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sur 624 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La douleur de l'exil et le baume des mots pour éclairer la vie.

À paraître le 12 janvier 2017 au Nouvel Attila, le premier roman de Maryam Madjidi est poignant, tendre et poétique. Il est construit comme un chemin entre deux pays, entre la langue maternelle et la langue de l'exil : l'histoire de Maryam, enfant exilée à Paris en 1986 avec ses parents dans le sillage de la révolution iranienne et de la répression, ayant apprivoisé la langue française et la magie des mots pour s'intégrer, dominé l'écriture pour faire renaître les fantômes et les étoiles filantes laissées derrière soi en Iran, pour raconter l'oubli et finalement le lien renoué avec la langue persane.

«Un père, une mère et une fille
Le père avait la forme d'une ombre se faufilant sur les murs
La mère, le visage caché, portait une longue robe balayant la terre
La fille, silhouette légère, avait les pieds suspendus dans l'air
Et tous les trois gardaient un secret dans le creux de la main
Sur leur paume, un mot était gravé : EXIL.»

La suite sur mon blog ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Un joli récit très poétique qui fait la part belle aux souvenirs impressionnistes. le déracinement, la culture, la question de la langue, la tolérance, le poids de la religion sont autant de thématiques qui traversent de part en part le propos de l'auteur. L'Iran est décrite comme un pays occupé par les ayatollahs et qui n'attend qu'une chose : la libération. Et moi de me demander pourquoi les iraniens ne se soulèvent pas une bonne fois pour toutes. Ces gens qu'on sent éclairés ne méritent pas ce joug de plus de quarante ans.
Loin cependant d'être un récit politique, celui-ci est davantage un témoignage d'une femme qui tente de décrire ses émotions de petite fille en remontant le temps et en renouant les fils de son passé. Cette petite fille exilée en France, privée de sa langue maternelle, de sa famille, de ses jouets, de ses amis, de ses habitudes, de tout ce qui construit un être en devenir, est une petite fille courageuse qui m'émeut beaucoup.
Une belle lecture.
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Un rapport particulier, à fois torturé et fantasmé, uni l'auteure à l'Iran. Ce pays où elle est née en 1980 - quelques mois après la Révolution islamique -, elle a dû le quitter à l'âge de six ans avec ses parents. Elle est devenue une petite fille déracinée avec une langue maternelle remplacée au profit du français et des habitudes qui ont pris la forme de lointains souvenirs.
Dans ce récit où passé et présent s'entrechoquent, Maryam Medjidi lève le voile sur une partie de sa vie. Alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère étudiante, elle vit les heures sombres de la révolution iranienne. Elle nous conte ses parents militants, et leurs amis. Toute une jeune génération qui voit leur pays vaciller, chavirer et s'enfoncer dans le chao. Nous sommes témoins de leurs espoirs déçus, de leur inconscience parfois, mais aussi du courage extraordinaire qui fait croire à la jeunesse que tout est possible. Jusqu'au départ - inévitable ? - du pays natal, de la patrie, vers un ailleurs inconnu. Au milieu de tout cela, une petite fille de six ans à qui on demande de donner tous ses jouets aux voisins pour ensuite rejoindre, avec sa mère, son père en exil à Paris.
Au-delà d'un simple récit de la vie d'une famille iranienne venant s'installer en France dans le milieu des années 80, Maryam Medjidi nous livre ses angoisses de petite fille et ses fêlures d'adulte, la recherche d'elle-même au milieu d'un quotidien bouleversé, et les épreuves surmontées pour enfin en tirer une force intérieure.
Il y a aussi ses incompréhensions face à une identité dédoublée entre un pays quitté trop jeune et un pays d'accueil longtemps resté obscur. Les difficultés d'intégrations sont évoquées, sans jugement mais sans fard, toujours avec émotion.
Cette autobiographie est cruellement d'actualité. Elle met le doigt sur les sacrifices consentis par tant d'hommes, de femmes et d'enfants. Mais ce récit n'est pas triste. Il est au contraire porteur d'espoir. L'espoir qu'une vie peut malgré tout être construite loin de son pays d'origine à condition de parvenir à faire la paix avec son passé et de trouver une place dans son nouvel environnement.
Maryam Medjidi semble avoir trouvé sa place dans son pays d'adoption. Elle semble aussi avoir fait la paix avec son histoire et avec l'Iran. Avec Marx et la poupée, elle nous offre une oeuvre touchante et vraie. Ce récit a d'ailleurs reçu le Goncourt du premier roman 2017.
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C'est un livre rangé, presqu'oublié, un livre que j'avais voulu lire à l'époque de sa sortie et que le 40ème anniversaire de la révolution islamique m'a remis en tête puis en main. Il parle de Maryam, une petite fille iranienne qui commence sa vie à Téhéran, la poursuit à Paris avec ses parents exilés politiques et la continue adulte à travers le monde. Trois grandes parties partagent ce livre car l'histoire de cet enfant est marqué par trois naissances : la première, physique, en Iran, la deuxième, en France, marqué par l'exil, la misère et la découverte de la langue française et la troisième qui correspondrait à une réconciliation par l'écriture des multiples identités et cultures de la vie de Maryam. C'est un roman extrêmement varié où se côtoient plusieurs styles. Il tient à la fois du récit autobiographique, de la poésie, du journal, du conte avec une narration à plusieurs voix dans une écriture parfaitement maitrisée et riche. On fait des bonds dans le temps et l'espace sans jamais se perdre avec des moments d'une profonde émotion. N'étant pas orientaliste, donc pas une proie facile à priori, je suis tombé pourtant sous le charme de la plume de Maryam Madjidi. Et puis j'aime bien ce clin d'oeil de la vie où la fille d'exilés politiques iraniens vient à la rescousse de la langue française en l'écrivant et en l'enseignant.
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Goncourt du 1er Roman 2017

Un premier roman magnifique.
À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l'abandon du pays. Ses parents communistes ne peuvent pas continuer à vivre en Iran sous Khomeini. A l'âge de six ans Maryam quitte l'Iran Pour la France. Là, elle va apprendre le français. Sa langue natale, le persan l'efface progressivement du persan, Elle va tour à tour rejeter cette langue maternelle , puis l' adopter.

Passage cocasse dans ce roman, les parents cachent des tracts communistes dans les couches de sa fille.
Ce roman est une fable, les chapitres sont courts, Maryam évoque ses souvenirs, ses propres émotions. La patrie est la langue de Maryam. C'est la réflexion qu'elle s'est faite une fois adulte. le regard de l'autre définit qui l'on est.

J'ai aimé les passages où il est question de la langue : la langue du pays d'origine le Persan et la langue du pays d'adoption. Un roman riche, émouvant, l'écriture est superbe, en un mot une véritable réussite.
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Comment devenir française et comment rester iranienne. Un dilemme qui court tout au long de la vie de Maryam Madjidi. Avant que de naître, elle a failli périr. Sa mère, enceinte, pour ne pas tomber dans les griffes de gardiens de la révolution, saute par une fenêtre du second étage. Les deux seront sauves.
« Ma mère porte ma vie mais la Mort danse autour d'elle en ricanant ».
Cela n'arrête pas le couple versé côté communisme, de continuer à publier et distribuer des tracts, jusqu'à les cacher dans les couches-culottes de Maryam. Elle servait de boîte à lettres.
Un jour, pourtant, il a bien fallu partir, s'exiler. Avant, ses parents enjoignent Maryam à donner ses jouets, dont une fameuse poupée, à ses voisins, d'où le titre Marx et la poupée.
- Pourquoi je dois donner mes jouets ?
- Parce qu'on ne peut pas les emporter avec nous là-bas.
- Mais je veux pas.
- Ecoute, c'est beau de donner, tu comprends ?
- Non, je suis obligée de donner, c'est pas la même chose. Je veux pas !

Pas facile d'expliquer le communisme, le partage à une fillette qui ne veut pas se séparer de son petit monde. Elle les enterre comme ses parents enterrent les livres interdits (Marx, Makarebki, Che Guevara)
L'exil l'amène en France retrouver son père. La séance à l'aéroport est aux petits oignons.
La chute dans ce pays inconnu est rude, les croissants n'ont pas le goût du lavâsh, le camembert sent les chaussettes. La petite fille est complètement perdue lors de sa première journée de classe. Personne ne lui explique. L'angoisse la pousse à se sauver, sortir de l'école. Elle ne parle toujours pas, s'abreuve de français, écoute, digère… ne dit rien jusqu'au jour où elle accouche de la langue française et déserte le farsi.
Soudain c'est sorti : j'ai enfanté mon français. Je me suis mise à parler en français sans m'arrêter avec un enthousiasme et une vitesse fulgurants.
Adulte, elle séduira les hommes en jouant l'orientale, leur récitant des poèmes persans. Ils tomberont dans ses bras.
« Je module ma voix, je mets mon costume de femme persane, je secoue mes voiles et, sous les feux de ses yeux déjà conquis : je lui récite Omar Khayyâm. Je commence toujours en persan et je donne ensuite la traduction française. »

A la faveur de sa thèse, elle réapprend le persan, se réapproprie la langue qui l'a vue naître. Ce sera sa troisième naissance et son premier retour en Iran.
« C'était le premier voyage, le premier retour à la terre-mère, la première descente vers l'origine. Une descente ou une chute, je ne sais pas. J'ai failli perdre la tête, j'ai glissé sur mon identité et je suis tombée. »
Sa vie sera faite de ces allers-retours avec son passeport français.
« Il y eu aussi le soulagement d'un autre retour : le retour en France et le sentiment de m'y sentir un peu chez moi malgré tout. L'Iran, dépouillé de mes fantasmes et de mes idéalisations, était de plus en plus difficile à supporter. Je n'ai jamais idéalisé la France. »


Mais toujours l'Iran m'appelle, voix en sourdine, présence derrière mon dos, il me tapote l'épaule pour me rappeler à lui. Par devoir, par culpabilité, par peur de ne plus revoir les vieux, par rituel, par amour peut-être aussi, je me sens poussée à y retourner régulièrement.

Souvenirs éparpillés restitués dans cette autofiction éclatée, où elle raconte une vie, une famille dispersée par l'exil, mais toujours avec deux soutiens, le persan et sa grand-mère.
Un très bon premier livre à la fois tendre, triste, drôle, original d'une très belle plume, qui se lit d'une seule traite : un petit bonheur de lecture.
Livre lu dans le cadre des 68 Premières fois

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Il existe de nombreux livres qui racontent l'arrachement au pays natal,(L'Iranienne Négar Djavadi a publié en septembre 2016 « Désorientale », roman qui a connu un certain succès.) la difficile intégration dans le pays nouvellement adopté, la déchirure, l'inconsolable chagrin de la perte, l'étrange sensation de n'être de nulle part, le double rejet des deux sociétés qui nous auront construit, rejet bilatéral d'ailleurs. Réflexion sur le statut d'exilé politique, sur le déracinement, sur la construction d'une vie et d'une personne.

Il y a tout cela dans l'histoire de Maryam, petite fille qui a choisi de venir au monde au tout début de la révolution iranienne, victime de violences alors qu'elle n'est même pas sortie du ventre de sa mère. Ses parents, communistes militants, attendront six ans avant d'opter pour l'exil et la France. Maryam, désolée et incapable de comprendre ce message politique, doit distribuer ses jouets aux pauvres du voisinage : la notion de propriété est la pire des choses. L'arrachement aux êtres chers, aux objets de l'enfance, la fuite vers un ailleurs inconnu, l'installation dans un minuscule studio du 18ème arrondissement (point d'accueil de nombre d'immigrés à Paris), l'école où elle reste muette, dépourvue de langage, oui « elle a perdu sa langue », comme disaient les adultes aux enfants d'autrefois. Au sens littéral du terme. Et puisqu'elle l'a perdue, elle la rejette, la nie, l'enterre, malgré les supplications de son père. Désormais elle ne parlera que le français.

Le récit va et vient, entre souvenirs d'enfance et anecdotes d'aujourd'hui, entre moments de vérité et éclats de poésie, Omar Khayyâm et Hâfez dont les vers viennent apporter leur lumière douce dans ce parcours difficile. Maryam dit d'ailleurs que tout ce qu'il faut retenir de l'Iran d'aujourd'hui c'est sa poésie.

Et toujours, une silhouette voûtée, un sourire doux et plissé, viennent rassurer l'enfant et lui redonner espoir : ceux de la grand-mère restée en Iran, fugaces apparitions dans les moments de chagrin et de doute. Celle qui va intimer l'ordre à Maryam devenue grande de résister à la tentation de rester en Iran, « son » pays et de continuer sa route en France, loin de l'obscurantisme et de l'intolérance. du moins le croit-elle...

L'autre personnage essentiel du texte, c'est le persan, la langue maternelle, langue en danger de mort pour elle qui la parle mais ne la lit et ne l'écrit pas. Langue qui pourtant a structuré ses premières pensées, langue à la découverte de laquelle elle part au travers d'un sujet de thèse.

Ce livre, autofiction, journal éclaté en mille souvenirs, est un moment agréable de lecture et de réflexion, alliant l'humour à l'émotion : l'exilée iranienne qui pour séduire joue son rôle de belle odalisque à la Delacroix ne manque ni de charme ni de drôlerie !

Plus qu'un vrai « premier roman », il s'agit ici d'une restitution de souvenirs, qu'on espère première marche vers un travail de création romanesque.

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Sacré Goncourt du Premier Roman en 2017 et récompensé du Prix Ouest France la même année, « Marx et la poupée » de Maryam Madjidi a eu un tel succès qu'il a été traduit en douze langues. Un récit autobiographique, qui se moque de la chronologie, où transparaît l'attachement indéfectible aux racines familiales et nous conte les premières heures de la révolution iranienne.

L'exil est un sujet troublant et douloureux pour qui l'a vécu et il n'est pas toujours aisé d'en parler avec détachement. Maryam Madjidi a vécu ce déracinement alors qu'elle n'était qu'une toute petite fille. Quittant l'Iran de ses ancêtres, elle trace ici un parcours original, fait d'allers et retours du passé au présent, de Paris à Téhéran.

Il faudra attendre 2003 pour que la jeune femme retourne à Téhéran. Mais ne pourra pas y rester car son passeport ne suffit pas à faire d'elle… une iranienne.

Le récit très visuel et factuel se décompose en trois séquences, avant et après l'émigration forcée. Dans la première partie, la société iranienne est très présente, son identité, ses mouvances politiques, les espoirs déçus de la révolution de 1979. Puis la période parisienne suit l'adaptation difficile d'une enfant et les étapes une à une réussies pour naître une seconde fois à une autre culture. Il faudra donc attendre l'adulte accomplie et apaisée pour accepter l'appartenance de faits et de coeur à deux pays.

Plus largement l'auteur nous interroge sur les richesses et les écueils d'une double culture, sur les méthodes pour accueillir les populations étrangères, les « assimiler » en les respectant dans leur identité propre. J'ai particulièrement aimé le contexte linguistique, entre oubli et apprentissage de deux langues, en conflit dans les ressentis de l'enfant.

Un savant mélange d'anecdotes, de poésie, de contes, d'humour et de nostalgie. C'est précisément son côté protéiforme, son absence de chronologie et de linéarité qui font l'originalité et la force de ce livre. Maryam Madjidi convoque les poètes persans de son enfance pour alimenter, et illustrer son propos.

On y perçoit l'extrême sensibilité de l'auteur, mais également son humour, sa maturité, mais aussi sa fragilité dans ses deuils de petite fille. Quand l'humain se retrouve séparé de sa terre et des siens, sait puiser au fond de lui les ressources pour se réinventer. C'est cela que Maryam Madjidi parvient à nous raconter avec grand talent.
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J'ai aimé la façon d'écrire de l'autrice: On oscille entre les périodes de la vie de l'autrice sans chronologie logique et précise ce qui met du relief au récit, les différents lieux entre l'Iran et la France et leurs deux cultures, les différents personnages réels ou "fictifs" notamment avec l'apparition de la grand-mère de l'autrice dès qu'elle se sent au point de rupture, les souvenirs d'enfance et dures de son exil familial et les contes imaginaires pleins de poésie qui rendent ces écrits plus doux.

Un roman qui fait réfléchir sur l'angoisse de l'exil, la difficulté de l'intégration et les préjugés qui en découlent, mais aussi la recherche d'identité due à la double culture. Mais dans ce livre, le style de l'autrice adoucit réellement ces sentiments.

Une belle découverte hasardeuse aux détours des rayons de ma médiathèque!
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C'est toujours grâce à des lecteurs de Babelio que j'ai découvert ce livre très émouvant. Merci à eux pour leur enthousiasme et leur partage !
Cette histoire mêle plusieurs bribes de souvenirs : ceux de son enfance jusqu'à l'âge de six ans en Iran, puis ceux de son arrivée en France et de son adaptation à ce nouveau pays.
L'Iran, c'est le pays où ses parents révolutionnaires, militants communistes convaincus, essaient de mener leur combat idéologique au détriment de leur sécurité. L'Iran, c'est aussi se sentir entourée et aimée par la famille élargie, que ce soit la grand-mère douce et aimante, l'oncle Saman ou les innombrables cousins/cousines.
La France, c'est le pays où elle débarque avec sa mère. C'est le pays de l'exil, de la séparation et de la douleur. Ce choc culturel, surtout pour un enfant qui n'a pas été préparé à un départ aussi soudain, la plonge dans l'incompréhension, le déni et la colère. Tout est si différent : la langue, la nourriture, la culture, la solitude. Elle finit par rejeter sa langue maternelle pour tenter d'intégrer tant bien que mal ce nouveau pays d'accueil. Comment concilier ces deux cultures et ces deux identités qui semblent si opposées mais qui ensemble ferait le plus beau des mélanges ?
Ce récit, raconté avec beaucoup de douceur, de tendresse, de sensibilité, de poésie et d'authenticité, a fait vibrer mon coeur. Les thèmes liés à l'exil et à l'immigration ont le don de me toucher car j'ai vécu cette douloureuse (mais enrichissante) expérience il y a quelques années de cela. J'ai ressenti avec beaucoup d'émotion ce qu'elle l'a vécu et ce qu'elle continue à vivre, un peu comme si elle parlait à tous ces millions d'exilés (volontaires ou non), loin de leurs pays et de leurs racines.
L'auteur évoque aussi, de manière voilée, les conditions sociales à Téhéran, une capitale partagée entre modernités et moeurs excessives entre les murs contre l'hypocrisie et la répression religieuse dehors.
Je vous recommande cette lecture, encore un diamant brut trouvé sur ma route de lecteur !
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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