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Daniel Cunin (Traducteur)
EAN : 9782264045690
224 pages
10-18 (03/07/2008)
3.91/5   23 notes
Résumé :
Une petite villa de location sur l'île de Vlieland, quelque part sur la côte frisonne. Le temps d'un été, des vacanciers se succèdent à Duinroos, la maison des dunes. Familles à la dérive, couples en crise, chacun y trouve refuge pour se découvrir ou accepter l'inéluctable. Les histoires changent, le lieu demeure. Quelques chaises, des assiettes, un lit pour faire le point sur sa vie. Semaine après semaine, c'est la maison elle-même qui prend âme. Comme un trait d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Suite de la maison dans les dunes / Les invités de l'île , roman qui m'avait un peu ennuyée à cause de son schéma narratif prévisible (les histoires des locataires qui se succèdent chaque semaine dans une maison sur une petite île de mer du Nord) mais ayant suffisamment de charme pour que j'emporte ce livre gratuit croisant ma route.
Lu en cet été trop chaud et sec, le bateau du soir m'a apporté de la douceur malgré des histoires assez tristes de solitudes et d'accidents de la vie, plus variées que dans mon souvenir, ou peut-être il y en a moins. J'ai trouvé la fin particulièrement jolie et si on retrouve quelques liens avec le livre précédent, on n'est pas obligé de l'avoir lu ou de s'en souvenir.
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Dans cette maison de vacances, les familles se succèdent sans se croiser, la femme de ménage est leur seul lien humain avec la maison. L'autrice nous détaille des tranches de vie, des pensées, certaines recueillies sur le Livre d'or, la difficulté des interprétations souvent erronées, même entre proches, et surtout sur un détail laissé par un autre vacancier, l'importance du hasard. Un livre introspectif, qui donne à réfléchir. J'ai été étonnée plusieurs fois par le choix de mots plus familiers qui détonnent avec le reste du phrasé plutôt travaillé, comme pour certains détails très concrets, qui finissent d'enlever toute tentation de chercher de la poésie dans le texte. Il manque une ou deux fois des déterminants, est-ce une expression idiomatique que je ne connais pas ou un problème de traduction, je ne chercherai pas. J'ai bien aimé le travail sur les mots pour l'histoire de Teun, autour du couteau et du parapluie qui reviennent à plusieurs reprises, comme pour rouvrir la plaie.
J'ai trouvé cette lecture introspective plutôt déroutante et triste, touchante et qui donne envie de poursuivre. La femme de ménage est attendrissante en fil conducteur. Il y a une arythmie dans les chapitres, on ne change pas de famille à chacun, c'est fonction de la longueur à raconter. Passer ses vacances dans cette maison, et y faire le ménage, n'est pas de tout repos.
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Le bateau du soir de Vonne van der Meer, 10/18
Voici enfin la tant attendue suite Des invités de l'île que j'avais adoré.
On retrouve donc la maison de Duinros sur la paisible île du Vlieland, où tout le monde rêverait de passer ses vacances. On y croise de nouveaux personnages comme des anciens...
On se laisse porter par la brise marine, en suivant la vie de ces gens à un moment clé de leur vie. Moment de doute pour cet homme qui s'est épris d'une femme presque irréelle, de désespoir pour cet homme qui recherche le fantôme de sa femme qui est venue dans la maison l'année précédente, moment de tristesse pour cette femme qui attend son amant qui la quittera, moment d'angoisse pour cette femme qui découvrira qu'elle n'était pas une enfant désirée...
C'est vraiment un livre léger comme une plume, on lit, on rêvasse... je me laisse porter par ces tranches de vie...
J'espère vraiment qu'il y aura une suite, car ça pourrait continuer à l'infini et je ne m'en lasserais pas, je pense...
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Une ballade au bord de la mer, aux saveurs simples. C'est la suite du premier roman de Vonne van der Meer intitulé "La Maison dans les dunes ou les invités de l'île". On y retrouve quelques personnages croisés dans le premier livre : l'homme dont la femme était très malade, et qui était venue seule dans la maison de Vlieland quelques mois plus tôt. Il y a aussi Martine qui était venue l'année passée avec un jeune fille enceinte. Cette année, elle est accompagnée de sa mère et attend l'arrivée de son nouveau fiancé. Les vacanciers se succèdent avec leurs soucis, leurs angoisses... La femme de ménage est toujours présente de façon discrète. La mer, les dunes et la maison font partie prenante du roman. J'ai pris un égal plaisir à retourner sur l'île de Vlieland et j'ai passé un très agréable moment de lecture !

J'ai appris également que le troisième volet " le Voyage vers l'enfant " sera publié fin août.



Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Les vacances… pas toujours de tout repos pour les personnages qui se succèdent dans cette maison, des mères envahissantes aussi, comme celle qui revient avec sa fille pour la deuxième année et n'approuve pas les choix amoureux de celle-ci, ou cette autre mère avec ses deux fils adolescents, qui soupçonne (et oui…) l'un d'eux d'être homosexuel. Des histoires de couples aussi, deux soeurs qui se retrouvent et dont l'une confie à l'autre un passé qu'elle aurait peut-être préféré ne pas connaître. J'ai bien aimé cette construction du récit où les personnages se succèdent mais « croisent » parfois leurs prédécesseurs par l'intermédiaire du livre d'or. Toujours envie de repartir en vacances? N'oubliez pas les horaires du bateau, si vous avez envie de fuir avant qu'elles ne se terminent…
Lien : http://vdujardin.com/blog/va..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je m’en suis sortie, une fois de plus. Tout est propre, tout marche. Tapis battus, rideaux repassés et accrochés ; ampoule neuve à la lampe au-dessus de la table ronde. La maison sent encore un peu l’alcool à brûler. Juste ce qu’il faut, non pas comme une dame qui se serait trop parfumée.
Reste mon petit tour d’inspection. Une dernière fois, je passe dans les pièces de Duinroos en regardant tout avec des yeux de vacancier. D’abord l’étage : la petite chambre bleue sous les toits. La chambre de Betty, c’est ainsi que je l’appelle. Betty et Herman Slaghek vont sans doute revenir cette année, trois semaines en mai, pour la cinquième fois. Puis je redescends l’escalier : mon voisin l’a repeint cet hiver. Je n’ai pas demandé l’autorisation à M. Duinroos ; de toute façon, il s’en remet à moi. Je lui ai envoyé la facture de la peinture ; quant à Bart, il n’a bien entendu pas demandé un centime pour la main-d'œuvre. Les marches avaient l’air moisies ; au fil des ans, la peinture blanche s’était écaillée, à croire que les gens n’ont rien de mieux à faire que passer leurs vacances à monter et descendre cet escalier.
Au rez-de-chaussée, depuis le temps que je viens ici, j’ai mon petit circuit. Pour commencer, la chambre d’enfant, près de la porte d’entrée, ensuite la cuisine, puis, en passant par le salon, la chambre des parents sur le côté de la maison. Je soulève de nouveau les rideaux pour voir s’il n’y a pas d’araignée morte par terre. Les W.-C., inutile de les inspecter une dernière fois car, nerveuse comme je suis, je les visite toutes les deux minutes comme si je m’apprêtais à partir en voyage.
Une fois que je suis passée partout, la partie d’échecs peut commencer. J’aurais pu être un Grand Maître. Où placer les fleurs ? Sur la table ronde ? Ou, malgré tout, sur la table basse, près des portes-fenêtres, afin qu’elles aient plus de lumière ? Les gaufres au miel que j’ai achetées pour les locataires, faut-il les mettre dans la boîte à gâteaux ou les laisser dans leur paquet sur le plan de travail ? Et le Livre d’or ? En guise de signet, je place à la page vierge qui marque le début de la nouvelle saison une feuille de hêtre plus que morte. Elle n’est plus que contours et nervures et, entre celles-ci, membrane transparente aussi résistante que du papier épais. Je l’ai repérée par hasard alors que je promenais le carlin de ma fille dans le bois, derrière le port. Un bois où pas un hêtre ne pousse. Pour que je la trouve là, il faut que le vent l’ait amenée de l’autre côté de l’île. Un dernier coup d'œil dans la cuisine en regardant par le passe-plat : allumettes à leur place près de la cuisinière, porte du frigo fermée, sucre, thé…
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Autant de questions qui me hantent, mais j'ai beau ouvrir les fenêtres pour faire un courant d'air, elles ne s'en vont pas.
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- Mais non, tu n'y es pas. Quand les enfants oublient leurs parents, ça veut dire qu'ils n'ont pas le cafard.
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