas la question. Ce livre est surtout l'occasion de remettre les choses dans leur contexte et de désencombrer l'Histoire d'une imagerie faite avant tout pour glorifier la nation et remonter le moral du peuple. La seconde guerre mondiale reste un terreau fertile à exploiter, car nous avons toutes et tous connus d'anciens combattants pressés de narrer leur vécu. Un chantier émotionnel où l'on recycle tout ce qu'on accumule, ne mesurant pas toujours la part de réalité à ce qui flirte avec l'interprétation subjective.
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je ne pensais pas "apprendre" quoi que ce soit. J'avais grandement tort. excellent ouvrage.
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La question est de savoir pourquoi l'Allemagne s'est perdue avec Hitler.
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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