AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 4196 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce récit De Maupassant est celui qui m'a le plus bouleversée. Incontestablement, c'est un chef-d'oeuvre !

Tel un justicier masqué, l'auteur pourfend, avec toute la finesse et l'efficacité propres à son style, la vanité, l'hypocrisie et la fatuité de l'homme. Sa plume, plus acérée qu'un fleuret, égratigne habilement les "bonnes et honnêtes gens" qui, fuyant l'invasion prussienne, quittent Rouen dans la panique et s'entendent "en toute bienséance" à livrer l'agneau au loup...

Boule-de-Suif est une jeune femme qui exerce le plus vieux métier du monde. Ainsi surnommée en raison de son embonpoint, cette brave fille, simple, sans manières ni malice est déjà une victime de la société avant même d'être claquemurée dans une diligence avec une dizaine d'autres voyageurs. Tout la désigne pour le rôle de l'agneau.

Le Loup, c'est l'officier prussien, l'envahisseur, auquel Boule-de-Suif sera immolée par ses compagnons de voyage, de beaux loups eux-aussi : deux commerçants, deux bourgeois, deux nobles, deux religieuses et un démocrate.

Ce que ces onze protagonistes vont vivre le temps d'une escale à l'Auberge du Cygne est un tableau cynique criant de réalisme du comportement d'une société confrontée au péril et à l'insécurité, à la panique et à la défaite... Comme la nature réelle des individus se révèle crûment en de telles périodes !

L'homme est donc bien un loup pour l'homme...

Plus qu'une nouvelle, ce récit poignant aurait aussi bien pu être écrit par La Fontaine sous la forme d'une fable. Critique moralisatrice et réaliste de la nature humaine, il dénonce les apparences et oppose la "morale bourgeoise, religieuse et politique" hypocrite et individualiste à l'abnégation sans calcul de Boule-de-Suif, cette "fille perdue".

La bonté, la charité et le don de soi ne sont pas là où on les attend.
L'égoïsme, la cupidité et l'ingratitude ne sont pas là où ils devraient être.
Le Bien vient de l'être déshonoré et déshonorant ; le Mal vient des parangons d'exemplarité.

Un portrait cruel de notre société qui résonne hélas encore aujourd'hui comme un écho désespérément immuable et ô combien d'actualité !
Commenter  J’apprécie          1505
J'hésite à apporter une énième contribution pour cet ouvrage ; ouvrage d'art s'il en est.
Du Maupassant première époque, donc à mon sens, un peu plus romancier que nouvelliste, ce qui lui permet de développer un peu plus qu'à l'accoutumée ses si belles métaphores et effets stylistiques, qui n'ont l'air de rien à la lecture, mais qui sont justement la marque que le travail a tellement été bien fait qu'on ne se rend même plus compte qu'il y a eu un travail d'écriture, que ça coule, que c'est limpide, que c'est lumineux.
Boule-de-suif, pour ceux qui ne le sauraient pas, est l'histoire d'une prostituée au sortir de la guerre franco-prussienne de 1870, ou plus précisément l'histoire d'un événement impliquant une prostituée.
Mais en fait non, ce n'est pas l'histoire d'une prostituée, c'est l'histoire des autres, les bien-pensants, les propres sur eux, les honorables... et vous savez bien que Maupassant ne serait pas Maupassant si les "honnêtes gens" étaient vraiment honnêtes et s'ils brillaient particulièrement par leur morale...
Alors il ne vous reste plus qu'à monter dans la diligence avec les autres pour les regarder être des honnêtes gens.
L'une des premières nouvelles de Guy de Maupassant, assurément l'une des plus peaufinées et qui justifie pleinement la notoriété qu'elle assura à l'auteur, du moins c'est mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          1143
La France a perdu la guerre contre la Prusse. Partout, c'est la débâcle et le Second Empire ne se relèvera pas. En Normandie comme ailleurs, les officiers allemands se sont installés dans les foyers français. « Il y avait […] quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. » (p. 19) C'est l'hiver à Rouen et une poignée d'habitants ont obtenu de l'officier allemand en charge de partir à Dieppe en diligence. C'est par une nuit froide que plusieurs bourgeois, deux religieuses et une prostituée partent en voyage. le trajet est long et froid. La faim se fait sentir, mais seule Boule de suif, la prostituée, a prévu des provisions. de bon coeur, elle partage avec les autres voyageurs qui font peu de manières quand il s'agit de se remplir le ventre à bon compte. « On ne pouvait manger les provisions de cette fille sans lui parler. Donc on causa, avec réserve d'abord, puis, comme elle se tenait fort bien, on s'abandonna davantage. » (p. 32)

Le voyage aurait pu être tout à fait charmant si la diligence n'avait pas fait une étape dans une auberge isolée. Il y réside un officier prussien qui refuse que le convoi reparte tant que Boule de suif ne se sera pas donnée à lui. Mais si la jeune femme mène une vie de débauche, elle n'en est pas moins patriote et abhorre de tout son être les ennemis qui ont renversé l'empereur. Impossible pour elle de céder au caprice de l'Allemand. Hélas, ses compagnons de voyage se moquent bien de sa pudeur de catin. « Puisque c'est son métier, à cette gueuse, de faire ça avec tous les hommes, je trouve qu'elle n'a pas le droit de refuser l'un plutôt que l'autre. » (p. 51) La belle Boule de suif doit faire fi de ses principes au nom de l'intérêt collectif, mais quand tout est consommé, les voyageurs de la diligence ne font montre d'aucune reconnaissance à l'égard de la prostituée.

Cruelle histoire que celle de Boule de suif. Alors qu'elle avait généreusement offert ses vivres, sa charité n'est pas reconnue et les bourgeois bien-pensants estiment qu'ils peuvent tout lui demander puisqu'elle leur est inférieure. Comme quoi, le rang social n'est pour rien dans la dignité et la vertu. Boule de suif fait partie d'un recueil, mais je revendique mon droit à ne lire que ce que je veux et je m'en suis tenue à cette nouvelle que j'ai vraiment appréciée.
Commenter  J’apprécie          696
Quelle magnifique nouvelle ! Une femme, le désir et le pouvoir d'un homme, les autres, spectateurs d'abord puis acteurs préoccupés par leur petit confort, leur petite personne. Avec un final d'un glaçant....

Et quelle description de l'humanité dans tout ce qu'elle peut avoir d'égoïsme, de bassesse, d'hypocrisie, d'ignominie , de monstruosité.... A part Boule de Suif, aucun personnage ne mérite le nom d'humain.
C'est acide, dur mais clairvoyant, tellement vrai.... en 1870 comme aujourd'hui.... Rien n'a vraiment changé....

Et quelle jolie langue ! C'est bien agréable aussi de se replonger dans les classiques pour prendre plaisir à ces belles tournures de phrases !
Commenter  J’apprécie          590
Ce livre propose vingt et une nouvelles, à commencer par « Boule de suif » qui est un bijou qui nous raconte le voyage d'une « fille de joie » qui tente de rejoindre Rouen pour échapper à l'invasion prussienne, en compagnie de gens « bien comme il faut », notables, bourgeois, catholiques, sans oublier deux bonnes soeurs accrochées à leurs chapelets.

C'est une critique féroce de la bourgeoisie bienpensante de l'époque (mais les choses ont-elles changé ?) qui se permet de porter des jugements à l'emporte-pièces, sur le bien le mal, l'hypocrisie, le mépris vis-à-vis de cette femme qu'on envoie à l'abattoir, pour pouvoir continuer la route.

On regarde avec ironie et condescendance sa surcharge pondérale, mais on n'a plus de scrupules quand il s'agit de partager ses provisions au cours du chemin, car elle avait été plus prévoyante qu'eux.

On fait pression sur elle pour qu'elle partage le lit de l'officier prussien qui prend le petit groupe en otage, parce qu'après tout c'est son métier, alors qu'elle-même refuse de « pactiser avec l'ennemi ». Ce sont les mêmes qui la condamnent et la traitent par le mépris ensuite, sans aucune reconnaissance pour le sacrifice qu'elle a accompli.

Parmi les autres nouvelles, j'ai bien aimé : « La moustache », accessoire érotique indispensable et irrésistible pour Jeanne, « le lit 29 » où Irma, contaminée par les Prussiens qui ont abusé d'elles décide de ne pas se soigner pour contaminer un maximum d'officiers ennemis.

« Une vendetta » nous raconte la vengeance diabolique et extraordinaire d'une mère contre celui qui a tué son fils unique.

Autre nouvelle intéressante : « La chevelure » dans laquelle Maupassant trace un bon portrait du fétichisme et de l'obsession qui conduisent à la folie.

L'auteur nous propose une réflexion sur la mort, avec une référence à Schopenhauer et un hommage à la lecture au passage, dans une très courte nouvelle « Auprès d'un mort ».

La magie opère toujours, j'aime tellement cette écriture !!! c'est un des rares auteurs dont j'ai les oeuvres entières dans la Pléiade !!! Avec « Les fables » de la Fontaine et depuis Noël dernier, Zweig… et que je relis encore et encore.

J'ai vu toutes les adaptations télévisées des nouvellesDe Maupassant, et, moi qui trouve que c'était toujours mieux avant, j'ai beaucoup aimé l'adaptation TV avec Marie-Lou Berry dans le rôle de Boule de Suif. Ces nouvelles n'ont pas pris une ride!

Maupassant fait partie de mon tiercé parmi les auteurs français du XIXe siècle, avec Balzac et Zola, et Stendhal n'est pas loin, tiercé qui, selon les époques de ma vie, a été dans l'ordre ou le désordre !!!

Challenge XIXe siècle
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          522
« Boule de suif », en fait un recueil de douze « nouvelles de guerre »… et parmi elles la nouvelle éponyme ; probablement une des plus célèbre de l'auteur, et qui lui apporta le succès à sa parution en 1880, dans « Les soirées de Médan ». C'est sa première nouvelle.

C'est la panique, à Rouen, la débandade (oui, bon, elle est facile), même… Nous sommes à l'hiver 1870-1871 et la ville est occupée par les Prussiens. Il faut fuir ! Aussi, s'entassent dans une diligence à destination de Dieppe, une dizaine de « braves gens » : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de nobles, deux religieuses, un démocrate ; en fait neuf… et Boule de suif, ainsi dénommée à cause de son embonpoint.
Boule de suif qui partagera son repas avec les autres moins prévoyants devra, à l'arrêt à l'auberge, faire face à un odieux chantage de la part d'un officier Prussien installé dans la place. On imagine sans peine lequel quand on sait que la belle pratique le plus vieux métier du monde… Elle refuse de céder son corps à l'ennemi, même si ce sacrifice permettrait à la diligence de repartir…

Une nouvelle d'une cinquantaine pages. C'est court me direz-vous. Oui, mais en l'occurrence, sous la plume efficace de Guy de Maupassant, c'est suffisant pour décrire par le menu la cupidité, l'égocentrisme et surtout la bêtise et la bassesse de ces « braves gens » – certes plongés dans une situation qui les dépasse – dans leur relation avec cette « fille perdue »… l'humanité à de ces travers inexcusables que l'adversité ne fait que dévoiler un peu plus…
Ma nouvelle préférée de l'auteur, sans doute…

Quant aux autres nouvelles de ce petit recueil, on alterne de manière inégale la longueur et l'intérêt… A lire tout de même si, comme moi, vous êtes amateurs de cette belle prose de la fin du XIX ème siècle.

Pour mémoire : « Mademoiselle Fifi », libertinage et prostitution, « Deux amis », une partie de pêche qui tourne mal, « Saint-Antoine », un drame de la boisson aux conséquences imprévisibles, « L'aventure de Walter Schnaffs », ou celle d'un soldat pacifiste, « le père Milon », la vengeance et d'un père et d'un fils, « Tombouctou », une rencontre fortuite et l'évocation des souvenirs de deux soldats, « Un duel », loufoque, le duel, « La mère Sauvage », ou l'histoire d'une famille, « L'horrible », où le Général G. explique la différence entre l'émouvant et l'horrible,« le lit 29 » où le militaire ne sort pas grandi, et « Mohammed-Fripouille » : Alger, en terrasse, une conversation sous les étoiles.

Commenter  J’apprécie          483
C'est un recueil de nouvelles fortes en émotions qui présente des détails colorés, horribles ou savoureux sur la guerre de 1870 en France.

Maupassant a vécu cette guerre, à 20 ans. Affecté à l'intendance, il n'a peut-être pas vu de combats mais, peu après l'armistice, il a collecté des faits divers de cette guerre dont il veut "insulter la mémoire".

Je ne sais laquelle ressortir du lot car elles ont toutes un point d'orgue, un temps de réflexion à l'issu duquel il faut laisser une sorte de digestion se faire pour apprécier la suivante. Cette réflexion porte souvent sur l'intégrité souillée par la guerre.

Flaubert a conseillé Maupassant au moins sur "Boule de suif", quand les génies se rencontrent...

Et quel style!
"Paris était bloqué, affamé et râlant. Les moineaux se faisaient bien rares sur les toits, et les égoûts se dépeuplaient. On mangeait n'importe quoi."
En trois phrases, le décor est planté et l'histoire des deux amis peut commencer.

Et c'est comme ça, splendide, à chaque histoire.












Commenter  J’apprécie          450
PEPITE, PEPITE
Cette nouvelle qualifiée de chef d'oeuvre par Flaubert fut publiée en avril 1880.La guerre de 1870 et la défaîte de la France face à la Prusse et à ses alliés étaient encore présentes dans toutes les mémoires.

1870 un matin de décembre, une
diligence quitte la ville de Rouen. Dans cette diligence , en quelque sorte un huis-clos, un échantillonage d'une société provinciale que Maupassant connait très bien. Vous trouvez donc le Comte et la Comtesse de Bréville, Mr et Mme Carré-Lamadon riche négociant "posé dans le coton" et Mr et Mme Loiseau , négociant en vins réputé pour sa filouterie .Bien sûr comme il se doit l'Eglise est représentée par 2 religieuses.On y trouve aussi un démocrate Cornudet et une fort plaisante personne aux formes avantageuses femme galante de son état , j'ai nommé Boule de Suif.
Direction le Havre via Dieppe; Rouen et sa région sont occupés .Leur voyage va durer plus longtemps que prévu suite à une halte prolongée à Tôtes.Quelques jours à passer ensemble...
.Décidement l'homme est son propre prédateur et le monde d'hier ressemble comme deux gouttes d'eau à celui d'aujourd'hui.
Maupassant dresse ici un tableau impitoyable de ce petit monde suffisant et méprisable .Son écriture brève, incisive , tranchante, donne un rythme magique à cette grande nouvelle .Quel travail cela a t'il du demander en amont !! le résultat est là magique.
A noter dans ce recueil 19 nouvelles plus ou moins connues , ma préférence va à La Moustache pour son côté canaille bon chic bon genre

Commenter  J’apprécie          411
Décidément, Guy de Maupassant est un auteur talentueux et l'un des plus grands de son siècle ! Boule de Suif en est la preuve. Cette nouvelle nous dépeint la France, ou plutôt la ville de Rouen, en pleine occupation prussienne. Alors que certains habitants acceptent cette règle, d'autres décident de quitter la ville : ainsi, un matin d'hiver où la neige frappe Rouen, dix personnes prennent la diligence qui doit les conduire à Dieppe. Nous rencontrons donc M. et Mme Loiseau, des commerçants enrichis ; M. et Mme. Carré-Lamadon, des bourgeois ; le comte et la comtesse de Bréville, des nobles ; deux religieuses ; Cornudet, un démocrate et enfin Boule de Suif, une jeune femme dont l'embonpoint lui a valu ce surnom. Lorsqu'ils arrivent à Tôtes où se trouve l'auberge qui doit les héberger durant une nuit, ils tombent malheureusement sur un commandant prussien qui les regarde de haut et dont la puissance effraie les plus riches.
Nous assistons alors à un vrai carnage, un gâchis de la race humaine, par le simple personnage d'Elizabeth Rousset - Boule de Suif, qui doit affronter la vanité, l'égoïsme, la méchanceté, la malveillance et la jalousie de ses voisins pour qui elle accomplira un acte charitable, puisqu'elle va devoir coucher avec l'officier prussien. Gênée, honteuse et pleine de haine envers ses soldats, elle refuse d'abord mais finalement, à force d'être condamnée et réprimandée par les autres voyageurs, elle acceptera.

J'ai passé un agréable moment en lisant cette nouvelle, dont la morale est touchante, et qui condamne fortement les hommes, ce qui bien évidemment est légitime. Une très jolie histoire !

A lire !
Commenter  J’apprécie          380
Quel cynisme dans cette nouvelle! Personne n'est épargné, et j'aurais bien aimé être là lors de la parution des récits De Maupassant!
Boule de Suif, jeune femme de petite vertu, comme on dit, se trouve parmi d'autres personnes dans un fiacre fuyant Rouen. Bien en chair, légère, elle n'en est pas moins séduisante par sa fraîcheur et, comme on le découvrira bientôt, sa naïveté et sa franchise. Il suffira qu'elle sorte un panier repas après quelques heures de route devant les couples affamés n'ayant pas été aussi prévoyants pour que tout le monde se détende à sa vue. Bientôt, ça papote, ça rit, ça partage anecdotes et blagues.
L'arrêt imposé dans une auberge par un soldat prusse sonnera malgré tout le glas de cette entente de pacotille: l'isolement forcé dans lequel se trouve la troupe révèlera les bas instincts de chacun. Y-a-t-il vraiment une morale dans cette nouvelle? Je ne pense pas, mais elle force à se demander qui on aurait été parmi ces voyageurs face au dilemme (dont je ne parlerai pas) qui se présente.
C'est une nouvelle cruelle et concise que je n'oublierai pas de sitôt.
Parmi les autres nouvelles, j'ai relu la Parure que j'aime beaucoup aussi, toujours pour sa cruauté également. Les autres brossent avec toujours autant de justesse des portraits de l'époque qui pourraient facilement être la nôtre après quelques petits changements. Plus je lis Maupassant, plus je suis fan.
Commenter  J’apprécie          361





Lecteurs (20715) Voir plus



Quiz Voir plus

Maupassant es-tu là?

Quel écrivain Maupassant eut-il pour maître d'écriture?

Charles Baudelaire
Gustave Flaubert
Barbey d'Aurévilly
Tourgueneff

7 questions
296 lecteurs ont répondu
Thème : Guy de MaupassantCréer un quiz sur ce livre

{* *}