Lecture ardue de ce roman il y a plusieurs années. le souvenir d'un texte particulièrement... alcoolisé. Sans doute à relire... dans un état similaire, peut-être...
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A-t-on le droit de dire combien l'on a souffert à la lecture d'un tel livre culte? Oui, ce fut une épreuve.
Au Mexique, Yvonne, la femme du Consul, est partie. Elle revient un an plus tard: l'homme est perdu dans l'alcool.
On ne saura jamais s'il reste de l'amour, tout sera équivoque et rien ne sera possible puisque ce vice est en train de détruire la vie du Consul, et tout le reste: sa flamboyance perdue, ses amours, ses amitiés, ses projets.
Yvonne passera outre, dans la mesure du possible. Mais ce n'est pas possible.
On sait que ce livre est en bonne partie autobiographique. Cela renforce son intérêt. Mais, avis à ceux qui se hardiront à entamer ses 600 pages: courage! La pente du volcan est raide!
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Mon modeste avis suite à cette lecture va trancher avec la majorité de critiques positives qui sont publiées ici à son égard.
Je n'ai tout simplement pas été transcendé par cette lecture, qui aura été très éprouvante sur la fin par ailleurs.
Ce n'est pas tant le roman qui en est la cause seule, mais je pourrais expliquer cela par ma toute petite expérience de lecture ainsi que la façon dont j'ai appréhendé ce livre.
En effet, ce n'est pas une lecture que je recommanderai à des néophytes. Elle est très dense (ce qui est prouvé par le fait d'écrire 550 pages sur une seule journée, même si des détails antérieurs s'y ajoutent). L'auteur a un style très particulier, on retrouve des phrases extrêmement longues, des propos qui sans cessent dérivent sur d'autres propos. Pour le coup, on retrouve le lien avec le personnage principal, qui représente un peu son écrivain, qui sont tout deux alcooliques.
Je parlais précédemment de la façon dont j'ai appréhendé cette lecture. Je l'ai ouvert et lu tel un roman, hors sa construction ainsi que son style ne sont pas ceux d'un roman "classique". Des retours que j'ai pu voir, il vaut mieux y accéder en la prenant comme une très longue poésie, une sorte de mélodie.
Avec moi ça n'a pas prit, je retiens cependant quelques passages touchants, que ce soit pour Geoffrey Firmin, Hugh, Yvonne. L'auteur a bien retranscrit l'atmosphère étouffante, tragique de cette histoire.
Pour conclure, une lecture que je recommande à des lecteurs confirmés, adeptes de poésie et "d'envolé lyriques".
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3/5 car je comprends tout à fait qu'on le considère comme chef d'oeuvre, c'est vraiment un livre remarquable... mais je n'ai pas réussi à l'apprécier, je ne suis pas rentrée dedans, c'est un rendez vous manqué pour ma part.
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