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EAN : 9782081333345
296 pages
Flammarion (08/01/2014)
2.86/5   25 notes
Résumé :
Peut-on supporter d'un mari avare et volage qu'il vous empoisonne la vie ? Non : on le tue. Peut-on, lorsqu'on est belle à se damner, supporter de vivre au sein d'une famille de nazillons misérable et malodorante dans les friches de la Lorraine ? Non: on profite de sa beauté pour s'en sortir. Angèle la meurtrière, Annabelle la prostituée de luxe ont dit non. Elles se rencontrent : coup de foudre. Elles disent alors oui, oui à l'amour, la déraison, la passion. Oui, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai vu dernièrement l'émission de la Grande Librairie dans laquelle l'auteure, Héléna Marienské, a présenté son livre. J'avais été plutôt admirative devant le dynamisme et la conviction de cette jeune femme promise à une belle carrière d'écrivain.. oui mais.; j'ai été déçue; le livre ne m'a pas semblé à la hauteur de la belle présentation qui en a été faite.
Pourtant le sujet était plutôt inhabituel: en Lorraine une jeune femme prénommée Annabelle se languit dans une famille plus que bof.
Pour s'en sortir, elle devient une prostituée de luxe et va croiser le chemin d'un grand pianiste.. et ensuite, après le meutre de celui-ci, elle va rencontrer l'épouse de ce musicien, qui ne va pas tarder à tomber sous le charme d'Annabelle.
Les personnages sont bien campés; on trouve dans ce livre une bonne satyre des milieux branchés parisiens, de la Province profonde.. oui mais les traits sont finalement un peu trop grossiers et schématiques et finalement on n'y adhère pas tout à fait.
Trop d'excès dans l'écriture et cela nuit au réalisme...
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Angèle, une meurtrière et Annabelle, une prostituée de luxe se rencontrent et s'aiment. Deux femmes qui se libèrent de leurs chaînes à leur manière.
Autour de cette histoire d'amour, gravite un policier qui enquête sur la disparition du mari d'Angèle.
Du sexe (parfois hard), de l'humour, une écriture crue, vive et pétillante.Un roman plus érotique que policier, facile à lire mais 295 pages, c'est suffisant.
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« La femme est l'avenir de la femme ». C'est ce qu'écrit avec malice Héléna Marienské dans « Fantaisie-sarabande », une écrivaine récompensée par de nombreux prix littéraires comme le Prix Lire-Magazine du meilleur premier roman, le Prix Madame Figaro ou encore le Prix Jean-Claude Brialy. C'est le récit d'une passion amoureuse entre deux femmes sur fond d'intrigue policière, ce qui donne un livre déjanté qui mêle fantaisie et humour noir… Une lecture originale qui ne laissera aucun lecteur indifférent, mais est-ce réussi ?

En Lorraine, une jeune femme prénommée Annabelle s'ennuie dans une vie terne. Elle tourne en rond dans un environnement familial défavorisé et nocif. Pour s'en sortir, elle devient une prostituée de luxe et à cette occasion va croiser le chemin d'un grand pianiste avec lequel elle aura une aventure.

Le musicien disparaît, ce qui va l'obliger à rencontrer son épouse, Angèle, qui ne va pas tarder à tomber à son tour sous le charme d'Annabelle. C'est donc le récit de cette rencontre entre deux femmes qui se libèrent de leurs chaînes à leur manière.

Autour de cette rencontre au sommet, gravite un policier qui enquête sur la disparition du mari d'Angèle.

Héléna Marienské s'amuse à réunir meurtre et pornographie dans un emballage de comédie dans ce curieux « Fantaisie-sarabande » qui met en scène l'histoire caustique de l'émancipation de ces deux femmes que rien - à priori - ne relie.

À la lecture de la quatrième de couverture, on pourrait s'attendre à lire un polar, un roman d'initiation ou encore un manifeste féministe aux accents érotiques. En réalité, on referme le livre avec beaucoup d'incertitudes quant au genre littéraire tant ce roman déroute. Il s'agit véritablement d'un O.L.N.I., un Objet Littéraire Non Identifié.

L'originalité du récit tient en premier lieu à ces personnages féminins principaux hauts en couleur: Angèle Guillométaz, romancière bourgeoise parisienne d'une quarantaine d'années mariée à un pianiste, et Annabelle Mansuy, jeune escort girl de luxe et étudiante en sciences-politiques qui cherche s'échapper de sa condition familiale.

Il y a aussi et surtout l'originalité du style. Héléna Marienské s'amuse à réunir meurtre et pornographie dans un emballage de comédie. Ce cocktail littéraire était donc plein de promesses qui se sont avérées rapidement déçues.

On s'attendait à davantage de développements sur le sujet fort de la vengeance d'une femme bafouée, mais Héléna Marienské privilégie ici une histoire d'amour sans relief au dépend d'une enquête policière vite négligeable. La trame narrative peine à trouver sa vraie nature (érotique, polar, comédie ?) et s'essouffle un peu, entre scènes de sexe d'un torride convenu et réflexions personnelles (très "presse féminine") sur un monde où la femme est réduite à un objet de désir, de souffrance. Ça méritait d'être creusé !

Il y a du sexe, de l'humour, une écriture crue, vive et pétillante. Mais pourtant ce roman - plus érotique que policier - peine à convaincre à cause d'un style trop froid et un récit peu inspiré. On ressent davantage les fantasmes d'une bourgeoise qui s'encanaille que l'imagination et le talent d'écrivaine.
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J'ai bien aimé ce livre. C'est un roman un peu loufoque et érotique - l'histoire d'Angèle et Annabelle, respectivement épouse et escorte d'un même homme. Angèle tue et dépèce son époux sans état d'âme ; puis les deux femmes se rencontrent et tombent amoureuses. Histoire improbable, donc ; invraisemblable ; plusieurs passages sont franchement pornographiques. Plutôt réussi, selon moi, mais loin d'être génialissime.
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critiques presse (2)
LesEchos
19 mars 2014
Le style et le vocabulaire, épicés et corsés à souhait, ont de la cuisse et le rire explose en bouche. Héléna Marienské s’amuse, et nous avec.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
27 février 2014
Deux pétroleuses en quête de liberté et de bonheur font fi de toute convention et vivent leur passion sans tabou. Réjouissant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Allez monsieur le député-maire, montrez-moi mieux votre joli cumul, que je le punisse un peu !
- Chante-moi d’abord l’Internationale.
Sans hésiter sur les paroles, dressée nue sur ses bottes Louboutin et ravi du décor de luxe discret qui sert d’écrin à sa révolutionnaire prestation, Annabelle, le poing levé entonne l’hymne.

[…]
♪♪ L’internationale sera le genre humain ♫
...
- Bordel que c’est beau. Fais-moi les chœurs rouges.
- La ferme.
- Le Temps des cerise rien qu’un couplet, piaille-t-il en tambourinant la moquette de ses petits poings rageurs, comme un mioche mal élevé.
Un coup de pied dans le cul. Il le cherche vraiment.
- Rien qu’un peu, s’il te plait… Ou alors, La Carmagnole. Allez, va, sois bonne !
- Fesses en l’air et vite !
- Oderint, dum metuant !
- Plus haut que ça !
- Non ! Pas le micro !
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Le commissaire Césari maîtrise depuis longtemps l'art japonais du bondage et connaîttous les nœuds, tous les secrets du ficelage de la femme, ceux qui magnifient son corps, donnenttoute leur plénitude à ses rondeurs et rebonds, et légitiment sans réplique sa chair. Il est enintelligence avec ces cordes si douces qui doctement passées et nouées, selon les prescriptionstransmises depuis des siècles par les maîtres de cet art érotique secret, cartographient l'érosmystérieux de la femme, font frémir sa peau veloutée, orchestrent et guident son abandon,cérémonie indispensable aux jouissances par essence complémentaires de l'esclave et de son bonmaître. L'inspecteur donc, depuis les premiers troubles que lui a naguère procurés le menottage deses premières prostituées arrêtées pour racolage, a compris l'importance d'attacher la femme, pourlui rendre ces hommages que d'aucuns verraient comme des outrages. Il s'est initié à l'art des cordesmêlées. (...)La posture est remarquable. Le nœud central se situe entre les omoplates. De là, la victimeest suspendue par le torse à une barre en inox, elle-même solidement fixée horizontalement entre lesmurs en moellons de la cave. La tête pend, chevelure éparse. Les mains sont liées derrière le dos, leschevilles ramenées en arrière vers le nœud principal, dans le dos, laissant ses plantes de piedtournées vers le plafond, offertes pour les coups de badine. Ses genoux et ses cuisses sont largementécartés, son sexe souligné. Deux cordes parallèles et plongeantes stimulent au moindre mouvementson périnée. Ces innombrables entraves remodèlent le corps nu, enserrent les seins en les tendant àl'horizontale comme des obus obscènes, pétrissent les fesses en délimitant des zones rebondies,maintiennent sans trop serrer le cou, s'associent à quelques menottes, colliers de chiens et à unbustier de cuir bordé de petites plumes. Ici et là, au gré des trous, s'insinuent des sex-toys tantôtimpassibles tantôt graduellement vibratoires. Angèle se débat et crie et supplie, mais ses plaintessont étouffées pour l'instant à un bâillon à boule fluo. Tendrement ajusté à sa mâchoire, attaché à sanuque duveteuse par les soins de l'amant dévot qui maintenant lui déclare sa flamme, un genou àterre et les bras largement ouverts, paumes au ciel, le joujou s'éclaire quand on fait l'obscurité.
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- Elle veut quoi la princesse ?
- Tout, Pimpon. Ce que tu as déjà fait, et le reste.
Et Pimpon, Pimpon qu'elle avait cru si sot, développa à nouveau la thèse (le haut), l'antithèse (le bas), et aboutit à une synthèse qui lui enseigna dans un même mouvement la dialectique, le baiser des hommes, la tendresse, l'audace, l'abandon, les odeurs étranges du mâle et les paradoxes du plaisir.
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Elle écrit comme un Japonais qui jouit, une fois sur deux, elle est dans le coma. Elle se jette sur la feuille comme sur un corps blanc, et parfois, dans l'effort, elle fait des bruits de bête. Elle va, elle vient, elle cherche. Au plus profond d'elle-même, elle fouille. Elle est nue. N'a peur de rien. Le monde autour d'elle peut bien s'anéantir, elle continue.
Page146
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- Pourquoi, monsieur Cesari ?
- Je veux la tuer. L'épouser, et la tuer
Et ces derniers mots sont à nouveau prononcés avec une infinie tendresse, les yeux clos, et pianissimo.
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Videos de Héléna Marienské (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Héléna Marienské
Héléna Marienské vous présente son ouvrage "Presque toutes les femmes" aux éditions Flammarion. Rentrée littéraire automne 2021.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2543848/helena-marienske-presque-toutes-les-femmes
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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