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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un postulat de départ on ne peut plus simple: une maison réputée hantée, et une équipe d'investigateurs qui devra passer une nuit entière entre ses quatre murs. Seulement, la maison Belasco est réellement hantée...
Rares sont les romans qui m'ont réellement fait peur, et j'ai fini le bouquin au rythme nocturne de mes battements de coeur. Matheson prouve encore que c'est un grand conteur, qui maitrise l'art du récit. Un incontournable du roman d'horreur.
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Je vous parle aujourd'hui de la maison des damnés de Richard Matheson aux éditions J'ai lu, un livre qu'on me conseille de lire depuis très longtemps.

Alors ça n'a pas été un coup de coeur mais c'est vraiment une excellente histoire à découvrir, un récit ou s'affronte la science et le paranormal avec des rebondissements qui donnent envie d'en savoir beaucoup plus. J'ai trouvé que c'était franchement très intéressant à lire, je comprends maintenant le nombre d'avis dithyrambique que j'ai pu lire auparavant. J'étais franchement obsédée de savoir qui avait raison entre le scientifique Lionel Barret ou la spirite Florence Tanner et je dois dire que la conclusion finale ne m'a pas déçue. J'ai beaucoup aimé également le personnage de Fisher (l'ancien médium).

Les scènes sont tellement visuelles, que j'avais l'impression de regarder un film et c'était très agréable cela m'a d'ailleurs fait penser au film l'exorciste par moment. L'atmosphère anxiogène et horrifique était topissime dans la maison Belasko dite la maison des damnés. On ne sait pas en tournant les pages de ce livre ce qu'il peut se cacher dans chaque recoin, dans chaques couloirs ou alors est-ce peut-être des phénomènes totalement expliqués par la science ?!

Franchement je n'ai rien a dire de mauvais sur ce livre, il a été addictif du début à la fin, original malgré un thème repris à maintes reprises et très riche dans sa construction. Une lecture à lire au moins une fois.

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"20 000 dollars à celui qui réussira à tenir 10 heures dans McKamey Manor de Summertown !"

Ceci n'est pas une fiction, mais une authentique publicité pour une attraction dans le Tennessee, destinée, paraît-il, aux vrais durs. D'ailleurs, le propriétaire Russ McKamey peut-être rudement fier de son manoir hanté, car jusqu'à présent personne n'a réussi à relever le défi. Si ça vous tente...
Personnellement, je prendrais mes jambes à mon cou au premier craquement du plancher, mais au fond je dois avoir "quelque chose de Tennessee" (comme nous tous ?), car j'adore les histoires de maisons hantées.
Vous pourriez me dire qu'elles se ressemblent toutes, mais ce ne serait pas tout à fait vrai. Les fantômes et les apparitions peuvent être terriblement réels comme chez Bulwer-Lytton ou chez Dickens, Benson, Masterton et tant d'autres, ou encore provenir tout simplement de votre propre esprit malade. Et c'est encore mieux quand le lecteur n'arrive pas à trancher : c'est pour cela que les livres comme "Le Tour d'écrou" de James, le fameux Hill House de Jackson ou même "Le Horla" De Maupassant sont de véritables tours de force qu'on peut relire à l'infini.

La "maison Belasco" de Matheson tombe plutôt dans la première catégorie, et tout comme pour celle de Summertown, au début de l'histoire il y a une promesse de récompense pécuniaire.
Un richissime excentrique sur le point de mourir veut tout savoir sur la survivance des esprits... c'est toujours rassurant de savoir "où on va", quitte à débourser des sommes considérables pour avoir la réponse.
Ce manoir abandonné au passé sombre est un endroit idéal pour la trouver : il a sa réputation, et on évite de l'approcher même en plein jour.
Ce n'est pas le cas du parapsychologue Lionel Barrett qui va sauter sur l'occasion rêvée d'augmenter à la fois son compte en banque et son expérience scientifique sur le terrain. Il n'est pas enchanté par la collaboration imposée avec la célèbre médium Florence Tanner et avec Ben Fischer, le seul rescapé de la maison lors d'une expérience similaire trente ans auparavant. Ni par la présence de sa femme Edith, une douce créature un peu naïve qui insiste pour l'accompagner, mais il faudra faire avec. Une semaine seulement... sept jours pour vérifier ses hypothèses et tester une invention révolutionnaire, ce n'est presque pas assez...
Et personne dans le petit groupe n'a la moindre idée de ce qui les attend vraiment.

Alors, qu'on se le dise tout de suite : le récit est sacrément efficace !
Matheson est un écrivain doué, et même si "La maison des damnés" suit des chemins beaucoup plus "classiques" que l'inoubliable "Je suis une légende", il n'est pas moins réussi pour autant. On n'épargne rien au lecteur : "apparitions, attouchements physiques, audition extrasensorielle, catalepsie, contrôle physique, dessin automatique, ectoplasmes, fantômes, glossolalie, lévitation, parakinésie, phantasmes, rêves prémonitoires, somnambulisme, visions, xénoglossie..." : voilà juste un court aperçu de la liste des phénomènes recensés dans la maison Belasco, notés joyeusement dans l'ordre alphabétique par le pauvre Lionel au début du roman. le lecteur voudrait bien adopter le point de vue détaché et clinique de ce scientifique excité, mais c'est tout bonnement impossible. Matheson vicie l'air autour de vous, et distille l'atmosphère malsaine du manoir de façon tellement persuasive que pendant quelques jours je me sentais obligée d'éclairer intégralement mon chemin vers les vécés nocturnes ; une chose qui ne m'est pas arrivée depuis très longtemps, en vérité.
Qui peut dire ce qui guette dans l'obscurité ? Quelque chose qui vous veut du mal, vous manipuler, vous mentir... Quelque chose qui peut altérer les pensées et la perception, transformer les objets ordinaires en danger, la sympathie en perfidie, l'innocence en lubricité et le scepticisme en peur. Qui était donc Emeric Belasco ?

L'écrivain est bien trop raffiné pour nous servir une histoire primairement épouvantable, et il est tout aussi intéressant de suivre les désaccords et les points de vue différents des protagonistes sur les phénomènes paranormaux. Barrett est un scientifique, persuadé que l'énergie négative des lieux ne peut se manifester qu'à travers les personnes présentes (il peut être intéressant que Camille Flammarion, passionné par le sujet, a publié dans les années 20 un ouvrage sur les "maisons hantées", où il arrive à la même conclusion) ; Florence la médium est profondément convaincue de l'existence des âmes errantes en peine, et elle ne désire que les soulager. Ben Fisher a presque perdu ses épatants dons médiumniques d'autrefois, mais il connait la maison... et la maison le connait.
Un sympathique huis-clos, qui mérite bien le label "horreur", car c'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant. Il est toujours difficile d'introduire et finir ce genre d'aventure, ce qui casse ma dernière étoile en deux, mais je le relirai un jour avec plaisir... plutôt que tenter de décrocher ce jackpot dans le Tennessee !

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J'ai beaucoup aimé cette histoire de maison hantée, de possession et d'esprit maléfique.
L'intrigue tient le lecteur du début à la fin et les personnages apportent un éclairage différent aux phénomènes face auxquels ils sont confrontés.
Comme toujours Matheson est un excellent auteur.
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Enfin un livre d'horreur qui m'a valu quelques sueurs froides 😅
J'aimais déjà beaucoup l'auteur mais là je l'adore !
L'écriture est parfaite , les pages se tournent toutes seules, l'histoire est très bien ficelée et le contexte angoissant à souhait jusqu'à la dernière page!
Bravo
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Emballée par "Je suis une légende", je profite de la période d'Halloween pour me plonger dans cet autre roman de Richard Matheson adapté au cinéma. le style est efficace et on est d'emblée plongé dans l'ambiance de cette sinistre maison abandonnée depuis 30 ans, aux fenêtres condamnées et à l'électricité en cours de relance. le noir, l'éclairage à la bougie, l'odeur de putréfaction de l'étang voisin, le froid, le passé chargé des lieux créent une ambiance saisissante. Fisher, seul rescapé d'une première expédition dans la maison en 1940 (il avait alors 15 ans), raconte "la cruauté, la perversion et l'horreur" des orgies de sexe et de violence orchestrées par le maître des lieux, Emeric Belasco, un "Géant rugissant" qui "pervertissait leur âme". Médium surdoué à l'époque, Fischer n'est depuis que l'ombre de lui-même, même s'il semble le moins touché par les phénomènes paranormaux qui ne tardent pas à se manifester.

L'action démarre en effet assez vite et pour ne plus faiblir. Les points de vue alternent entre les protagonistes et les événements s'enchaînent. Florence, la médium ultra-sensible, est la plus touchée. Elle ressent la présence des esprits et plus particulièrement, selon elle, du fils que Belasco aurait eu, Daniel. Mais est-elle réellement possédée? Pour Fisher, "la Maison des Damnés n'était pas hantée de manière diffuse. Elle avait une méthode". Mais Barrett est un scientifique. Il dispose d'appareils et de protocoles afin que les résultats des séances de spiritisme "soient scientifiquement acceptables". J'ai apprécié cette démarche rationnelle (tout comme dans "Je suis une légende" d'ailleurs) qui vient relativiser ce que les uns et les autres ressentent dans la maison.

Quand Barrett analyse les filaments ectoplasmiques qui suintent au bout des doigts de Florence, il constate qu'ils sont entièrement formés de résidus organiques (débris de cellules, mucosités) et d'éléments en suspension dans l'air (particules de poussière et de nourriture, bactéries, etc.). Il conclut donc que cette forme n'est qu'une "projection organique de la pensée" ("Miss Tanner a créé cette forme avec son corps"). de même, lorsque sa femme, sous l'emprise de l'alcool, se met à adopter une attitude perverse, il affirme que "la véritable cause du comportement d'Edith était profondément enfouie quelque part au fond d'elle-même". Il est vrai que son épouse dissimule quelque rancoeur vis-à-vis de cet époux maladif (il a une polio qui l'handicape et le fait souffrir).

Alors, tout ce qui se passe dans la maison n'est-il qu'un "pur produit de l'imagination" de ses visiteurs? de la forme d'énergie que le corps humain est capable de produire ("cette énergie peut déborder et créer des effets physiques")? L'Inverseur (d'énergie) de Barrett va-t-il réussir à purifier la maison? "Sa théorie semblait convaincante", mais celle de Florence Tanner aussi... Et si chacun des protagonistes détenait une partie de la résolution de l'énigme? le récit tient en haleine jusqu'au bout et réserve une belle révélation finale!
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Un roman fantastique d'un auteur incontournable de la science-fiction et du fantastique, régulièrement adapté au cinéma. Ce roman est vraiment à la hauteur si l'on aime se faire peur avec des histoires de fantômes et de maisons hantés ! Une lecture à la hauteur de la réputation de l'auteur !
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Un vieillard fortuné, Rolf Rudolph Deutsch, sent venir la mort et s'inquiète de savoir si une autre vie l'attend dans l'au-delà. Prêt à tout pour avoir réponse à cette question, il achète dans l'Etat du Maine la maison Belasco, « l'Everest des maisons hantées », dans laquelle auraient eu lieu nombre d'orgies démoniaques suivies de meurtres et de suicides et qui semble vouloir posséder chaque personne pénétrant dans son antre. Pour étudier de près cette maison, Deutsch fait appel au Docteur Lionel Barrett, l'un des cinq meilleurs parapsychologues au monde, ainsi qu'à Florence Tanner une médium, et à Benjamin Fischer, célèbre spirite, seul rescapé d'une précédente enquête menée dans la maison trente ans plus tôt et où huit personnes ont trouvé la mort…

La sinistre maison Belasco vaut son pesant d'or: à la hauteur de sa réputation, elle défie quiconque de vouloir s'y attarder ! Bâtie par Emeric Belasco pour y créer « son propre enfer », le manoir dont les fenêtres ont été murées, est entouré d'étangs et de brume, et possède toutefois un théâtre, une chapelle (infernale), une piscine, un sauna et une salle de bal immense où le propriétaire organisait des fêtes grandioses qui se terminaient en orgies… Florence Tanner la médium ressent d'emblée la malignité des lieux, ne parvient pas à pénétrer dans certaines pièces tant elles résonnent encore des crimes qui y ont été commis. le calme inquiétant de Fischer qui a déjà connu le pire dans cette maison, devant les premiers phénomènes paranormaux, prouve qu'il est terrifié par cette nouvelle expérience. le docteur Barrett, accompagné d'Edith son épouse, a pour but de mener à bien ses théories scientifiques sur l'existence d'une vie après la mort, et de rédiger un manuscrit à ce sujet. A l'issue de cette expérience, qui doit durer une semaine, tous pourront se partager la modique somme de 100 000 dollars promis par le milliardaire Deutsch: de quoi être motivé mais la maison les laissera t-elle venir à bout de leur expérience ?

Chaque personnage possède un point de vue différent sur la situation : Fischer qui a déjà connu une expérience traumatisante dans la maison est persuadé que celle-ci et les fantômes qui la hantent ne leur laisseront aucun répit et qu'il faut s'attendre au pire. Barrett quant à lui est équipé d'instruments de mesure pour capter les manifestations paranormales et cherche à prouver scientifiquement l'existence d'un au-delà. Sa théorie s'oppose à celle de Florence Tanner, la médium et spirite pour qui le seul moyen d'entrer en contact avec l'au-delà passe par sa propre personne. le point de vue d'Edith, l'épouse de Barrett, me semble être celui auquel le lecteur s'identifie le plus facilement. Les yeux fermés, elle souhaite accompagner son mari, telle une assistante, dans ses expériences sans se douter les risques et périls qu'elle va encourir. Très naïvement, le lecteur accompagne les personnages de ce roman sans se douter des horreurs que recèlent ces pages! Une maison pleine de « souvenirs » d'orgies et de démences sadiques, dont l'énergie encore bien présente, va influencer les comportements des invités, féminines notamment : Florence et Edith, dont les traumatismes et les fantasmes interdits vont ressurgir, stimulant comme en un cercle infernal, les esprits cachés dans ces lieux. Publié aux Etats-Unis en 1971, Hell House est devenu un classique de la littérature d'épouvante, il est adapté au cinéma en 1973 sous le titre La maison des damnés.


Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Deutch, un vieux milliardaire sur le point de mourir, cherche des réponses s'il y a une vie après la mort, si les fantômes et esprits existent bien etc.
Pour se faire, il va proposer à trois personnes 100 000$ pour aller dans une maison hantée, afin d'apporter une preuve irréfutable des phénomènes s'il y a.
L'équipe se compose du Dr Barnette le scientifique sceptique qui va emmener un appareil de son invention pour prouver sa théorie, la médium de renom Florence Trainner et un rescapé de cette maison d'il y a plus de 40ans lors d'une expédition de ce type, Ben Fischer, qui cherche avant tout a chasser ses vieux démons.

Voilà encore une histoire de maison hantée comme il en existe des centaines me suis je dis avant de commencer, surtout qu'il date de presque un demi siècle, mais voulant faire connaissance de R.Matheson je m'y suis lancé.
Le résultat est sans appel, non seulement l'histoire est très prenante et surtout originale.
Du coup un auteur de plus que je vais continuer de lire.
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Un petit roman très intéressant sur le thème de la maison hantée. Il est tombé à pic pour la lecture du soir d'Halloween. Imaginez un quatuor composé de trois "spécialistes" qui ont pour mission de rester une semaine dans une maison réputée hantée. Intrigue classique, oui, mais qui fait toujours son effet. J'ai apprécié plonger dans cet univers malsain, effrayant par instants, et j'ai trouvé que le roman était très facile à lire. Tous les codes du fantastique sont présents et c'est un délice à lire. En lisant, je n'ai pas cessé de penser au film de 4h scénarisé par Stephen King : ROSE RED. Inspiré d'un roman publié en 2003, je pense que l'auteur a lu et apprécié l'histoire de Matheson.
J'enlève cependant un demi point car l'effroi tarde un peu à venir ainsi que les tragédies finales qui s'enchaînent à la fin du livre et tardent à arriver.
A lire, un bon classique du genre !
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