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EAN : 9782493823076
250 pages
Tropismes (06/10/2023)
3.56/5   18 notes
Résumé :
Étéri, quinquagénaire célibataire, s’occupe depuis toujours de sa petite parfumerie dans un quotitidien monotone. Jusqu’au jour où un incident vient bouleverser sa vie bien rangée… En partant à la cueillette de mûres, Étéri manque tomber dans le fleuve Rioni !
Prise soudain d’une peur bleue de la mort, elle se met à prendre des décisions qu’elle n’aurait jusque-là jamais envisagées. Elle regarde alors son entourage avec un œil nouveau, notamment le livreur de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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🐦‍⬛Chronique🐦‍⬛

« Oui, c'est un merle, noir, au bec jaune! Il bat des ailes, il s'envole subitement, là, il passe au dessus de moi. »

Comme l'autrice, Tamta Mélachvili, l'invoque deux fois, dans son titre, j'ai creusé autour de la symbolique du merle. Et cet oiseau qui pourrait devenir l'animal-totem de Eteri, tellement il lui correspond, reflète en tout point cette femme franche et pépiante. Parce que la mort vient la frôler d'un peu trop près, sur le bord du fleuve Rioni, la voilà, qui commence à angoisser fortement. Elle nous fait part de ses pensées pour notre plus grand plaisir, et du coup, cette voix intérieure, cette capacité à ressentir l'entourage, et cette confiance en soi qui symbolise le merle, ressort, tout en finesse, de ses eaux troubles. Sans compter que le merle est un oiseau solitaire, qui n'est guère fait pour la vie en couple. Et ça, forcément dans cette société patriarcale, ça déplaît fortement. En Géorgie, (mais ailleurs aussi, faut pas se leurrer), on n'aime pas trop que les femmes discutent les diktats, qu'elles remettent en question l'ordre établi, qu'elles soient libres. Or, Eteri, est de cette trempe. Parce que le destin l'a voulu, parce que les circonstances étaient favorables, elle est libre comme un merle. Libre, elle parle, et elle parle et elle parle des carcans du mariage, de la famille, des corps fatigués. Tout y passe, les hommes, le bonheur, cette mort qui n'en finit pas de guetter du coin de son oeil. Et elle parle, elle parle, elle parle comme pour aider ses Soeurs, parce que le merle est coopérateur, aussi. Alors du coup, je me demande si le merle ne serait pas une invocation féministe…Et deux fois, vaut toujours mieux qu'une…Merle, merle, je crois que nous sommes, mûres…

« Même les gens de mon âge peuvent chercher à vivre leurs rêves les plus osés, non? »

Bien sûr, Eteri continue de rêver! Que je sache à tout âge, rien ne nous en empêche. C'est vrai qu'à l'aube de ta cinquantaine, le temps, les perspectives, les saisons, ça parait bien superflu, à force... Et pourtant, tu t'accroches aux mûres, aux petits détails, à l'oeillade du livreur. Tu t'accroches à la branche, tu ne cèdes pas, tu te donnes une chance au bonheur. Tu sais, tu n'es pas une femme comme les autres, et ce qui m'a plu chez toi. Tu as du caractère. C'est rare. Extrêmement rare. Parce que souvent les autres, à ton âge, se sont noyées dans les affres du mariage et la maternité, tu as ce pep's encore préservé. Ce pep's qui fait que, cette fois-là, tu vas écouter ton corps, le suivre dans son épanchement, t'essayer à l'amour. Après avoir passé ta vie, à éviter le mode duo, parce que tu savais bien ce que ça sous-entendait une part non négligeable d'asservissement, voilà, que tu prend l'initiative du rapprochement. Parce que c'est bel et bien quand on s'approche de trop près de la Mort, qu'on veut être vivant, le ressentir, l'éprouver. Cette peur phénoménale va te ramener des vagues et des vagues d'angoisses, des vagues et des vagues de questionnements, mais aussi, une vague vertigineuse de liberté. C'est pour cela, qu'il fallait oser. C'est pour cela, que rêver, c'est essentiel, puisque tu peux encore le faire…Alors fais-le!

Qu'est-ce qu'il y a d'autre dans ma vie, à part ça? Qu'est-ce qu'il y a eu d'incroyable?

Dans ma vie, il y a eu de la boue, du froid et des rives sur lesquelles je me suis reposée comme toi, Eteri. J'aurai aimé trouvé de ta confiture de mûre dans mes placards lors des hivers difficiles. Mais ce que j'ai trouvé d'incroyable dans ce livre, c'est ton histoire que tu nous contes dans le prisme de tes peurs, de tes espérances, aussi. Toutes ces confidences, cette condition féminine, ce poids qui pèse sur les épaules des femmes, je les ai ressenties, sincères. Elles disent toutes des peurs. La peur de vieillir, la peur de l'autre, la peur de mourir. Des peurs transparentes, des peurs évidentes, des peurs insensées. Même si Eteri ne mâche pas ses mots, loin de là, je l'ai trouvée incroyable de justesse, de tendresse aussi. Elle m'a touchée en fait, en plein coeur. La fin aussi, est incroyable! Alors que je trouve l'assonance du m dans ce titre Merle, Merle, mûre, si douce à l'oreille, j'espère juste que ce sera une belle invitation pour vous laisser séduire…J'aime. J'aime Merle, merle, mûre, je l'aime comme on aime l'automne, comme un dernier murmure, la bouche pleine du sucre de confiture de mûre…
Lien : https://fairystelphique.word..
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C'est un récit particulier et je sors de cette lecture avec un avis assez mitigé. Pour ne rien cacher, au vu du résumé, j'avais d'autres attentes… Et je n'ai éprouvé aucune tendresse ni pour Étéri, ni pour son récit.

Tout d'abord, Étéri n'est pas un personnage attachant. C'est une femme de quarante-huit ans, célibataire endurcie et fière de l'être, avec un fort caractère. Elle est indépendante, mène sa vie comme elle l'entend, gère son commerce comme bon lui semble et ne doit aucune soumission à un homme. Elle plaint les autres femmes qui sont dévouées et usées par leur famille. Jusque là, bon, au contraire, on pourrait être admiratif face à son parcours hors des sentiers battus. Car au sein de ce petit village de Géorgie, c'est loin d'être banal et Etéri est la seule femme non mariée des environs. Cela lui a valu des réflexions désobligeantes durant toute sa vie et d'être jugée en permanence pour ses choix.

Mais justement, bien qu'indépendante et forte en “extérieure”, Étéri se révèle être une femme aigrie, qui n'aime pas grand monde, ne supporte pas grand-chose. Elle est repliée sur elle-même, constamment méfiante, sur la défensive. C'est une femme anxieuse et anxiogène. Elle aimerait que l'opinion des autres ne l'atteigne pas mais au contraire, elle prend tous ces jugements à coeur. Après tout, lorsque l'on clame haut et fort que l'on s'en fout, que ce sont tous des cons, n'est-ce pas là la preuve flagrante que l'on est piqué à vif ? Bref, Étéri se sent persécutée, et depuis qu'elle a failli mourir, elle a d'autant plus peur que quelque chose viennent ébranler l'ordre et le calme de sa vie toute tracée, jusqu'à cette retraite paisible qu'elle s'est préparée.

Le récit quant à lui est assez cru, et je ne m'attendais pas à un langage aussi grossier. Je n'ai pas trouvé la poésie que j'espérais, induite par ce thème de la mort si proche et de l'amour passion.

De plus, j'ai eu l'impression de tourner en rond dans ma lecture. En effet, nous sommes plongés dans les pensées d'Étéri, directement dans sa tête. Il y a beaucoup de répétitions : c'est un tourbillon de questionnements, elle ressasse ses inquiétudes, essaie de se persuader. Et j'ai même parfois eu un peu de mal à suivre où, qui, quoi ? Et puis, au demeurant, il ne se passe rien, pas grand-chose du moins hormis ce rendez-vous manqué avec la mort et ce dérapage “amoureux”. On se contente d'accompagner Étéri dans son quotidien monotone, bercé par ses pensées entêtantes, telle une litanie incessante.

J'étais malgré tout curieuse de connaître le fin mot de cette histoire, de savoir comment la vie d'Étéri allait évoluer, où toutes ses réflexions allaient-elles la mener ? Cette rencontre avec cet homme lui apporterait-elle un peu de baume au coeur, d'apaisement, de contentement ou au moins un brin de changement dans sa manière de vivre, d'appréhender la vie, les autres, le monde ? Mais j'ai été déçue par la fin, bien trop floue… Je n'apprécie pas vraiment les fins ouvertes. Et je suis demeurée impassible face à ce personnage complexe, c'est certain, mais qui se plaint beaucoup trop à mon goût…

Challenge Multi-Défis 2023
Masse Critique Babelio - Rentrée Littéraire /Septembre 2023
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Écoutez voir Tamta Mélachvili ! L'éminente littérature !
Posséder ce livre, c'est comme se voir offrir une corbeille de mûres sucrées et juteuses.
Splendide, magnétique, « Merle, merle, mûre » est le fronton d'une histoire belle et triste.
D'une élégance rare, c'est le portrait sensible et sublime d'Étéri qu'on aime d'emblée de toutes nos forces.
Solitaire, célibataire, elle cueille des mûres sauvages comme un rite.
« Et savez-vous ce qui m'a sauvée l'hiver dernier, ce qui m'a permis de survivre ? Ma confiture de mûres ! Non, vraiment, je dois avouer que cette confiture de mûres était la seule raison pour laquelle j'arrivais à me lever le matin, cette confiture et du pain tout chaud…. Voilà, lorsque j'aurai traverser le pont, les mûres commenceront à luire dans les fourrés de ronces ».
Dans cette aube auréolée de silence, elle cueille les mûres. Rite pavlovien , « je cueillerai les mûres avant elles ». Mais le seau sombre dans le fleuve Rioni. Elle perd l'équilibre et manque de se noyer. Elle ressent un déclic en plein coeur. Sa vulnérabilité mise à nue.
« Bon, enfin, me voilà déjà chez moi, mais pourquoi mes jambes tremblent-elles ainsi ? .
Étéri reprend des forces. Elle va bousculer son quotidien réglé comme une pendule. Seule trop longtemps, son père et son frère décédés, elle qui a depuis ses plus jeunes années été domestique dans la maisonnée comble d'hommes. Bien plus tard, elle achètera une petite parfumerie. Entre les savonnettes, les lessives, les clientes, comme des courtes visites. Elle retient tout. Elle est de mimétisme. Elle se fond dans le décor de ce village géorgien. Mais voilà, le risque de mourir, a bousculé ses jours. Elle pressent en elle, cette foudre qui la blesse. Elle remarque le spartiate de sa vie. Elle a faim d'amour et soif de désir. Elle veut s'éveiller. Elle sait l'urgence de l'heure. L'aube de ses cinquante ans est une robe sombre, laide et frustrante. Étéri va saisir l'opportunité de ses fragilités. En faire une force implacable et assouvir à grandes enjambées ce qui lui a toujours manqué : l'accolade d'un homme. « … Je le regarde, à genoux devant moi. Il me fait penser à un oiseau, à un oiseau de proie, mais un bon oiseau, gentil, serein. Je sens son odeur malgré la puanteur que dégage la lessive en poudre, l'odeur de son après-rasage, l'odeur de sa peau. Je sens l'odeur d'un être humain , d'un homme ! ». Elle est dans cette supériorité de clairvoyance. Elle ose le printemps. Se laisse apprivoiser par le livreur de lessives. L'émancipation comme une étoile de mer sur son coeur. Elle s'éveille à la cartographie de son corps. Désirable, malgré ses vieux habits et sa disgrâce brouillée par le manque d'une gestuelle masculine. Elle perce au grand jour l'abcès des silences. Les habitudes chamboulées, qu'importe si le lait déborde. Elle cache tout aux voisins qui épient ses faits et gestes. Elle met en sourdine cette mélopée viscérale qui fait rougir ses lèvres et briller ses yeux. Elle est l'écho entendu, enfin. Elle retient dans ses mains, cette relation adultère, avec ce livreur de cinquante ans et plus, grand-père aux cheveux blancs, un peu maladroit et fou amoureux d'Étéri.
Somptueux, grandiose, émouvant, l'idiosyncrasie géorgienne dévoile ses secrets. Les habitus, les coutumes, les petites manies, les faux-semblants. L'ère d'un conformisme où pas un faux-pli n'est visible. Nous sommes dans le charme de l'innocence, un couple qui se découvre dans les rebords d'une Géorgie empreinte de quand dira-t-on et de commérages. Étéri va être de panache et de romantisme. Sa vertu existentielle, elle va vivre une passion absolue.
« Je ne t'emmène pas n'importe où, tu sais ? Ses yeux verts brillent de plus en plus. -Je veux te montrer un endroit magique, magnifique, un endroit où il n'y a personne ! Je vais te montrer le Vardzia de l'Iméréthie ! ».
« Merle, merle, mûre » est une épopée gracieuse, sentimentale. Innovante car intuitive. Sa fulgurance est pudique. Stylistiquement brillant, nous sommes dans l'orée d'un féminisme qui se révèle au monde. le portrait d'une femme-merle, avec ses petites manies qui sont autant de tartines de confiture de mûres. C'est l'envol d'une relation crépusculaire avec l'ombre des passions rimbaldiennes. La poésie de la révélation amoureuse. La noblesse du commencement dans cette gloire des premiers pas. L'initiation à la féminité. le canevas d'Étéri qui découvre sa polyphonie intérieure. le chant du merle.
Ce touchant livre boréal, a fait l'objet d'un film par la réalisatrice Elene Naveriani, (Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes). L'émancipation au garde à vous.
Traduit du géorgien par Alexander Bainbridge & Khatouna Kapanadzé. Publié par les majeures Tropismes éditions.
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Étéri approche le demi-siècle. Elle vit seule, dans la campagne géorgienne ; savoure cette solitude qui lui permet de se reposer de la vie d'esclave qu'elle a menée à la mort de sa mère, parce qu'elle avait un père et un frère, et parce qu'elle était de sexe féminin.

Aujourd'hui, ce qu'elle fait, elle le fait pour elle. Quand à ses vieux jours, ils seront le lieu d'un délicieux repos. Elle a tout prévu, et ce n'est pas à la vue du quotidien de ses comparses qu'elle échangerait tout cela pour une vie de couple. Vie de couple, tu parles ! Vie de servitude serait plus juste. D'abord un homme, puis les enfants, les petits-enfants, à cette vie-là, il n'y a pas de retraite. Une femme y sera toujours perdante.

Un jour en ramassant des mûres pour ses confitures un faux-pas près du fleuve la conduit à tutoyer l'idée de sa propre mort. Profondément chamboulée, elle se surprend à laisser libre cours à la passion et à son attirance pour un livreur de lessive.

Ce roman se présente sous la forme d'un dialogue interne intense, honnête, fort de ses contradictions. Qui peut prétendre être cohérent quand il nage en eaux troubles ? Il faut en intégrer le contexte, être humble sur ses propres fébrilités, reconnaître que nous aussi sommes le fruit de nos perceptions, en boucle sur nos obsessions et perturbés par nos pulsions.

Étéri peut paraître acariâtre, elle peut être parfois énervante je le concède volontiers, mais elle est palpable, si réelle, si intense, si unique et forte de ses convictions dans cet environnement ultra-patriarcal.

J'ai la sensation que ce roman sera sans doute clivant, personnellement il m'a saisie et sa fin m'a bouleversée.
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Présenté en mai dernier, au Festival de Cannes, au sein de la Quinzaine des cinéastes, le film de la Géorgienne Elene Naveriani, Blackbird Blackbird Blackberry, a commencé à jouir d'une flatteuse réputation, lui valant d'enfin sortir sur les écrans français, à compter du 13 décembre, sous le titre raccourci de Blackbird, Blackberry. Mais avant cela, à la grande surprise de ceux, comme votre serviteur, qui ignoraient que le film était une adaptation, le roman de Tamta Mélachvili a été publié par ces si précieuses éditions Tropismes, le 20 octobre, sous le titre français (c'est nettement mieux, non ?) de Merle, Merle, Mûre. le film n'a pas trahi l'essence du livre mais disons qu'il est plus léger, traçant un portrait largement plus sympathique de son héroïne, une femme géorgienne de 48 ans, Etéri, qui gère son petit magasin loin de la capitale Tbilissi, avec un caractère farouchement indépendant, qui se retrouve également dans sa vie personnelle, de célibataire endurcie qui n'a jamais connu l'amour. Là où le film est factuel et souvent comique, le roman se présente sous la forme d'un monologue d'Etéri qui nous fait partager ses bonheurs (la confiture de mûres) et ses malheurs, dans un langage fréquemment fleuri, surtout quand elle envoie balader tout le monde, y compris celles qui sont censées être ses amies, mais dont elle se moque ouvertement du mariage qui les réduisent au rang de servantes. Cette femme, qui manifeste aussi souvent son aigreur que sa liberté de penser et d'agir, n'est pas traitée de façon si tendre par la romancière, même si elle parvient à la rendre sympathique in fine, dans un dénouement identique à celui du film. En tous cas, même en connaissant les grandes lignes du récit, avant même d'en avoir commencé la lecture, le style tranchant et truculent de Tamta Mélachvili se révèle souvent plaisant et incite à espérer de nouvelles traductions d'une autrice d'un pays dont la littérature n'est que rarement disponible en français.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je me souviens de son mari, un homme méchant, cruel, une ordure. C’était un beau mec, mais il a toujours été un cauchemar. Il ne l’a même pas laissé finir l’école. Il l’a enlevée, kidnappée. Elle ne voulait pas l’épouser, elle aurait préférée mourir. Quelqu’un m’a dit. qu’elle avait même tenter de se suicider. Mais son père ne l’a pas reprise, c’était une question d’honneur, la famille serait tombée dans la disgrâce, et il ne voulait pas la déshonorer complètement. Il lui a dit de rester là et d’accepter son sort. 
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Oui, c’est un merle, noir, au bec jaune! Il bat des ailes, il s’envole subitement, là, il passe au dessus de moi.
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Ils voulaient absolument se moquer de quelqu'un, l'exclure, ça les faisait marrer !
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«Mais quand est-ce que tu vas te marier, ma fille?» Moi, je répondais que je n'avais pas envie, et quand ils me demandaient pourquoi, je disais simplement que je ne voulais pas, c'est tout, et ma réponse les rendait perplexes, parce qu'ils ne s'attendaient pas à entendre une chose pareille, surtout pas d'une femme, parce que les femmes ne doivent jamais dire qu'elles n'ont pas envie de faire quelque.
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… et ces filles, aussi peureuses qu'une biche, qui craignent la cruauté de leurs propres mères, s'enfuient là où elles pensent retrouver cette chaleur qui leur manque, cette chaleur et cet amour. Et la seule façon de s'en-fuir, c'est de se marier, ce qui est pire encore, comme être enterrée vivante, et plus tard c'est pire encore, la cruauté devient encore pire.
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