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EAN : 9782877066808
360 pages
Editions de Fallois (11/03/2009)
4.06/5   18 notes
Résumé :
A travers maintes péripéties et de folles équipées, sous le règne d'Henri III puis d'Henri IV, Pierre de Siorac, noble provincial et huguenot, a connu une ascension qu'il doit à son intelligence des hommes, son intrépidité et sa clairvoyance. Côtoyant les plus grands du royaume, et vivant au plus près les douloureux événements de l'Histoire de France, comme la Saint-Barthélemy ou l'assassinat d'Henri III, il a confié dans ses Mémoires (Fortune de France) les tours e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pour prolonger le plaisir éprouvé à la lecture de la fresque historique de Robert Merle, j'ai voulu découvrir ce roman, écrit par son fils, Olivier Merle. Il ne s'agit pas d'une suite mais d'un autre point de vue sur les aventures contées dans "Fortune de France", premier tome de la série. Cette fois, c'est Miroul qui tient la plume pour nous raconter son arrivée au château de Mespech et l'amitié qui l'a immédiatement lié à son maître, Pierre de Siorac.
On y découvre de nouveaux épisodes, que les Mémoires dudit Siorac avaient passés sous silence. L'idée était jolie que de rendre hommage à l'oeuvre du père en offrant la parole au serviteur. Mais sa concrétisation n'est qu'à moitié réussie, à mon avis. On sent l'application et le soin que met l'auteur à utiliser un langage crédible et fidèle à la langue de l'époque, si magnifiquement employée par Robert Merle. Cependant, il ne parvient à en restituer ni la saveur, ni les nuances.
Mais ce sont surtout les incohérences du récit au regard de celui dont il veut être le miroir qui m'ont troublée et gênée. Pour exemple : à l'époque où Miroul est censé écrire, il a été anobli et ses liens avec Pierre de Siorac se sont à ce point renforcés que les deux hommes se tutoient en privé. Or rien de cela n'apparaît dans "L'Avers et le Revers". Plus gênant, peut-être, j'ai eu l'impression que le récit se traînait, que l'intrigue languissait, comme si, finalement, Miroul n'avait que peu de choses à ajouter aux Mémoires de son maître. Il eût sans doute été plus judicieux de situer ce point de vue du valet dans le cadre de la narration de Pierre-Emmanuel de Siorac, comte d'Orbieu, car les chroniques dont il est le narrateur occultent totalement les humbles et se concentrent sur les "grands" personnages de la cour. Dans ses Mémoires, le maître de Miroul n'a, lui, jamais cessé de dépeindre la vie des "petites" gens, à la campagne comme à Paris. Si bien que le projet comporte une contradiction dès son origine.
Sans doute, ce roman peut-il plaire à ceux qui n'ont pas (encore) lu l'oeuvre de Robert Merle. Pour ma part, je n'y ai pas retrouvé la jubilation éprouvée à la lecture de "Fortune de France". J'en suis bien déçue !

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Voilà une tentative très osée de la part du fils de l'auteur de la série Fortune de France et, pourtant, c'est une parfaite réussite ! La langue savoureuse du père est ressuscitée comme par enchantement ainsi que tous les personnages du premier tome de la série. du grand art, car cette façon d'écrire « à la manière de » est un exercice littéraire particulièrement délicat et difficile. de plus, on s'attache vraiment au personnage de Miroul qui n'apparaît que d'une manière très anecdotique dans le premier tome de la série (il prendra plus d'importance dans les tomes suivants) et en prime, Olivier Merle, invente quelques personnages supplémentaires dont l'émouvante Margot, grand amour du serviteur de Pierre de Siorac. Vraiment, ce fut un parfait bonheur de se plonger de nouveau dans cette atmosphère unique. Merci messieurs merle père et fils !
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Voici le premier roman du fils du célèbre Robert Merle.

Olivier Merle, a ressuscité les personnages de la saga fortune de France et il nous emmène en plein coeur du 14ème siècle, en plein coeur des guerres de religions. Après que Jean de Siorac ait conté ses mémoires, son fidèle serviteur décide de présenter sa vision de l'histoire, « le même chemin, certes, mais un autre paysage ». Nous avons donc entre les mains les mémoires de Miroul. Miroul, fils de paysans de la religion réformée au service de Jean de Siorac.
Olivier Merle a pris le parti d'écrire ce livre avec les termes moyenâgeux qui conviennent (si je puis dire). Et, c'est là tout le problème, certains mots anciens incompréhensibles sont dans le glossaire. Sans renvoi ! "Vertugadin, membratures et autre rebelute…" et d'autres n'y sont pas ! " je m'apense, boutisse… ". Ou encore , certaines phrases venu de notre histoire ancienne " j'étais d'une grande doutance… ", côtoies des phrases aux tournures plus contemporaine - avec l'autorité du spécialiste, c'est beaucoup plus qu'un mur….c'est notre muraille de Chine - .Ce qui malheureusement, déconcerte le lecteur et pire, ralenti la lecture. Il m'a fait souvent perdre le fil de l'histoire ! Ce livre devient presque une lecture pour les initiés.
Miroul, porte parole des petites gens, personnage ô combien attachant, a écrit sous la plume d'Olivier Merle un récit qui ne m'a pas convaincu.
Lien : http://dunlivrelautre.blogsp..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est en 1976 que mon père écrivit le premier tome de sa saga historique dont le titre, "Fortune de France", donna son nom à toute la série.
Près de trente ans d'un labeur acharné, que seule la mort interrompit en 2004, pour produire treize volumes sur une période historique si longue qu'il fallut en changer de héros, délaisser Pierre de Siorac pour son fils, Pierre-Emmanuel, afin de poursuivre le temps sans relâche, et ce jusqu'au début du règne de Louis XIV, alors que le début de la série évoque les campagnes de François Ier effectuées par le père de Pierre, le baron Jean de Mespech.
Être le fils de l'auteur ne me donne aucun droit particulier à animer de nouveau les personnages de cette série.
Je n'en ai pas non plus, pour cette simple raison, un interdit supplémentaire.
Du reste la série est close, irréparablement, et nous ne connaîtrons jamais la suite des aventures de Pierre-Emmanuel, ni les "traverses" qu'il aurait "encontrées" à la cour du roi-Soleil....
(extrait de l'avant-propos de l'auteur inséré en début de volume paru aux éditions "de Fallois" en 2009).
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J'espère que le lecteur me pardonnera de le venir troubler en sa douce quiétude. S'il vient de refermer le dernier volume des Mémoires de mon maître, Pierre de Siorac, et s'il galope encore à brides avalées sur les chemins de cette belle histoire de France que celui-ci a contée avec tant de verve, il lui faudra grand courage pour se pencher derechef sur la famille Siorac, mais aussi sur ma modeste personne.
Car je n'ai, n'ayant point accompli mes humanités, ni le talent ni la disposition d'esprit pour éblouir le lecteur dans des récits épiques....
(extrait du chapitre I)
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