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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne suis pas friande de littérature du genre horreur mais j'ai voulu tenter ce roman et je n'ai pas été déçu.
Si c'est un des plus mauvais romans de cet auteur,qu'est ce que le meilleur de ses romans doit donner?
J'ai vraiment tout de suite accroché a l'histoire qui n'a plus voulu me laisser tranquille. Des que je posais le livre,il se rappelait a moi !
L'écriture est fluide,facile a comprendre.
Je le conseille a tout amateur du genre !
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La maison des damnés... un des meilleurs livres que j'ai lus !
Certes le thème de la maison hantée n'est pas révolutionnaire mais la façon dont Matheson nous raconte l'histoire est géniale. le roman ne fait pas peur, mais l'intrigue est excellente : le sceptique et le medium confrontant leurs points de vue sur les "fantômes" de la maison Belasco.
seul reproche : le livre n'est pas assez long !
je le recommande vivement.
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Une merveille, un tourbillon de corruption qui vous entraîne dans une intrigue sans espoir. Les portes et les fenêtres sont closes sur un groupe de volontaires, bien décidés à prouver que l'horreur des événements passés, qui imprègne les murs de la Maison des Damnés, n'est pas la seule coupable de la réputation sinistre de ces lieux maudits par le malheur et la dépravation... J'ai dévoré ce roman, qui vous immerge jusqu'au menton dans sa trame et ne consent à vous en libèrer que lorsque vos yeux se porteront vers le point final. Une excellente découverte, pour mon premier Matheson. Attention, cette petite bombe de papier peut heurter la sensibilité de certaines personnes par ses scènes explicite, notamment d'un point de vue sexuel...
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Ce livre mérite sa réputation de chef d'oeuvre. Beaucoup de plaisir à lire (dévorer) de À à Z. Cette histoire n'a pas vieilli, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer vu la date d'écriture. Dès le début on entre dans le vif du sujet. C'est direct, droit au but. Pas de blabla. Super.
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top!!!!!
5 étoiles les yeux (presques) fermés (car il faut encore pouvoir lire). Lu en presque une traite tellement il m'a été difficile de me détacher de cette histoire totalement addictive. Ambiance sombre et gothique à souhait, personnages riches et attachants malgré leurs défauts bien campés, tout est dans l'ambiance même si certains éléments sont terrifiants. Fan de roman gothico-fantastique, j'ai été réellement conquise, tant par l'atmosphère qui se dégage de ce roman, que par l'histoire en elle-même et l'écriture fluide et limpide de son auteur. Une pépite que je recommande à tous les amateurs du genre. Aucun temps mort, une plongée immédiate dans les mots et l'histoire. Bravo!
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Une construction infernale pour un public averti. Matheson est un maître du suspense. J'ai été bluffé par un vieux livre de poche qui ne paye pas de mine avec ses pages jaunies et une couverture « vintage » qui représente un candélabre volant dans un salon.

Et je me suis surpris à frissonner - alors qu'il faisait très chaud - comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. De là à se retrouver inquiet, à guetter les sons du dehors et à l'intérieur, il n'y a qu'un pas que j'ai allègrement franchi !

L'ambiance m'a rappelé des films d'épouvante de Dario Argento et des scènes de « L'exorciste » me sont revenues spontanément pour illustrer certaines pages.
"L'exorciste" fut la référence lors de mon adolescence en matière d'horreur .

Sans trop dévoiler l'histoire, il est question de savoir s'il y a une vie après la mort. C'est la mission commandée par un vieux milliardaire à quatre personnes payées 100 000 dollars la semaine. le lieu des investigations est une maison immense des années 1920 considérée comme hantée.

Un thème digne d'intérêt et prometteur. Mais je me suis méfié au départ de la mise en place un peu rapide et tirée par les cheveux. Car deux éléments initiaux m'ont paru un peu fantaisistes.
Dans l'équipe il y a un scientifique Lionel Barrett, un sceptique sur la question qui est chargé de nombreux appareils de mesures mais aussi de sa pauvre femme Edith qui est une trouillarde patentée! Et elle, on ne sait vraiment pas pourquoi elle est là.
Avec ce couple, on trouve deux autres personnes aux profils plus adaptés : une spirite du nom de Florence Tanner qui a pour mission d'appeler les esprits de la maison et Ben Fischer, un médium rescapé de la première exploration des lieux 30 ans auparavant.
Avec la présence incongrue de la femme de Barrett j'ai aussi trouvé étonnant que deux domestiques s'occupent quotidiennement de la maison (apporter la nourriture et mettre des draps propres) sans que cela ne les trouble davantage alors qu'un grand danger est censé menacé toute personne pénétrant dans la maison !
A part cela, j'ai été agréablement surpris par le rythme des événements et surtout par leur intensité. On ne lâche plus le livre avant la fin mais achevons les présentations.

Le cinquième personnage du roman est bien sûr la maison et son cadre exceptionnel avec vue éventuelle (si vous cassez les parpaings mis aux fenêtres) sur un marécage dégageant tout ce qu'il y a de meilleur pour dégager les voies respiratoires. Le tout présentant de nombreux intérêts initiés par l'ancien maître de maison Emeric Bellasco, maintenant décédé, que le lecteur, mis en position d'observateur critique, va apprendre à connaître s'il arrive au bout.

Quant à la question initiale « y a-t-il une vie après la mort ? » vous trouverez quelques éléments de réponses dans ce livre effrayant mais plus cérébral qu'il n'y paraît.
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un livre qui vous prend au tripes , une atmosphere de cauchemar, une série d'événement a glacer le sang ,une lecture ou l'on plonge et d'ou ne s'extrait pas indemne. un livre ou l'on est comme aspirer dedans, et que l'on ne peux pas quitter tant les protagonistes vous touches au plus profonds de votre être

un bijou du genre !
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Deutsch, richissime vieillard sur le point de mourir d'une longue maladie, ne veut pas partir sans savoir ce qu'il y a après la mort ; pour cela il fait appel à un parapsychologue et physicien de renom, Lionel Barrett, pour aller trouver les réponses dans une maison réputée pour son lourd passé : La Maison des Damnés.
Accompagné de sa femme et de deux spirites, le Professeur Barrett n'a qu'une semaine pour apporter des réponses à Deutsch, une très jolie somme leur sera distribuée à la fin de cette semaine.
Le Professeur Barrett compte bien mettre à profit cette semaine dans cette maison réputée tueuse pour prouver que tout ceci peut être expliqué scientifiquement ; ainsi, il va apporter sur le site maudit une machine de son invention qui prouvera aux esprits les plus évaporés que la science apportera toutes les réponses aux questions les plus mystiques fussent-elles. C'est sans compter sur ce qui occupe la Maison des Damnés

Connaissant et appréciant énormément ce regretté auteur depuis de nombreuses années, je savais qu'on allait aller droit au but, à savoir la peur viscérale de l'inconnu, le détournement de toutes nos croyances pour les retourner, les triturer, jusqu'à nous mettre des doutes sur des bases acquises depuis des années. Car c'est ainsi que Richard Matheson travaillait ; insidieusement, sournoisement, se servant de ses connaissances pointues de l'irréel, de la psychologie de l'être humain, du monde des esprits ; il manie le mot et le verbe d'habile façon, en donnant suffisamment de références à des faits réels pour nous mettre encore plus de pression, faire monter le doute. Il avait un talent certain pour vous aider à vous imprégner des lieux, et cette maison des damnés devient assez vite notre piège, comme elle devient celui des personnages de ce roman horrifique.

Vous n'êtes pas spectateurs en lisant ce bouquin, tout au plus l'êtes vous pendant le premier chapitre ; mais dès que l'équipe qui va devoir assainir la maison pénètre ce lieu maudit, vous devenez à votre tour acteurs de cette plongée aux enfers. Et croyez moi, la plongée est violente ; malsaine, hystérique ; certes il s'agit d'une commune histoire de maison hantée ; mais il serait réducteur de ne voir dans ce roman qu'une énième histoire de fantômes, car le génie Matheson savait ménager son suspense à tel point qu'il arrivait par bien des fois de se retrouver avec l'espoir d'avoir trouvé la solution et de penser pouvoir souffler pour se retrouver dans les minutes suivantes en proie au doute, à l'abrutissement total, désarçonnés par le nouveau contre-pied infligé par l'auteur.

A défaut de savoir où il voulait nous conduire, si ce n'est nous faire franchir les portes des enfers, on subit les attaques dont sont victimes les acteurs de ce roman ; oui, je précise bien acteur car Richard Matheson avait cette facilité à nous faire "voir" les protagonistes de ses romans. On ne les imagine pas, on les voit, puisqu'on ne suit pas une histoire, on la subit, on la vit, tentant comme les personnages d'en sortir indemnes… ou tout du moins pas trop mutilés.
Ce bouquin ne s'adressera donc pas aux âmes sensibles et encore moins aux plus jeunes ; parler des enfers est une chose ; le vivre en est une autre, et les manifestations qui se produisent dans cette maison sont dignes des plus folles nuits de Satan ; orgiaques, mutilantes et avilissantes, ces réminiscences d'un passé qui se manifeste aux yeux et au psyché des personnages ne peut laisser indifférent.

Pourtant, malgré la dureté de certaines scènes que l'on finit par voir nous aussi, on est accroché par le style narratif de l'auteur ; comme je l'ai précisé plus avant dans cet avis, pas de langage trop compliqué, pas de phrases pompeuses ; les mots sont simples mais incisifs, marquant d'avantage qu'un pamphlet pseudo scientifique comme aiment à s'en enorgueillir certains auteurs, qui noient de fait leurs oeuvres sous des termes pompeux, ne faisant que produire une oeuvre indigeste au possible. Les seuls termes techniques employés par l'auteur sont clairement expliqués et mis en situation de façon à nous permettre rapidement d'identifier ce qui vient d'être expliqué. Rien de plus explicite que d'expliquer par l'exemple.

Ce roman de quelques 340 pages destiné à un public averti se dévore très facilement, à condition d'entrer dans l'univers horrifique de l'auteur.J'ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire où les nerfs sont parfois mis à rude épreuve.
Si le coeur vous en dit, cette maison des damnés ne demande qu'à faire d'autres victimes ; il y a fort à parier pour que je le relise un jour…
Je ne vous ai pas trop raconté l'histoire pour ne pas vous dévoiler les nombreuses intrigues et rebondissements qui sont les lignes conductrices des ce roman ; j'espère simplement avoir réussi à vous donner envie de lire cet ouvrage, une nuit bien sombre par exemple…non ? Frissons 100% garantis. Un pur chef-d'oeuvre Mathesonien que je recommande vivement aux amateurs de l'angoisse et du fantastique.
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J'ai exhumé (Ha ! Ha !) La maison des damnés des rayons les plus anciens de ma bibliothèque. Un roman âgé de 46 ans, paru en France l'année de la mort de Georges Pompidou et de l'élection de VGE, de quoi vous foutre définitivement la trouille.
A l'époque, ce livre m'impressionna. Heureusement ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il faut dire que j'ai pris moi aussi 46 années de plus. Une paille. Les pages du livre ont jaunies, mes cheveux blanchis.
Ce n'est pas le meilleur des Matheson, mais je l'ai relu avec plaisir. L'auteur est loin de la conclusion de L'homme qui rétrécit dans laquelle il fait dire au héros que quelle que soit sa taille, il trouvera toujours un univers à sa mesure et ne disparaitra jamais. Il est encore plus loin des méditations philosophiques de Je suis une légende.
Le thème de la Maison des damnés est hyper classique :
Rolf Rudolf Deutsch, « quatre-vingt-sept ans, chauve et squelettique », mais milliardaire. Sur le point de mourir, il confie une mission au Docteur Lionel Barrett, un éminent spécialiste de parapsychologie :
Ce dernier doit démontrer si la vie après la mort existe ou non. Pour cela, l'excentrique vieillard l'envoie « dans le seul endroit au monde où, à ma connaissance, on n'a pas démontré le contraire. La Maison Belasco, dans le Maine. »
Il touchera 100 000 dollars pour ce « travail », qui devra durer une semaine - entre le 18 et le 25 décembre 1970 - et sera accompagné de Florence Tanner, une spirite, et de Benjamin Fischer, un médium, le seul à être sorti indemne d'un séjour dans la Maison Belasco en 1940.
Le roman traite de l'huis-clos entre les personnages et la maison. Aux trois spécialistes s'ajoute Edith, la femme de Barrett.
Ma nouvelle lecture du roman m'a fait découvrir un aspect du livre que j'avais complètement oublié ou occulté. Emeric Belasco, le constructeur de la fameuse maison en 1926, la destinait à « ce qu'il appelait les « Journées de Profanation » : vingt-quatre heures de démence et d'orgies ininterrompues. Il s'efforça de réaliser minutieusement ce que Sade avait imaginé dans les cent vingt journées de Sodome. Il fit venir des monstres du monde entier pour les mêler à ses invités : bossus, nains, hermaphrodites, caricatures humaines de toute sorte. »
La maison est pleine des souvenirs de ces bacchanales et de leurs acteurs, qui diffusent toujours, leurs énergies nocives et, selon les thèses de Barrett, « n'importe quelle forme d'énergie peut être annihilée. »
Au-delà des apparitions monstrueuses de zombies, qui en fait sont limitées, l'influence des énergies de la maison va polluer les relations entre les Barrett, Florence Tanner et Benjamin Fischer.
L'aura des fantasmes que Belasco réalisa dans la maison va réduire à néant les fragiles barrières que les quatre « explorateurs » ont érigées pour se protéger de leurs propres pulsions. Edith et Lionel Barrett n'ont jamais fait l'amour. Florence Tanner, ancienne actrice de Hollywood s'est réfugiée dans la religion après la mort de son frère. Benjamin Fischer a renoncé à son don de médium et fuit la réalité depuis ce jour de 1940 où il fut le seul survivant de la maison Belasco.
La maison va les pousser dans leurs retranchements :
« Edith trébucha contre la table, grimpa lascivement dessus et enleva sa jupe avec rage.
- Qu'est-ce qui t'arrive, bébé rose ? Jamais baisé une femme ?
D'un geste brusque, elle tira son sweater et en fit sauter les boutons. Ecartant les bords du pull, elle défit son soutien-gorge par-devant et fit jaillir ses seins en les serrant convulsivement dans ses doigts, le visage éclaire par une furieuse dérision. »
« Edith s'agenouilla devant elle et sa langue lui pénétra le vagin comme un dard. Florence avait la langue pendante.
(…)
- Je veux baiser ! hurla-t-elle.
- Résiste, Florence !
- Je veux baiser ! Je veux baiser ! »
Le couple Barrett se délite :
« - Affaire classée dit Barrett.
- Non, répondit-elle en secouant la tête.
- S'il y a… des choses en suspens, nous en discuterons à la maison.
A la maison, pensa-t-elle. Elle n'avait jamais entendu de phrase qui impliquât une réalité aussi impossible. »
Plus que de roman « d'horreur », je qualifierai la Maison des damnés de roman psychologique qui traite des différentes façons d'échapper à sa propre réalité.
Du moins, est-ce l'impression qu'il m'a laissé lors de cette nouvelle lecture.
Pour conclure, je citerai l'incipit du roman, dans le plus pur style mathesonien :
« Depuis 5 heures, ce matin-là, il pleuvait à verse. Un temps à la Brontë, pensa le Dr Barrette en réprimant un sourire. Tout lui donnait l'impression d'être un personnage sorti d'un roman noir à la mode : la pluie battante, le froid, les deux heures de trajet depuis Manhattan dans l'une des longues limousines noires de Deutsch, aux sièges capitonnées de cuir. »

Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Une histoire de maison hanté, thème déjà traité avec plus ou moins de bonheur dans la littérature fantastique.

Mais celle-ci est différente sur un point, elle confronte des protagonistes "incarnant" une idée du phénomène -légendaire ou non- fantômes et hantises.
Certains y croient de façon différentes, rationnelle ou mystique, d'autres y sont indifférents.

N'empêche que ça reste un roman d'épouvante, écrit dans le but de maintenir un certain suspense, et l'auteur y parvient parfaitement.
La maison peut-être la plus hantée à mon avis. À lire si on aime ce genre; une référence.
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