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Chroniques du Nécromancien tome 1 sur 4

Mélanie Rouger (Traducteur)
EAN : 9782811202071
482 pages
Milady (05/11/2009)
3.55/5   84 notes
Résumé :
Le monde du prince Martris Drayke vole en éclats le jour où son frère assassine leur père et s'empare du trône. Contraint de fuir, le jeune homme se jure qu'il n'aura de cesse de venger son père et de rétablir son honneur.

Alors que les vivants se liguent contre lui, Martris découvre qu'il pourrait bien être l'héritier d'un don rare et effrayant, un don qui va le conduire à chercher ses alliés… chez les morts !
Que lire après Chroniques du Nécromancien, tome 1 : L'invocateurVoir plus
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En voilà une belle couverture de Michael Komarck (qui a donné vie à une superbe vision du Trône de Fer, à mon goût) qui a provoqué chez moi un achat compulsif. En lisant le titre, je me suis dit "Chouette, enfin de la fantasy qui va aborder son scénario en mettant en scène un nécromant au lieu d'en faire le Grand Méchant. Cool, ça va me faire plaisir de suivre un héros Chaotique Mauvais pour une fois." Hélas, comme souvent en fantasy, le ramage et le plumage ne correspondent pas. Gail Z. Martin accouche d'une histoire banale, dans un univers banal avec des personnages banals.

Or donc Matris Drayke est le prince en second d'un royaume nommé Margolan. Il est le petit-fils de la plus puissante sorcière de tous les temps, qui est morte non sans lui avoir d'abord appris tout ce qu'elle savait pour ensuite tout lui faire oublier "pour sa sécurité". Car le demi-frère ainé de Matris, Jared, est méchant : il est impulsif, violent et violeur. Alors un jour, paf, il tue le roi pour prendre sa place plus tôt. du coup Matris s'enfuit du château avec ses amis pour éviter d'y passer lui aussi et jure, un peu tard, qu'il reviendra un jour avec une armée pour bouter le régicide hors du trône. Mais bon, Matris est niveau 1, il se doute bien qu'il n'est pas à la hauteur du cette quête, alors il part à l'aventure pour ramasser des XP et trouver un moyen de monter une armée capable de renverser le roi félon.

Martris est le magicien le plus puissant de son monde, mais il ne sait pas comment la magie fonctionne, car il a "oublié" les leçons prodiguées par sa grand-mère. Alors on a le droit à l'inévitable apprentissage de ses dons, les interminables séances d'entraînement à l'épée, la recherche d'un moyen de débloquer sa mémoire (expédiée à la fin de ce premier tome par un coup d'hypnotisme qu'aurait pu être réalisé dès le début par le premier charlatan de marché venu)... C'est poussif ("Olala, que la vie loin du château est bien différente de ma vie douillette de prince, hop je prends des muscles et de la corde aux doigts après 15 jours de vadrouille dans une caravane marchandes."), les compagnons du héros sont sans relief et l'auteur enfile les lieux communs comme des perles : Martris est un gentil nécromant qui ne veut pas faire de mal aux esprits, Jared est plus méchant que l'Orangina Rouge, la Gentille (qui est promise à Jared mais qui va succomber aux charmes de Martris) a un dragon comme familier, les deux personnages qui passent leur temps à s'engueuler finissent par tomber amoureux, le groupe de héros contient quand même un prince et deux princesses de trois royaumes différents, même pas foutu de se reconnaître au premier coup d'oeil, Martris met la main sur son épée magique en passant un test ridicule, le Grand Méchant est en fait un vampire qui manipule Jared mais heureusement il y a de gentils vampires (sic) qui vont aider le héros à sauver son royaume... J'arrête là, mais ces 640 premières pages fleurent bon le manque d'inspiration. Pour ne pas aider le lecteur, la carte qui ouvre le livre est illisible, mais de tout de façon, le lecteur s'en fout car les royaumes de l'hiver sont aussi intéressants que Lamotte-Beuvron un jour férié.

Bref, à moins d'adorer les récits téléphonés qui collectionnent les clichés du genre, passez votre chemin. Gail Z. Martin ne vend son livre que pour une raison : son livre est placé à côté de ceux de G.R.R Martin, ce qui fait que le flâneur de librairie peut se laisser prendre au piège de la belle couverture en allant chercher sa dose de Trône de Fer. Je me suis fait avoir à votre place, pas besoin de tomber vous aussi dans ce piège marketing.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Alors qu'au royaume de Margolan l'on fête la Revenante, l'une des multiples facettes de la Déesse Mère et que les invités se pressent vers la salle de bal du château royal, le prince Martris et son ami Sotérius remarquent que nombre de nobles ne sont pas présents et que les membre de la garde ont été remplacés par de jeunes soldats. Un peu plus tard alors qu'ils cherchent à découvrir les raisons de ces changements, ils vont dans les appartements du mage de sang assister au meurtre par le frère aîné Jared du roi Bricen. Pour échapper à la purge qui a déjà réduit à néant le reste de sa famille Martris prend la fuite accompagné de ses deux amis Sotérius le capitaine et Carrovet le barde. Pour sortir de la ville ils seront aidés par un huissier d'armes et les nombreux fantômes présents en cette nuit particulière.

Avec pour postulat de départ le vengeance et un jeune adulte qui découvre ses pouvoirs naissants le scénario s'annonce tout ce qu'il y a de plus basique. Avec un jeune qui est le seul à pouvoir sauver le monde on pourrait croire à un énième schéma de récit classique mais pas tout à fait car l'auteure fait preuve d'une pointe d'originalité en ce qui concerne l'univers.

Pour l'univers on est certes dans un monde médiéviste mais l'originalité vient des spectres qui hantent ce monde. Tout le monde est conscient de leurs présences et une nuit par an ils deviennent tangibles et sont vu de tous les habitants ce qui ne choque personne. Ces fantômes font bien partie de la vie normale. le don du personnage central est de les voir en toutes circonstances et de pouvoir les faire inter-agir dans le monde comme des êtres vivants.

Les personnages sont nombreux, attachants à suivre bien qu'ils oient pour la plupart plutôt stéréotypés et qu'ils manquent dans ce premier opus d'un approfondissement certain. le personnage, hormis le héros, le plus intéressant à suivre est leur guide une sorte de mercenaire à la fois, voleur, marchand, spadassin,... Les interactions orales entre lui et le prince Martris sont dotés d'une pointe d'humour qui apporte un peu de légèreté en opposition à leur situation que l'on pourrait qualifier de problématique.

La plume de l'auteur est fluide et malgré quelques chapitres un peu pesants vers le milieu du roman, le reste de l'histoire ne traîne pas en longueur comme c'est souvent le cas dans les tomes de mise en place du récit. Les rebondissements sont nombreux et les scènes de combat plutôt bien réalisées ce qui avec des descriptions courtes nous permettent une très bonne dynamique de lecture. Si les descriptions sont courtes, elles sont suffisamment dosées pour bien s'immerger dans l'univers, l'auteure ne s'embarrasse pas de fioritures inutiles et va dans la plupart des cas à l'essentiel.

Un bon premier tome malgré un thème central classique, la nécromancie ajoutant un plus indéniable à une histoire où le bien et le mal ne prennent pas forcément les formes auxquelles on est habitués de règle générale.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Voici une critique comparative…
L'invocateur de Gail Martin (Bragelonne) versus L'ange du chaos de Michel Robert (Pocket)
Lire ces 2 livres successivement m'a donné envie d'en parler dans la même critique.
L'invocateur est linéaire, le vocabulaire limité, l'intrigue insipide, quelques incohérences, aucune trace d'humour, je me suis forcé à arrêter 20 pages avant la fin pour marquer mon déplaisir.
En fait cet auteur a du potentiel et de bonnes idées mais on dirait qu'il a préféré diluer le récit par des descriptifs d'une platitude insondable…
Parler aux morts : très bien, mais si vous aimez ça, j'ai pensé à une série qui m'a semblé plus intéressante et dont les 1ers romans du cycle m'ont bien plu : le Cavalier Vert (dont l'héroïne est une cavalière…). Simple, accessible pour tous…Je ne boude pas les plaisirs simples 😊.
Revenons à nos moutons…L'invocateur…L'action est bien amenée, vibrante, bien décrite, mais… : 7 évènements sur près de 500 pages !?!?
…Et une intrigue linéaire…Et des descriptifs sans intérêt pour l'histoire… ! On a le temps de s'endormir entre les passages intéressants.
J'ai eu l'impression très désagréable que le but était de pisser de la copie et de faire plusieurs tomes de ce qui en valait un et je déteste ça… !
Venons-en maintenant à L'Ange de la mort : le premier roman que je lis de cet auteur.
Un plaisir de chaque instant…l'intrigue et l'action se déroulent crescendo jusqu'au final.
Alors que la SF-Fantasy du siècle dernier était trustée par les auteurs de langue anglaise, j'ai le sentiment très agréable depuis quelques années que les auteurs de langue françaises prennent l'ascendant sur les autres…Quel plaisir à lire des auteurs français de SF (Bordage, Damasio,)...qui sont pour moi parmi les plus grands auteurs de romans de SF de tous les temps !
Michel Robert m'a tout l'air d'en faire partie 😊
Des descriptions légèrement teintées de poésie, bien équilibrées, juste ce qu'il faut pour soutenir la mise en place du décor et des personnages, quelques passages à l'érotisme piquant, de l'humour, une intrigue tortueuse entre les maîtres des plans de la Lumière, des Ténèbres et du Chaos, une vengeance comme un plat qui se mange bien froid, de l'amitié, de l'amour, des idées inédites,…
Mais surtout, un développement équilibré, rythmé qui entraîne le lecteur dans l'aventure et l'action qui va crescendo sans nous laisser le temps de souffler….(Par comparaison, il y a autant de noeuds d'action en 100 pages de l'Ange qu'en 470 de l'Invocateur…!)
Une structure « feuilletonnesque » que j'adore…qui fait que vous n'avez pas envie de le lâcher ce bouquin. Qui dit feuilleton dit Dumas dont je suis un très grand fan (une bibliographie de plus de 300 ! romans-mémoires,… à lire pour tout amateur écrivain de SF qui chercherait l'inspiration et les noeuds d'intrigue.
Bref…du tout grand art pour l'Ange du chaos donc ! En terme de plaisir de lecture, il me rappellerait (en mieux !!) l'excellent les 9 princes d'Ambre de Zelazny…que j'ai lu il y a quelques dizaines d'années. Il en a fait un cycle majeur de la Fantasy. C'est tout ce que je souhaite à Michel Robert.
Une étoile montante francophone qui mérite un regard attentif et un grand coup de pouce à l'achat.
Le genre de livre que vous n'avez pas envie de lâcher. Donc vous l'aurez compris, …tout à l'opposé de l'Invocateur 😊
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Dans les Royaumes de l'Hiver, plus précisément dans le royaume de Margolan, le carnaval bat en son plein. Matris Drayke, jeune prince, profite moyennant de la fête : en effet, les esprits, qui ce jour-là apparaissent aux yeux des vivants, lui disent qu'il est en danger... de plus, il doit gérer son ingérable frère qu'est Jared, son aîné violent et brutal. Alors que les festivités se terminent, Matris doit fuir : Jared a tué son père et le reste de la famille et veut également sa mort. En compagnie de ses fidèles amis, dans la route, Matris voit ses pouvoirs se développaient. Car c'est un Invocateur, un Nécromancien où précisément une personne pouvant interagir avec les morts, les convoquer, bref faire des affaires avec les revenants. Mais pour mieux le maîtriser, il doit se rendre à un endroit secret pour perfectionner ses talents qui lui permettront de venger sa famille et retrouver le trône...
C'est le pitch du premier tome des Chronique du Nécromancien, l'Invocateur, et qui est un des plus classiques. Mais j'ai plutôt bien apprécié celui-ci, parce que mine de rien, ce premier livre est sympathique.
L'idée de base est juste ingénieuse : le héros principal est un nécromancien, ce qui brise immédiatement le cliché du nécromancien méchant, machiavélique, toujours vêtu d'une robe sombre, au service du Maaaaal absolu et qui a une armée de squelette et de zombies pour servir ses terribles desseins (vous reconnaissez ce "trope" dans les jeux de rôles, quelques romans et films de fantasy ? c'est normal). Non ici, le héros est un homme qui depuis son enfance voit les esprits et tente de les aider, mais aussi de les rallier à sa juste cause. Rien que ça, je dis : bonne idée !
Ensuite, point d'elfes, d'orcs, de nains, de dragons et d'autres créatures communes : on a des entités diverses et variées, aussi bien des revenants vengeurs que des esprits messagers, si vous aimez les spectres, vous en serez comblé ! En plus des fantômes, on a même un peu de vampires dans le lot, mais leur présence est encore un peu mineure pour l'instant (et pour ceux qu'ils veulent savoir : ici, ils sont gentils mais n'hésitent pas à boire le sang humain, ouf).
Le monde des Royaumes d'Hiver est un peu simple mais la religion est plutôt interessante : une déesse avec plusieurs incarnations et qui sollicite les héros. On verra pour la suite...
En revanche, les personnages sont bien classiques. le protagoniste malgré son don de nécromancien, est le profil type du héros de fantasy, tout gentil, valeureux, qui doit apprendre sur ses talents blabla... ses compagnons sont les amis de service, le grand séducteur, le blagueur insolent, ainsi que la jolie princesse souvent l'élue qui doit tomber amoureuse du héros... idem pour le méchant, Jared, qui a tous les défauts du méchant. A la limite, son conseiller diabolique Arontala est un peu plus consistant, plus mystérieux, qui cache des secrets...
Ensuite, le rythme de l'histoire est problématique : si les premiers chapitres sont prenants et plein d'actions, les autres sont plutôt plats malgré les interactions avec les spectres, il faut attendre la fin du livre pour que ça redémarre.
Quant au style, il est fluide, avec quelques jolis phrases même si ça ne vaut pas le style de G.R.R Martin.
En résumé, un bon livre de fantasy avec quelques superbes idées mais très classique et qui ne casse pas trois pattes de canard. Je vais continuer la saga pour voir si cela s'améliore et surtout voir si les fantômes resteront le thème principal.
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Très bon livre en général, j'ai beaucoup aimé l'histoire qui est plutôt originale.
Seuls bémol, l'écriture et le déroulement de l'histoire.
J'ai trouvé l'écriture assez brouillon, désordonnée. Il y a des mini ellipses temporaires, on passe d'une situation à l'autre sans aucun préambule, les personnages disparaissent avec une phrase pour expliquer ce qui c'est passé et on passe de nouveau à autre chose comme s'ils n'avaient jamais exister... Bref, y'a pas mal de bizarreries dans l'écriture. Après si ca viens de l'auteur ou de la traduction je sais pas.
Pour ce qui est du déroulement de l'histoire, je dois dire que j'ai eu un peu de mal. L'action commence dès les premières pages du livre, on est en plein coeur d'un coup d'état. Pendant environs 150 pages, l'histoire file bon train, pis d'un coup plus rien. L'histoire stagne. Y'a bien quelques événements qui nous font sortir de la monotonie, mais rien d'extraordinaire. Et ca pendant 150 ou 200 pages. Puis tout à coup, un brusque revirement de situation fais qu'on est de nouveau plongé dans le feu de l'action. C'est vraiment très désordonné.
Sinon, pour passer au coté positif, j'ai beaucoup aimé les personnages, avec un gros coup de coeur pour Vahanian le mercenaire. On a droit à quelques répliques bien placées. Même si on ne peu pas vraiment qualifié ca d'humour à proprement parler, on en a tout de même le sourire aux lèvres.
Pour résumer, c'est un livre que je conseille malgré un style d'écriture qui demande une bonne concentration si on ne veux pas perdre le fil de l'histoire.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Sotérius sourit en ouvrant son sac. Deux énormes et lourds rouleaux de corde tombèrent au sol. Comme le capitaine de la garde préparait le tout. Tris reconnut deux harnais d'escalade constitués de sangles et de boucles de cuir. Sotérius se contorsionna pour enfiler l'un d'entre eux et lui tendit l'autre.
-Vous voulez bien me donner un coup de main ? demanda-t-il.
-Et maintenant ? s'enquit Carrovet, sceptique. Les hommes ne sont pas censés marcher sur les murs comme des mouches.
-Au pays de mon père, tout le monde descend contre les parois de cette manière, expliqua Sotérius.
-Tout le monde ? le taquina Tris.
-Bon d'accord, seulement les gens des montagnes, et parce que les pentes sont tellement raides, que, sinon, ils ne pourraient aller nulle part. Mais les montagnards sont très nombreux, chez nous, et il y a beaucoup de falaises, donc presque tout le monde, oui ! répliqua Sotérius. Aidez-moi à fixer ça avant que nous nous fassions prendre. Si je dois encore me faire remonter les bretelles par Zachar, je veux que ce soit mérité !
-Tu as de bien curieux passe-temps, murmura Carrovet en serrant la corde autour de son piton.
-De la part d'un adulte qui gagne sa vie en fabriquant des fantômes avec de la fumée, je prends ça pour un compliment, rétorqua Sotérius.
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_Soyez prudent, mon prince,le mit en garde le fantôme. Cette nuit un grand danger vous menace.
Derrière les fenêtres à meneaux, Martris Drayke entendait la foule animée,en ce soir de réjouissances.La lumière des torches brillait à travers les vitres, et les personnages costumés dansaient, chantaient et sifflotaient au pied de la tour de château. Vêtus selon les quatres faces de la Déesse Unique, la Dame vénérée par tout Margolan, les festivaliers étaient attroupés derrière une image de la Croulante Mère, beaucoup plus résolus, en ce jour de Fête des Disparus, à étancher leur soif de bière qu'à commémorer leurs morts.
_Que dois-je craindre ?
Tris reporta son attention sur son visiteur spectral. Les fantômes du palais de Shekerishet étaient si nombreux qu'il ne parvenait pas à se rappeler s'il avait déja croisé celui-ci. C'était une homme au visage fin et aux paupières lourdes,et son costume ancien laissait deviner qu'il avait appartenu à la cour une centaine d'années auparavant.
Le spectre vacilla et essaya d'en dire plus, mais il ne réussit à produire aucun son.
Tris se pencha vers lui. A cet instant plus que jamais le fantôme aurait dû être aisément visible. En effet,à l'occasion de Revenante, comme était communément appelée la fête du moment, les esprits circulaient librement et même les sceptiques ne pouvaient refuser de les voirs. Les spectres du palais étaient les amis de Tris depuis son enfance, bien avant qu'il découvre que tout le monde ne pouvait pas distinguer aussi facilement ses compagnons incorporels.
_Les esprits...bannis, réussit à dire le fantôme en disparaissant.Attention...les Happeur d'Ames.
Tris dut se concentrer pour entendre les derniers mots du revenant,qui disparut complètement. Médusé ,il s'accroupit, raclant le dur sol de pierre avec son épée. Un coup à la porte lui fit presque perdre l'équilibre.
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-Alors vous avez trouvé un professeur. Soyer prêt à l'aube. Manquez un seul jour, et la transaction est annulée.
Tris hocha la tête, et son estomac se serra.
-Marché conclu.
-Maintenant, laissez-moi dormir un peu, d'accord ?
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Il regarda de nouveau dehors, s'efforçant de calmer son cœur battant. Les vivants, il pouvait les maîtriser, mais les morts, c'était un tout autre problème.
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