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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782265076846
224 pages
Fleuve Editions (04/12/2003)
2.97/5   72 notes
Résumé :
Représentante en produits de beauté, Bonnie Winter exerce un second métier pour lequel les concurrents ne se bousculent guère. Elle dirige en effet une petite entreprise de nettoyage très spécialisée : avec trois employées, elle remet en état maisons et appartements où ont eu lieu des morts violentes...

Sur plusieurs scènes de meurtres particulièrement sanglants, Bonnie remarque d'étranges chenilles, quelle montre à un entomologiste. Celui-ci lui rév... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai eu une grosse déception avec mon livre précédent, le lâchant au bout de cinquante pages. Pour remédier à cela, quoi de mieux qu'un petit Masterton pour rebondir et reprendre goût à la lecture ? Petit est le qualificatif qui lui convient. Déjà c'est un court roman, environ deux-cents pages. Ensuite, l'histoire se concentre uniquement sur Bonnie avec de très courts chapitres. Mais dites donc ? Cela me rappelle quelque chose. Oui, l'insignifiant « Corbeau ». Les deux livres ont beaucoup de points communs. À commencer par la date de parution, deux ans les séparent – dans les années 2000 où l'auteur semble avoir perdu sa plume, ce qu'il faisait sa force, abandonnant le fantastique et l'horreur pour se consacrer au suspens (thriller). Sacrilège ! Voir tomber aussi bas le Maître de l'horreur, me rend malade. Continuons le jeu des ressemblances. Ensuite, ce sont deux femmes qui sont les personnages principaux et de plus, elles travaillent toutes deux en relations avec la police.
J'avoue que si je n'avais pas lu « Corbeau » avant, j'aurai pu me demander si c'était vraiment Graham Masterton, le Maître de l'horreur, qui avait écrit ce bouquin. Rien de se qu'il faisait sa force ne se retrouve ici, un Masterton trop soft, quasi censuré. Pire que cela, l'auteur ajoute des pages inutiles comme la recette du poulet à la mexicaine, la commande à un restaurant avec le nombre de calories.,…
Mouais, mais tout n'est pas mauvais, c'est juste que quand je lis un Masterton, je veux lire du Masterton et donc retrouver une folie pur à son imaginaire. L'histoire se lit facilement, l'écriture est simple, les pages s'enchaînent aisément, le récit est court et l'auteur distille quelques phrases humoristique de temps à autres.
Pourtant plus le livre avance et plus, une gêne s'installe. On découvre l'évolution psychologique de Bonnie, démontrant les situations d'humiliations. En parallèle, l'auteur nous narre quelques passages morbides sans aller plus loin.
Ce livre est bien mieux construit et plus intéressant que l'insipide « Corbeau ». Il n'en reste pas moins en deçà de ce qu'il nous propose habituellement. Une mutation dans son écriture qui s'est opéré. Cela dit, je reste toutefois convaincu que ce court roman n'est pas mauvais, il est juste différent. Après avoir tourné la dernière page, je me pose toujours des questions. Une réussite donc, puisque c'était ce que voulait l'écossais.
Mieux vaut se tourner vers les romans de son apogée que de lire ces récentes parutions.
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Dans les papillons du mal, c'est une déesse aztèque qui fait des siennes.
Bonnie, représentante en cosmétiques et nettoyeuse de scènes de crime va découvrir des meurtres de plus en plus brutaux, ainsi que des chenilles sur les lieux.Selon une croyance mexicaine, ces chenilles seraient l'incarnation d'une cruelle déesse aztèque : Itzpapalotl.
Pour exercer sa vengeance, Itzpapalotl rendait les gens fous et les amenait à tuer leurs proches.
Roman percutant, mêlant habilement époque actuelle et légendes ancestrales, Graham Masterton a encore frappé.
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Avec une envie de lire un bon thriller horrifique, je me suis précipitée sur cet auteur qui jusqu'à présent ne m'avait nullement déçue. Hé bien que de déception avec ce roman. Des personnages plats et sans saveurs, un mystère sans aucune addictivite, pas d'action durant les 3/4 du livre. J'espère que les prochains romans du même auteur sauront remonter ce niveau ....
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Ça faisait longtemps que je n'avais plus lu un ouvrage de celui sur je peux appeler mon écrivain préféré, et je dois dire qu'il m'avait manqué !

J'avais vraiment besoin de me changer les idées aujourd'hui, de me vider l'esprit. Et ce livre m'y a aidé. Lu en quelques heures, parsemées de frissons d'horreur mais aussi de sourires tendres envers les divers personnages.

Le récit développé ici suit une femme mariée, mère d'un garçon, qui cumule deux emplois pour compenser l'absence de travail d'un mari qui n'inspire pas vraiment de bons sentiments : buveur, grossier, raciste et sans volonté. A ses côtés, Bonnie, sa femme, est représentante pour des produits de beauté et gère une entreprise de nettoyage de scènes de crime.
L'auteur parvient ici à survoler tous les défauts ou presque de l'être humain en seulement 200 pages, sans donner l'impression de faire une simple énumération ou une récrimination des mauvais côtés de nos semblables.
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On dit que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes.
(Je ne veux pas dire que l'auteur est vieux bien sûr)
Les papillons du mal date de 2000, paru sous le titre original Trauma.
Bien que le personnage de Bonnie soit fort sympathique, on a du mal à vraiment se la représenter.
On a vite l'impression de tourner en rond, les scènes de crimes à nettoyer se succédant.
Arrivée au ¾ du roman, je découvre enfin ces fameux papillons et parvenue à la fin, on se dit « tout ça pour ça » ?
Il ne reste pas moins que le roman est agréable à lire, court. Il manque cruellement de rythme à mon avis et aurait mérité d'être plus développé dans sa dernière partie.
Il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Le résumé :
Bonnie, outre son boulot dans une boite de cosmétique, boucle les fins de mois come nettoyeuse de scènes de crimes.
Son mari est au chômage et son fils commence à mal tourner. Son couple bat de l'aile.
Au cours des ses interventions sur des scènes de crimes, elle ramasse des chenilles et des chrysalides étranges.
Un entomologiste lui apprend alors que ces larves et chenilles sont celles d'un papillon, auréolé d'une légende mexicaine.
Bonnie va alors vouloir trouver le lien qui relie ces différents drames et pourquoi ces larves d'un papillon inexistant en Californie, se retrouvent sur toutes ses scènes de crimes.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Duke appelait toujours la chambre de Ray « le Pétodrome ». Elle l'entendait presque. « Les gosses, aujourd'hui, tu sais pourquoi ils pètent autant ? C'est à cause de la nourriture. Tous ces putains de légumes verts. Comment peuvent-ils appeler ça une nourriture saine alors qu'elle vous asphyxie quasiment ? »
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Mais on ne peut pas empêcher les garçons de se conduire en garçon, n'est-ce pas ? Je n'arrêtais pas de me battre à l'école. Les autres gosses m'appelaient le Cafard, ils s'asseyaient sur ma tête et pétaient dans mon oreille. C'est étonnant que je ne sois pas devenu sourd ! (p. 89)
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- "Mais elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin.
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses :
L'espace d'un matin."

~ François de Malherbe ~
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-Que faisaient les gens pour chasser Itzpapalotl?
-Habituellement, ils immolaient des gens ,ils leur arrachaient le cœur et il chantaient un chant flatteur à l'intention d'Itzpapalotl, l'appelant leur mère et leur protectrice.
-Et ça marchait?
-D'après les idéogrammes , oui.
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- "Comment des gens pouvaient s'aimer, sachant à quel point ils étaient périssables, et à quoi ils ressemblaient vraiment à l'intérieur."
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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