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4,1

sur 1245 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A 80 ans passés, « le Colonel » Eli McCullough est une légende au Texas. Plusieurs années de vie parmi les Comanches, suivies d'une brève mais mémorable carrière militaire durant la guerre de Sécession et d'une ascension fulgurante dans le monde de l'élevage ont drapé sa personne d'une auréole d'héroïsme et d'invincibilité. Mais tout le monde ne partage pas cette admiration béate. Surhomme pour les paysans et les vaqueros mexicains qu'il tyrannise pourtant sans état d'âme, il n'est qu'une brute amorale aux yeux de son fils Pete, un révolver vivant braqué sur le reste du monde. En revanche, aux yeux de son arrière-petite-fille Jeannie, « le Colonel » est un aïeul prestigieux et omniscient, un exemple à suivre mais surtout le seul homme de sa famille qui lui ait témoigné attention et respect malgré sa condition de fillette née dans un univers de mâles. Mais connait-on réellement un homme tant que l'on n'a pas marché dans ses bottes, respiré par ses poumons, vu le monde par ses yeux ?

Ce n'est pas un seul point de vue, mais trois que nous propose Philipp Meyer. le premier est celui d'Eli McCullough, le patriarche de la famille et le personnage central du roman, celui autour duquel et par rapport auquel se définiront tous les autres, que ce soit pour l'imiter ou pour fuir son influence écrasante. Enlevé à treize ans par les Comanches après avoir vu sa famille se faire massacrer, il a été élevé comme un jeune indien et s'est profondément attaché à la vie sauvage et libre des plaines avant de revenir vers la civilisation nanti d'une conviction féroce – rien n'a jamais été acquis autrement que par la force – et d'une volonté forcenée de faire fortune. Un point de vue radical que ne pourra jamais partager son fils Pete, homme sensible et doux qui tentera, bien des années plus tard, de se libérer des chaînes paternelles et de trouver sa place dans un monde où sensibilité et douceur sont considérées comme des marques de faiblesse. Troisième et dernier point de vue, Jeannie, petite-fille de Pete et arrière-petite-fille d'Eli, luttera jusqu'au bout de ses forces pour reprendre le flambeau familial et se faire respecter à l'égal de ses parents masculins dans la sphère sans merci de l'industrie pétrolière.

A travers ces trois points de vue alternés et échelonnés sur différentes époques – de 1850 à 1880 pour Eli, 1918 pour Pete et de 1930 à nos jours pour Jeannie – Philipp Meyer nous offre une fabuleuse saga familiale et un des portraits les plus frappants du l'Ouest américain que j'ai pu lire. Amatrice de western, j'étais tout à fait disposée à me laisser emporter par l'épopée aventureuse d'Eli, mais j'ai eu l'agréable surprise de découvrir dans Pete et Jeannie des personnages tout aussi dignes d'intérêt. Leurs trois visions du monde se complètent et s'affrontent pour former un roman puissant, addictif et d'une immense richesse humaine. Je les ai tous aimés, quoique pour différentes raisons – Oui, oui, même ce rustre d'Eli, malgré sa dureté et sa philosophie de vie taillée à la hachette !

Le Texas est le quatrième personnage principal du roman et peut-être le plus important. Terre de feu et de fureur, aussi assoiffé de sang que les veines d'un ivrogne d'alcool, il a vu se dérouler sur son sol crevassé plus de meurtres, de rapts et de crimes que dans presque tout le reste des Etats-Unis. Pas la moindre trace d'angélisme ou de manichéisme dans « le Fils » : Blancs, Mexicains et Indiens partagent tous cet héritage de violence – la principale différence qui les sépare étant que les deux premiers groupes doublent leur barbarie d'hypocrisie, alors que les Indiens l'assument sans ambiguïté. En avançant dans ma lecture, j'ai souvent songé à la célèbre phrase du général Sheridan qui, décidemment, n'aimait guère les Etats du Sud : « Si j'étais propriétaire du Texas et de l'Enfer, je mettrai le Texas en location et je vivrais en Enfer. » A qui le dis-tu, mon gars…

Une aura tragique nimbe également ce portrait de l'Ouest américain que nous serons condamnés à voir se déliter, génération après génération. Nous verrons mourir et brûler les forêts et les plaines opulentes de l'enfance d'Eli, progressivement remplacées par les champs des cultivateurs et les derricks des chercheurs de pétrole qui assécheront et saccageront le sol texan. Tragédies personnelles et tragédie de la terre assassinée se conjuguent alors pour donner un magnifique roman, plein de brutalité, de cruauté et de rudesse, mais aussi débordant de beauté et de cette mélancolie touchante et profonde propre aux choses perdues et qui jamais, jamais ne reviendront. de la très belle littérature !
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L'année 2015 a été riche en découvertes littéraires. Parmi celles-ci, il y a assurément le livre fleuve de Philipp Meyer avec le "fils". J'avais vu une interview de l'auteur à LGL et je n'ai pas résisté une nouvelle fois aux dithyrambes de l'admirable François Busnel. Il s'agit d'un roman sur le Texas. Plus précisément de sa terre, nourrie du sang des hommes et de leurs rêves de conquête. Un roman américain donc. Cru, violent, immense. Epoustouflant.
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Un des meilleurs livres que j'ai lu cette année !Un petit pavé de 691 pages exactement, c'est le deuxième livre de l'auteur, une saga familiale dans l'Ouest américain : la dynastie des Mc Cullough.Un roman à trois voix : le patriarche Eli enlevé par les Comanches avec lesquels il va vivre 4 ans : superbes pages passionnantes sur la culture Comanche(l'auteur a d'ailleurs chassé le bison et accompli le rituel indien ; boire le sang de l'animal) , de retour chez les Blancs il s'engage chez les Texas Rangers, puis participe à la guerre de Secession.
Le fils Peter, le contraire de son père, un homme sensible et cultivé plein de doutes et le seul à avoir de l'empathie pour les Mexicains chassés de leur terre.
Jeanne Anne ,enfin, l'arrière petite fille d'Eli à la tête d'un empire , celui de l'or noir.
Magnifique roman, moi qui aime les westerns j'ai été particulièrement attiré par les aventures du patriarche parmi les Comanches.Ne passez pas à côté de ce chef-d'oeuvre qui a raté de peu le Pulitzer.
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Le mythe du Grand Roman Américain fait depuis longtemps courir les apprentis écrivains (américains, cela va de soi) et peut-être plus encore les critiques, prompts à dégainer l'expression pour la transformer en un superlatif censé montrer à quel point le romancier a su peindre l'âme américaine. le fils, de Philipp Meyer, n'y échappe pas. C'est d'ailleurs écrit sur la couverture de l'édition française sous la plume d'un chroniqueur du Washington Post qui a toutefois la prudence d'utiliser un article indéfini. « Un grand roman américain » lit-on donc. Sans doute en l'occurrence ce journaliste a-t-il vu juste, d'ailleurs. Car si le fils n'est certainement pas le Grand Roman Américain, il est bel et bien un grand roman sur l'Amérique. Mais pas sur n'importe quelle Amérique. Sur celle des vainqueurs, les perdants étant destinés aux oubliettes de l'Histoire.

Pour dresser ce portrait, Philipp Meyer choisit trois narrateurs dont les récits alternent d'un chapitre à l'autre. On commence avec le Colonel Eli McCullough enlevé par les Comanches au sortir de l'enfance et qui va vivre avec eux quelques années avant de retrouver les Blancs et, après quelques années d'aventures, poser les fondations d'un empire terrien. Suit Jeanne-Anne, arrière-petite-fille d'Eli, redoutable femme d'affaire qui a continué de faire prospérer la fortune des McCullough grâce au pétrole. Puis arrive le tour de parler pour Peter, fils d'Eli, grand-père de Jeanne-Anne et certainement le seul de la famille à ne pas vouloir dominer le monde.
De ces trois récits imbriqués naissent trois histoires que les liens du sang et les tiraillements familiaux qui résonnent de l'une à l'autre soudent.
À Eli donc de raconter un western épique, les longues chevauchés dans les Plaines, les combats et les chasses – au bison ou à l'homme – et de poser la philosophie qui sera la sienne et celle de sa famille :

« Après la raclée infligée par les autochtones [les Comanches, ndr], le gouvernement mexicain recourut à une mesure désespérée pour coloniser les Texas : tout homme, d'où qu'il fût, prêt à s'établir à l'ouest de la Sabine River recevrait deux mille hectares de terres. Les petits caractères au bas du contrat étaient écrits en lettres de sang. La philosophie comanche à l'égard des étrangers était d'une exhaustivité quasi papale : torturer et tuer les hommes, violer et tuer les femmes, emporter les enfants et en faire des esclaves ou les adopter. Il y eut peu de gens du Vieux Monde pour accepter la proposition des Mexicains. En fait, personne ne vint. Sauf les Américains. Un vrai raz-de-marée. Ils avaient des femmes et des enfants à revendre, et puis cette promesse biblique : Au vainqueur, je ferai manger l'arbre de vie. »

La vie comme un combat dans lequel tout ce qui compte est de se trouver du bon côté du manche et de détruire l'adversaire ou le concurrent. Une leçon qu'Eli vit dans sa chair et qu'il va appliquer à la lettre, construisant la fortune familiale dans le sang. Une leçon que Peter se refuse à assimiler, plaçant le sens moral au-dessus de la quête du pouvoir et de la richesse, mais qui lui vaut autant le mépris de sa famille que de la population du comté et même d'employés qui révèrent le patron qui les considère comme quantité négligeable et n'ont que peu de respect pour celui dont l'attention qu'il leur porte est vite taxée de faiblesse. Une leçon enfin que Jeanne-Anne a pour sa part totalement intégrée au point de vivre sa vie comme un tel combat qu'elle est destinée à la solitude.

De ces trois récits qui touchent pour l'un à l'épopée sauvage entre un monde qui disparaît et un autre qui se construit, pour l'autre au mélodrame et pour le dernier à la success story aux accents dramatiques, Philipp Meyer tire une vertigineuse allégorie de son pays. de cette saga familiale au souffle épique, ressort avant tout la construction d'un pays dont les fondations sont moins scellées par les idéaux des Pères fondateurs que par le sang qu'eux et leurs descendants ont fait couler pour faire leur place et leur fortune. le fils est ainsi avant tout la vision d'un pays, d'une société, qui ne peut avancer que dans la confrontation et la destruction de tout ce qui pourrait éventuellement représenter un frein à un développement condamné à ne jamais cesser.

Grâce aux récits rudes de la formation et de l'ascension d'Eli et de Jeanne-Anne que vient contrebalancer la crise morale de Peter ; grâce aussi à cet entrelacement des époques qui vient appuyer l'idée de l'immuabilité du destin familial par la persistance, malgré les crises, d'un état d'esprit conquérant – et Eli, d'entrée de jeu, n'hésite d'ailleurs pas à jouer de la comparaison avec Alexandre le Grand – Philipp Meyer parvient à mettre en place un roman d'une rare maîtrise, tant dans le rythme que dans le fond. Il en ressort un livre d'une grande richesse, une aventure inouïe, violente souvent, romantique aussi et pas sans humour non plus. Bref, un des grands romans de l'année pour un auteur qui, après un premier livre déjà remarqué (Un arrière-goût de rouille), prend une autre dimension.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Roman fleuve débridé et d'un hyperréalisme sur la conquête des grands espaces. Trois époques, trois personnages issus de la même famille texane.

L'arrière-grand-père Eli, (le Colonel) enlevé à sa famille par les Comanches, dont le personnage est le plus marquant.

Peter, le fils de celui-ci, qui gère le ranch familial et son volumineux bétail dans l'ombre imposante, écrasante de ce père légendaire

Jeanne-Anne, l'arrière-petite-fille d'Eli, qui est à la tête de la puissante société pétrolière des McCullough

Comme la plupart des lectrices et lecteurs J'ai adoré les passages chez les indiens avec beaucoup de réalisme et une vision bien différente que celle nous avons l'habitude de cette Amérique construite sur la violence, le viol, l'exploitation et le crime. Les découpages des histoires est un peu perturbant et une fin qui traine en longueur. Après un recul l'ensemble du livre est magistral, je le recommande vivement.
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Grand roman visuel d'une famille texane avec le suivi, en alterné, de chapitres contés par : Eli né en 1811 et enlevé par des Comanches à 12 ans, Peter né en 1870 qui est le fils romantique, de Jeanne-Anne née en 1926 devenue une femme d'affaires du pétrole.
700 pages qui nous apportent : l'homme n'a aucun scrupule à tuer son semblable pour un bien matériel, de l'amour, du sexe, du viol, du scalp, de la sauvagerie, de la douceur, de la condition des femmes, du pouvoir, du western avec cow-boys et indiens, de la psychologie, de l'humour et surtout la naissance et le développement d'un état américain et de l'analyse de l'homme.
Petit conseil à l'attaque de ce livre : faire la photocopie de l'organigramme pour y mettre des annotations comme nom et surnom et ne pas le lire sur un long temps parce qu'au foisonnement d'infos et de personnages on peu s'y perdre.
Un grand bravo à l'auteur (mais comment arrive-t-il à se mettre dans la peau de personnages aussi différents ?) et à la traductrice pour ce roman magistral. Lecture obligée pour 2015, si ce n'est déjà fait (lol).
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Ami lecteur,

- Si tu aimes les films de John Wayne, ceux avec des cow-boys et des indiens (surtout des indiens) ...
- Si tu aimes les grands horizons, entendre le galop des bisons, vivre en communion avec la nature (et c'est peu de le dire!) ...
- Si tu veux en connaître un peu plus sur les Indiens et encore plus sur les Comanches ...
- Si tu n'as rien contre un petit scalp et autres joyeusetés indiennes de temps en temps ...
- Si tu t'intéresses à la réinsertion difficile des otages ...
- Si tu aimes lire les Tuniques Bleues ...

Alors lis ce livre ... et l'histoire d'Eli

- Si tu aimes les Westerns avec Clint Eastwood, ceux avec un héros torturé ...
- Si tu veux en connaître un peu plus sur l'Histoire Mexique/USA ...
- Si tu aimes quand dans une famille, il y en a un qui ne suit pas LA route taillée pour lui ...
- Si toi aussi parfois tu te poses des questions sur ce qui est bien ou pas ...
- Si tu veux être incollable sur l'élevage du bétail ...
- Si tu n'es pas contre un peu d'amour dans ce monde de brutes ...
- Si toi aussi parfois tu as envie de crier « Viva la Revolución »


Alors lis ce livre et l' histoire de Peter

- Si tu aimais regarder Dallas et son univers impitoyable ...
- Si tu n'aimais pas JR mais que bon, c'était tout de même lui qui faisait le bazar  !
- Si tu aimes les Femmes de caractère, les Femmes à poigne dans un monde de mecs ...
- Si tu veux en savoir plus sur l'or noir ...
- Si tu veux savoir ce que c'est de se retrouver seul malgré tout ton argent ...

Alors lis ce livre ... et l'histoire de Jeanne Anne


- Si tu aimes l'Aventure avec un grand A comme dans USA ...
- Si tu aimes les histoires de famille (et si veux savoir pourquoi il y a un arbre généalogique au début du bouquin) ...
- Si tu n'as rien contre un petit meurtre, vol, viol, ...
- Si tu aimes le coca et les hamburgers ... Naaann j'déconne ;) !
- Si tu as du temps devant toi ...
- Si tu veux découvrir quelque chose d'un peu moins soft que la petite maison dans la prairie ...
- Si tu aimes les belles plumes, celles qui t'embarquent, te font voyager, ...
- Si tu aimes les personnages forts, ceux auxquels on s'attache même si parfois il y en a certains qu'on n'aime pas trop ...
- Si tu aimes prendre le temps de savourer et ensuite de digérer un livre ...
- Si tu penses avoir juste aimé un livre et te rendre compte 15 jours plus tard qu'il te hante toujours ...

Alors lis ce livre ...
Belle Lecture et bon voyage à toi ...
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Imaginez...le Texas, le Mexique, des indiens, des vaqueiros, du pétrole, des canyons, des animaux sauvages, et des hommes encore plus sauvages. Dans leurs comportements, leurs choix, leur instinct de survie, leur appât du gain, de la puissance.
Il y a tout cela dans ce roman. Un peu de Dallas aussi. de Danse avec les Loups, de Little Big Man. Bref, vous voici plongé au coeur d'un western qui se déroule en parallèle sur 3 générations d'une même famille. Selon l'époque, le danger, l'homme à abattre, le territoire à conquérir est différent, mais la motivation et surtout la frontière entre humanité et cruauté est aussi floue que celle entre Texas et Mexique.
Autre point positif à mon sens : aucun manichéisme. Pas de gentils indiens contre les méchants cow-boys, ni de gentils cow-boys contre les méchants mexicains. Tous ces peuplent qui tentent de survivre plus ou moins ensemble ont des comportements tour à tour sublimes ou horrifiants.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Même si vous n'aimez pas les westerns, car c'est bien plus qu'un western. Et ne vous laissez pas rebuté par le nombre de pages. Car comme le dit le proverbe (de mon cru) : "un très bon pavé se lit plus vite qu'un mauvais roman aussi court soit-il".

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Un arbre généalogique d'une famille du Texas qui court du 19 eme au 20 eme siècle dont l'auteur tire trois personnages pour raconter leur histoire.
Trois générations,
trois contextes,
trois mentalités,
trois genres de littératures
Le western
Le drame sentimental
Le drame social coté féminisme naissant.

C'est un beau roman, intéressant historiquement, socialement et humainement.
Je n'ai pas senti de jugement de la part de l'auteur.
Le simple cheminement des uns et des autres confrontés à leur caractère et à leur façon respective de voir le monde ne m'a pas incité à le faire non plus.
Je les ai apprécié et compris tous les trois.
J'ai donc vécu trois vies, trois points de vue très différents, notamment leur positionnement les uns par rapport aux autres, chacun avec leur cohérence...
Ce roman fait partie de ceux qui qui m'apprennent encore et encore que trop souvent la façon dont on regarde le monde dépend beaucoup trop d'où on le regarde.
C'est précieux.
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Le fils est un roman, que certains appelleront un pavé, retraçant l'histoire d'une famille de son implantation au Texas au début du XIXème jusqu'à nos jours.
La vie des trois personnages principaux, l'arrière grand père (alias le Colonel) , un de ses fils et son arrière petite fille est relaté en trois parties qui s'entremêlent .
On apprend beaucoup, enfin moi, sur la vie des indiens, en particulier les Comanches , sur le remplacement des troupeaux de bovins par des derricks.
Le coté pionner du Texas est très bien relaté.
Au delà de cette fresque , l'auteur réussit parfaitement à montrer son personnage personnel, le Colonel, a deux époques différentes et réussit le tour de force de modeler son image suivant les périodes. Le héros enfant devient beaucoup plus tendancieux en tant que grand père .
Formidable roman donc, foisonnant de liberté, d'aventures, de trahison, d'amour, d'injustice tout en dressant une image non exhaustive certes mais bien renseignée de l 'histoire du Texas.
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