La peur qui rôde et autres nouvelles

Je me suis vite rendu compte que je n'étais pas vraiment dans l'état d'esprit adéquat pour m'angoisser sur des écrits de Lovecraft et j'ai lu comme si je regardais un tableau !

Cela ne m'a pas empêché d'admirer sa capacité à créer de situations angoissantes sans que l'on ne voie jamais tout à fait les créatures. Visions et bruits sont les principaux artifices utilisés pour créer ces ambiances.

Pour la plupart des titres de Lovecraft ce sont des relectures et globalement j'aime ce qu'il écrit et j'apprécie plus ou moins selon les moments !

Challenge Riquiqui 2022
Lecture Thématique octobre 2022 : le verbe haut

Trois récits à vous faire peur. Un enquêteur qui va devoir avoir un certain sens de l'observation est surtout ne pas avoir peur .Car croyez moi pour avoir peur on a peur.

Chaque année, je m'amuse à choisir des lectures s'accordant avec le thème de l'Halloween, et c'est cette fois-ci H.P. Lovecraft qui a retenu mon attention, auteur que je connaissais bien sûr de nom, mais que je n'avais encore jamais lu, bien que friande de ces choses qui peuplent les cauchemars... le présent recueil se compose de trois nouvelles: La Peur qui rôde, La Maison maudite et La Tourbière hantée, tirées de Je suis d'ailleurs. Des trois, je ne saurais dire laquelle j'ai bien pu préférer, tant j'ai eu de la difficulté à adhérer à une proposition suintante qui m'a semblé par trop analytique – « Il conviendrait plutôt de dire que nous n'étions pas disposés à nier la possibilité de certaines modifications insolites et peu connues de la force vitale et de la matière atténuée (La Maison hantée). » -, descriptive, et confuse dans la prolifération des termes servant à décrire les créatures évoquées. Un rendez-vous manqué.

N° 1438 - Mars 2020.

La peur qui rôde – Howard Phillips Lovecraft- Denoël.
Traduit de l'américain par Yves Rivière.

C'est un recueil de trois nouvelles avec pour unique thème la peur, comme son titre l'indique. La première, qui donne son titre à l'ouvrage évoque une maison hantée habitée par une vieille légende et une présence mystérieuse, une famille maudite, des disparitions, des souterrains et des tombes viennent compléter le décor que les éclairs et la nuit illuminent.
Je serais, à titre personnel, assez versé dans ce genre littéraire mais j'avoue être très peu entré dans l'histoire étrange et absurde de la première nouvelle intitulée « La peur qui rode » . En revanche l'histoire labyrinthique de « la maison maudite » et l'évocation de la lande irlandaise désolée et chaotique et les allusions au Moyen-Age et à la peste de « La tourbière hantée » m'ont passionné.

Je ne connaissais pas Lovecraft [1890-1937] avant d'avoir lu ce recueil, son enfance meurtrie par la mort de son père, ses obsessions morbides et oniriques qu'il exorcise par l'écriture, l'influence d'Edgar Poe et de Guy de Maupassant notamment à l'exemple de sa nouvelle « l'appel de Cthulhu ». Son nom est associé à l'horreur à la peur, au mystère, à la superstition, aux spectres... et il a influencé et inspiré nombre d'écrivains tel Jorge Luis Borges ainsi que des auteurs de science- fiction.


©Hervé Gautier http:// hervegautier.e-monsite.com

Peut-être pas le meilleur Lovecraft, mais assurément le plus sombre, au sens premier du terme.

Le récit, bref et percutant, déploie ses griffes dans un environnement exigu, lit d'une peur sournoise suppurant de vice et de malveillance où les véritables alliés, ceux qui rassurent, manquent à l'appel.

Tout est fait pour mettre le lecteur dans une situation d'inconfort permanent, le cloîtrer dans un malaise sourd et phobique. le fait que l'action se déroule de nuit, par temps d'orage qui plus est, n'est pas anodin. L'impression d'apocalypse imminente et de solennité morbide s'en trouve décuplée.

On regrettera juste que l'auteur ait posé la trame sur des rails et n'ait pas eu pour elle plus d'ambition.

Découverte de l'univers d'un des maîtres de la littérature fantastique.

Dans ce recueil, nous retrouvons trois nouvelles, dont le point commun est une enquête menée par le narrateur pour découvrir la source d'événements mystérieux.
La première, intitulée "La peur qui rôde", évoque un territoire nommé "Mont des tempêtes" sur lequel, au gré des épisodes orageux, ont lieu des disparitions et morts sanglantes jusqu'alors inexpliquées.
Dans "La maison maudite", le narrateur explore une demeure malsaine dans laquelle les résidents, au fil des décennies, ont souffert de maux divers les conduisant à une issue fatale. Que recèle cette maison qui puisse avoir une influence aussi néfaste sur ses habitants ?
Enfin, dans "La tourbière hantée", l'enquêteur va être confrontée à une malédiction très ancienne et va être témoin de faits qui dépassent l'entendement.

Par ce recueil, je découvre l'univers de Howard Phillips Lovecraft.
La lecture de la première nouvelle m'a été laborieuse et j'ai eu beaucoup de mal à saisir le sens de cette histoire.
Les deux autres nouvelles m'ont un peu plus tenue en haleine mais je ne peux pas dire qu'elles m'aient passionnée. L'auteur accorde une grande place à l'exposition du ressenti du narrateur et à l'explication du contexte de l'histoire, alors que l'action en elle-même est assez réduite. Il m'a manqué une certaine dynamique pour adhérer à ces récits.
J'apprécie le format de cette collection des éditions Folio qui, pour la petite somme de 2€, permet de découvrir l'univers d'auteurs célèbres.

Un monde à part que le monde de lovecraft, ces 3 nouvelles contenues dans le livres sont intéressantes pour mes premières lecture de cet auteur, bien que j avoue qu'il ai son style d ecriture bien particulier, je me suis perdue quelque fois au fil des lignes mais cela reste compréhensible c'est peu etre une habitude a prendre!!! J'ai eu quand même un peu de mal a me projeter dans les endroits décrit dans ces récits, mais je vais pas abandonner comme ça je vais en tenter un autre

Je ressors de cette lecture sans être agréablement ou désagréablement surprise. Si je suis contente d'avoir enfin découvert une oeuvre de Lovecraft, je ne fus pas particulièrement transcendée. Ce recueil m'encourage toutefois à poursuivre ma découverte de cet auteur, ce que je ferais dans quelques temps avec plaisir. du reste, j'aurai du mal à recommander ce roman à un trop jeune public, il faut vraiment se sentir prêt pour attaquer ce pilier des auteurs incontournables.
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..

Trois nouvelles dans ce petit recueil à prix réduit. La peur qui rôde, La maison maudite et La tourbière hantée.

Sans doute pas les meilleures nouvelles de Lovecraft, même si on retrouve son schéma narratif classique, à savoir un narrateur qui relate des faits étranges (et le plus souvent horribles) auxquels il a survécu. On retrouve également son écriture un peu pompeuse qui donne inévitablement à ses textes un parfum un peu désuet. Reste néanmoins la force d'évocations de ces récits d'horreurs où l'abominable est le plus souvent suggéré que véritablement montré au lecteur.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Lovecraft, je conseillerais de commencer par d'autres nouvelles du maître de Providence (L'affaire Charles Dexter Ward, le cauchemar d'Innsmouth, Herbest West Réanimateur ou encore les Montagnes Hallucinées pour n'en citer que quelques unes), pour ceux qui sont déjà séduit par l'auteur, ces nouvelles ne les surprendront pas et se liront avec plaisir.

La nouvelle La peur qui rôde donne son nom à ce recueil composé de trois récits où :

* la peur rôde à cause d'une maison abandonnée en haut d'une colline et provoque la frayeur de tous les villageois. Une enquête minutieuse va permettre de lever le voile sur une légende vieille de plus d'un siècle et qui sévit sur le Mont des Tempêtes. Mais au prix de combien de vies ? Et surtout notre enquêteur va-t-il pouvoir garder toute sa raison après cette découverte ?
* une maison maudite qui, au mieux, avait la réputation de ne pas avoir de chance et au pire provoquait la mort de ceux qui l'habitaient. Une nuit dans la cave de cette maison permettra peut-être de tirer tout cela au clair !
* une tourbière hantée provoque des hallucinations : on y verrait des « danseurs infatigables », des « créatures aériennes vêtues de blanc ». On y entendrait aussi le son du pipeau pendant la nuit…
(lire la suite...)
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