Le poème de mon ami Patrick (Dancing Brave ) m'a dérouté au début, par sa forme ; puis je me suis complètement retrouvé dans les assez nombreux échanges et points communs que nous avons tous les deux.
Baisser la garde.
Pour psychologie.com, c'est analysé ainsi, au sujet des relations hommes/femmes :
"La prise de risques est bonne si on a envie de changer sa façon de vivre. Elle implique de bouger et de ne pas rester chez soi en attendant que l'amour arrive. Personne ne viendra à la fenêtre dire coucou, je suis le prince Charmant."
Chez Patrick, je vois aussi une prise de risque pour changer de point de vue comme le célèbre ( Mr) Doubtfire,
Robin Williams/ Prof Keating dans l'excellent "Le cercle des poètes disparus" :
-- Les élèves, montez sur votre table, vous verrez les choses autrement.
Patrick, avec philosophie, voit les choses autrement, car les certitudes de la foi religieuse avec ses impératifs, les certitudes de la rigueur scientifique avec ses impératifs spacio-temporels sont des doxas critiquables !
Critiquables ?
Eh oui, il y a un truc, autre chose : Il est là (... La Majuscule, longtemps je me demandais, c'est fait exprès pour une multi-interprétation, je pense, ce que faisait cette unique majuscule dans ce poème en minuscules : Il, Lui, Néant, Ca ...)
Il y a un truc, un doute ( je doute donc je suis, dis-je pour reprendre quelqu'un ), une intuition, une attention, une écoute que nous ne savons plus avoir, stressés, angoissés conditionnés que nous sommes par la religion ou la science, il faut réapprendre à écouter notre coeur, il faut débrancher :
"Débranche
Débranche
Coupe la lumière et coupe le son
Débranche
Débranche tout
Débranche, débranche, débranche tout
Revenons à nous
Débranche tout"
Oui, il faut revenir à nous !
Alors Il surgit, sous forme d'un chevreuil, par exemple, moment magique... Tiens, avec Lise, en rentrant ce soir, j'ai pensé à toi, Patrick : nous avons vu cinq magnifiques chevreuils, soirée de joie pour nous, sourires aux lèvres ...
. Pour moi, ce "truc" de Patrick, c'est le spiritisme, c'est mon père là-haut, que j'entends parfois quand j'écoute, quand je fais attention, et que je rejoindrai, comme Socrate a certainement rejoint
Homère avec qui il voulait parler.
Non, il n'y a pas de fin (Patrick, page 94 ), et oui, la confiance est supérieure au savoir, comme le disent les humanistes "Une tête bien faite..." ; ou "Science sans conscience..."
Voilà-voilà ; bravo Patrick !