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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A la suite d'un duel, siorac va demander grâce auprès d'y Roi de France. Son aventure l'emporte à Paris.
On y découvre la vie de la cour mais surtout les jours précédents la Saint Barthélémy et ces sombres heures de la France.
J'ai été emportée par cette histoire qui s'inscrit dans la grande histoire de France pendant ces quelques jours où la France s'est déchirée.
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De tome en tome, toujours autant de plaisir à vivre à côté des Soriac qui nous entraîne dans l'histoire de la France de François 1ᵉʳ à Louis XIII.
Les Soriac sont des seigneurs occitans bons vivants, érudits et ouverts, ce qui leur permet de fréquenter toutes les couches de la société dans tous les domaines. de la vie du quotidien aux sciences nouvelles, des tavernes aux châteaux, des mendiants aux grands qui ont fait L Histoire.
L'écriture immersive et addictive de Robert Merle nous fait partager avec engouement leur vie de plaisirs, d'engagements, d'empathie, d'érudition, d'humour… jusqu'à l'odeur de leurs plats si bien mitonnés.
13 tomes qui nous enrichissent d'Histoire et de moments passionnants de lecture. 
 
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Excellent tome 3, comme les précédents, qui m'a plongé instantanément, à chaque fois que je l'ouvrais, dans le Paris du 16è siècle. Non seulement c'est captivant mais c'est extrêmement bien ecrit, ça fait tellement de bien de lire un grand auteur. Je suis juste triste de ne pas pouvoir me ruer sur le tome 4, car je suis à l'étranger et je ne pourrai pas l'acheter avant plusieurs semaines, préférant toujours le papier aux versions électroniques qui engraissent Amazon et consors et non les auteurs.
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Dans ce volume trois Pierre de Siorac est le témoin épouvanté du massacre de la Saint Barthélemy, initié probablement par la volonté du roi Charles IX et de sa mère Catherine de Medicis, dans un Paris livré à la fureur populaire catholique. La verve de Robert Merle est toujours présente et les nombreux personnages sont très attachants.
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Fortune de France
Tome 3: Paris, ma bonne ville
Nous retrouvons notre héros à son retour au château de Mespech où il se languit d' Angelina de Montcalm et où finalement il passe peu de temps, son retour à Montpellier étant possible. Sont alors très rapidement évoquées les cinq années où Pierre de Siorac fait ses études pour devenir médecin.  En retournant dans son château natal, une fois le diplôme obtenu, il tue lors d'un duel le baron de Fontignac, ennemi juré de sa famille.  le voilà contraint d'aller demander sa grâce au roi à Paris.
J'ai mis presque un mois pour lire ce tome tant il est riche en contenus. Fourmillant de détails sur la vie quotidienne de l'époque,  il aborde aussi de nombreux sujets: la guerre civile entre protestants et catholiques,  les prémisses de la révolution scientifique  ou encore les moeurs de l'époque.  C'est un coup de coeur pour moi.
J'espère que les autres tomes seront tout aussi passionnants.
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Troisième volume de Fortune de France, ce livre est le premier à nous entraîner à Paris. Peinture sociologique de la capitale au XVIème, galerie de personnages comme Quéribus et Alizon, ce roman est surtout le récit de la terrible Saint Barthélémy. Raconté dans toute son horreur, l'évènement est aussi décrypté avec beaucoup de finesse du point de vue populaire, plus complexe qu'il n'y paraît.
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Quel extraordinaire plaisir de retrouver après tans d'années, un plaisir intact à la lecture de cette formidable saga "Fortune de France" qui met en scène un si attachant héros Pierre de Siorac, fils cadet du baron de Mespech en Périgord, qui après avoir terminé ses études de médecine à la faculté de Montpellier, rentre au bercail où il se trouve contraint à un duel avec l'ennemi de sa famille le sinistre Fontenac qu'il va à son corps défendant , dépêcher dans l'au-delà...Pour échapper à la sanction judiciaire qui lui pend au nez, le voici obligé de monter à Paris pour quérir la grâce du Roi.
Or nous sommes en l'été 1572, et si la belle Margot s'apprête à épouser le huguenot Henri de Navarre, l'heure n'est pas à la réconciliation entre les chrétiens et il y aura grand péril à se trouver entre les murs de la "bonne ville" le jour de la Saint Barthélémy.
D'un bout à l'autre, Robert Merle passionne son lecteur en narrant par le menu la découverte de la capitale par la petite bande des périgourdins, avec un luxe de détails historiques et de précisions piquantes. Bien mieux qu'une série télé de la BBC qui pourtant donne furieusement dans l'authentique ! Car on s'y croit ! et on plonge à corps perdu dans cette ville puante et surpeuplée, pleine de chausse-trappes pour nos héros mais aussi d'attraits liés à la proximité du pouvoir. Sur les pas de Pierre, on entre dans le Louvre et on fait connaissance avec les grands personnages de l'époque dont l'historicité est parfaitement respectée par l'auteur.
Au final, la Saint Barthélémy comme si on y était ! En technicolor et son surround ! Impossible de lâcher le roman tant qu'on n'est pas rassuré sur le sort du gentil Pierre , toujours aussi vaillant et généreux, amoureux de toutes les femmes, et surtout empli d'une bienveillance remarquable pour un homme de son époque.
Rarement un roman historique ne m'a comblée à ce point tant par les rebondissements multiples d'une intrigue parfaitement ficelée que par la langue employée toujours aussi savante et savoureuse.
Si seulement on pouvait mettre six étoiles ....
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Ce tome est une nouvelle fois une réussite. le « plus » de ce livre est la découverte de Paris, qui est décrit à la perfection, tout comme ses habitants et leur vie quotidienne. L'auteur ne se contente pas de planter le décor, de décrire les bâtiments, la géographie, il sait mieux que personne raconter les gens, et dans ce livre-là il se concentre sur les parisiens. Un aspect qui est très drôle est que finalement il y a des choses qui n'ont pas changé et ne changeront probablement jamais, comme par exemple les loyers très chers, le manque de place, le mépris et l'ignorance des parisiens vis-à-vis de la province.

Contrairement aux tomes précédents, ce roman ne se concentre plus seulement sur les petites gens, les provinciaux, il raconte la grande Histoire. On croise donc ce nombreux grands personnages, comme le roi, son frère le duc d'Anjou, ou Ambroise Paré par exemple. Pour la première fois dans cette série, j'ai un (léger) point négatif à souligner: je trouve un peu gros que Pierre de Siorac se retrouve en très peu de temps aux côtés du duc d'Anjou, du roi, puis près de Coligny lors de sa mort. Cependant, cela nous permet de vivre les événements historiques au plus près de l'action, ce qui est toujours passionnant.

Ce qui a profondément marqué ma lecture, c'est tout ce qui précède la Saint Barthélémy: l'atmosphère électrique de Paris, le mariage de Margot et d'Henri de Navarre, la montée de la haine entre catholiques et protestants, la tentative d'assassinat de Coligny. J'ai eu l'impression que le récit était assez lent au début, mais en fait, c'était vraiment nécessaire de ralentir un peu l'action pour nous plonger vraiment dans l'ambiance très particulière, qui évolue petit à petit et qui indique à ceux qui sont attentifs les premiers signes du drame qui va arriver. Et en effet, au fur et à mesure de la lecture, on sent le piège se refermer très lentement sur les protestants.

On retrouve encore une fois l'immense talent de l'auteur qui nous décrit des événements historiques avec une précision et un réalisme parfaits. La description de la nuit et des jours suivants la Saint Barthélémy est effrayante de réalisme. J'ai été littéralement plongée dans un bain de sang, qui n'a rien à envier à un film d'horreur.

Un autre point positif dans ce tome: les personnages principaux et secondaires. C'était un plaisir de retrouver la petite bande autour de Pierre de Siorac. Pierre, qui confirme son caractère impulsif et qui se met dans des situations inextricables. Samson, le protestant tellement zélé qu'il se met en danger ainsi que ses compagnons. J'ai toujours un faible pour Miroul, le serviteur habile et sage de Pierre de Siorac, avec ses yeux vairons dans lesquels Pierre sait lire les pensées de son serviteur sans parler, et dont le rôle est de plus en plus important. Et finalement, la belle trouvaille de ce tome est Giacomi, le maître d'armes italien, qui se révèle être une excellente recrue pour ce petit groupe.
Certains personnages secondaires valent également la peine, comme Alizon, car ils sont souvent très humains et donc plus complexes qu'il n'y paraît. Son personnage est vraiment bien fait et représentatif de l'époque je pense. Alizon est une bonne fille, travailleuse, qui a bon coeur mais qui est en même temps capable de se transformer en furie pour haïr à mort les protestants. L'épisode où Pierre revient chercher de l'aide chez Alizon au cours de la Saint Barthélémy alors qu'elle avait proféré des horreurs contre les protestants l'après-midi même, est particulièrement révélateur. On se rend compte qu'une partie des habitants s'est mise à haïr leurs voisins ou des inconnus simplement parce que leur curé les a poussé dans cette haine. Mais au fond, si l'on creuse un peu, cette haine se dégonfle rapidement. C'est le cas d'Alizon, qui malgré ces propos haineux précédents, a accueilli et aidé Pierre comme s'ils ne s'étaient pas disputés.
Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de trouver des similitudes dans ces accès de haine entre ce qui s'est passé à cette époque et tout ce qui s'est passé dans notre histoire jusqu'à aujourd'hui. C'est effrayant de voir que l'humain oublie si facilement jusqu'où la haine de la différence, en particulier pour des raisons religieuses, peut mener.

C'est donc encore un tome superbement écrit et mené, particulièrement émouvant, qui nous emmène dans le Paris qui a vécu l'horreur de la Saint Barthélémy. J'ai d'ailleurs noté quelques citations, à lire ci-dessous, car comme à son habitude, Robert Merle nous régale d'expressions, de mots et de tournures de phrase de l'époque.
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1568-1572
C'est toujours Charles IX et sa mère Catherine de Médicis qui sont au pouvoir.
Après l'enfance de Pierre dans la campagne périgourdine... Après les études de médecine de Pierre dans la ville d'Oc de Montpellier... Voici que Pierre, fraîchement diplômé, va être amené à découvrir Paris.
Paris au début des années 70 (du XVIe) c'est 300 000 habitants, 100 000 chevaux, 413 rues et trois quartiers : l'Université ou quartier de Hulepoix, l'île de la Cité et la Ville ou quartier de Saint-Denis. En ce temps-là le pont Saint-Michel est bordé de maisons et la visite du haut des tours de Notre-Dame est faisable et payante.
Ça ne vous intéresse pas ?
Ce n'est pas grave. Vous serez peut-être plus captivés par les nombreuses explications sur les us et coutumes de la petite noblesse (Pierre est fils de baron). La différence entre les pratiques catholiques et protestantes. On découvre comment aller se baigner et s'estuver aux étuves. Ou le succès du jeu de paume (et parce qu'il y a de l'anecdote dans le détail, on y apprend l'origine du mot tennis).
Ça ne vous intéresse toujours pas ?
Ce n'est pas encore foutu. Vous serez peut-être captivés par la mode de l'époque. Corps de cotte, fraise, pourpoint, etc. On apprend que les dames dans la noblesse à la silhouette proche du sablier, apprécient les hommes rasés de près sur tout ce qui est en dessous de la pomme d'Adam.
Vraiment, il y a de quoi être conquis.

Moi, après plusieurs mois sans avoir pris de nouvelles de Pierre de Siorac, je l'ai retrouvé avec joie. Un peu plus même que ce à quoi je m'attendais.
Ce n'est pas tant la personnalité du bon Pierre qui est à l'origine de cette joie que l'utilisation qu'a fait Robert Merle de son savoir de linguiste pour créer ce vieux français. Je me rends compte que c'est la troisième fois que je l'écris parce que c'est le troisième tome. Autant vous prévenir : il y a de fortes chances pour que je l'écrive encore neuf fois. Douze tomes obligent.
Remarquez, au fil du temps, ce langage me devenant presque familier, je peux dire que je me régale presque autant du reste.
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Dans la première partie du livre qui est le quatrième tome de "Fortune de France", l'auteur nous fait partager l'ambiance qui existait à Paris au moment du mariage d'Henri de Navarre avec Marguerite de France, puis il nous montre l'horreur de la Saint Barthélemy. La deuxième partie du livre : "Le Prince que voilà", cinquième tome de Fortune de France est la description des mois précédant la mort du roi de Paris Henri de Guise. le tout est superbement décrit, on a l'impression d'être au coeur de l'action.
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