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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782251771724
327 pages
Les Belles Lettres (03/04/2003)
3.42/5   13 notes
Résumé :
Un ancien criminel de guerre nazi est retrouvé par hasard en Suède. Médecin dans un camp de concentration, il est responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes : hommes, femmes, enfants...

Un sénateur américain au passé trouble se porte candidat à la présidence des États-Unis. Il est prêt à tout, même au meurtre, pour satisfaire ses ambitions.

Un petit garçon de neuf ans, parti à la chasse au trésor dans les bois de la prop... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'adore l'écriture de Graham Masterton et je retrouve un peu l'univers de mon auteur que j'apprécie beaucoup. C'est un thriller centré sur l'épidémie, sur la politique et sur l'espionnage. Je prends mon temps pour lire car il possède beaucoup de personnages et on voyage dans plusieurs endroits à la fois.

« Tandis qu'il s'éloignait, Humphrey se demanda si ce ne serait pas une bonne idée de continuer de marcher vers les bois et de laisser Bill se débrouiller tout seul avec Hermann. le seul ennui, c'est que Humphrey était plus vieux qu'il ne l'avait été. Il était beaucoup plus sensible au froid, et en outre, il ne savait absolument pas où il était. On retrouverait probablement son corps gelé et recouvert de neige dans trois semaines, et le révérend Johnson aurait une nouvelle occasion de dépeindre la mort comme « une brume de ténèbres éternelles ».

Je me suis laissé transporter par l'histoire, l'action est présente et tu es toujours curieuse de savoir ce qui va arriver à tes personnages que tu affectionnes. Les protagonistes sont bien construits et les sujets sont bien exploités. Je n'oublierai pas mon personnage préféré Humphrey et j'aime bien aussi Edmond et Oscar.

« Edmond ne dormit pas cette nuit-là. Il regardait par la fenêtre vers la gare de triage de la ligne Boston & Maine lorsque le ciel commença à perdre son obscurité, telle de l'encre enlevée sur une étoffe, puis la lumière du jour apparut. À 6h30, il prit une douche et se rasa. À sept heures, il prit son petit déjeuner au restaurant du motel et lut le Concord Journal. En page 3, sur la gauche, il y avait un article : « Toute une famille découverte morte dans Hazen Drive. » Edmond lut l'article deux fois, puis il replia le journal et but son café ».

On doit être attentif car il faut faire des liens et en plus je trouve que les chapitres sont souvent longs. J'arrive à bien suivre et ça ne gâche pas ma lecture. Je considère que la fin est un peu rapide et ça laisse place à l'imaginaire.

« Natalia survécut en agissant rapidement. Au lieu de retourner dans sa chambre pour prendre son sac de voyage, elle sortit immédiatement par la porte d'entrée, traversa la cour pavée de galets, montra dans sa Zephyr de location et franchit les grilles de la maison de Reynard dans un crissement de pneus. L'un des hommes chargés de la sécurité rapprochée de Reynard était posté à l'entrée, mais Dick Elmwood n'avait pas encore eu le temps de le prévenir. Il sourit à Natalia et la salua de la main comme elle passait à sa hauteur à toute vitesse ».

J'en ressors très satisfaite dans l'ensemble. On peut donc lire le beau billet de ma lectrice NicolaK et je remercie mes amis de nos échanges autour de nos livres. C'est une très bonne lecture et je conseille certainement même aux lecteurs qui veulent découvrir un auteur talentueux qui est Graham Masterton.

Siabelle
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Loin de ses mythologies exotiques habituelles, Graham Masterton a concocté avec Condor un thriller qui renoue avec des thèmes déjà abordés : une épidémie foudroyante (La Mort noire) et la corruption politique (Famine).
Cette fois donc, pas d'éléments fantastiques et les fans de l'auteur ont pu s'en trouver frustrés. Personnellement, bien entendu, j'ai adoré, car le récit est néanmoins dense et rythmé et moi qui aime bien les thrillers scientifiques ou médicaux, ainsi que les histoires de corruption, j'ai passé un très bon moment.
Plusieurs histoires se recoupent et nous les suivons les unes après les autres jusqu'à ce qu'elles se rejoignent de manière magistrale, comme sait si bien le faire l'auteur qui manipule les lecteurs à sa guise.
Un roman que je conseille fortement à tout amateur du genre.
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Graham Masterton qui excelle dans les récits d'horreur, écrit de temps à autre des thrillers. Nous sommes tous d'accord pour dire que dans ce genre, ce n'est pas terrible. « Condor » est l'un de cela. Pas jouasse, mais d'une écriture fluide et facile à lire.
J'ai aimé le début qui m'a rappelé un peu mon enfance. Avec mon copain on partait en vélo explorer et d'inventer des histoires. Et puis, le soufflé retombe. Si la partie en Suède est plutôt bonne et très dynamique, il n'en'ait rien en ce qui concerne celle avec le politicard. Sur ce dernier, Graham Masterton en a fait un personnage stéréotypé, phallocrate, imbu de sa personne, un clone de Donald Trump, mais côté démocrate. Pour le coup, ce n'est pas du tout passionnant, c'est très lent. Heureusement que ce qui se passe en Scandinavie est captivant.
L'idée de l'épidémie est bien moins exploitée que dans « La mort noire ». J'ai bien mieux apprécié les cent dernières pages.v
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Malgré un postulat de départ fort ingénieux, (un "super-virus" élaboré par les nazis frappant les Etats-Unis plus de 40 ans après la fin des conflits), ce roman s'essouffle trop vite. L'intrigue, tantôt balbutiante, tantôt longuette, est également marquée par certains protagonistes convenus et stéréotypés. J'étais curieux de lire un thriller de cet auteur coutumier de l'horreur, et bien la curiosité reste décidément un vilain défaut (vous le comprendrez si vous parcourez les premières pages de cet ouvrage).
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Un début de roman haletant, comme sait les faire G. MASTERTON. le problème, c'est que l'auteur semble s'essouffler rapidement et on a vite l'impression qu'il avait abattu toutes ses cartes et que rien de vraiment nouveau va arriver. On se perd donc dans une action qui a du mal à rebondir.
Vraiment dommage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
– Il faut reconnaître que ces vieux nazis ont du goût, chuchota Bill. Ils aiment les œuvres d’art, ils aiment la bonne musique, et ils aiment les bons vins.
– Je pense que nous ne devrions pas oublier qu’ils aimaient également massacrer des gens, fit remarquer Humphrey.
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Videos de Graham Masterton (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graham Masterton
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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