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Michelet nous montre l'émergence de la sorcellerie et les causes de cette naissance.
Il nous montre le pourquoi de l'implication presque exclusive des femmes dans la sorcellerie.
La femme était gerdienne des émanations des anciens dieux de l'antiquité abjurés par l'église (transformés en dieux gallo-romains).
Le culte des anciens dieux se transforme en vénération de la nature et des esprits proscrits vivant la nuit dans les forêts.
C'est l'église qui, elle, associera ces anciens dieux aux démons ; parfois certaine paroisses ont su sanctifier ces protecteurs paiens afin de déculpabiliser leur vénération, d'où ces « saints gliglin et autres mystères ».
L'église et ses habituels excès n'aura de cesse de voir disparaître cette sorcellerie.

Ouvrage très ardu, je n'ai pu en terminer la lecture ; trop de détails ; peu de synthèse ;
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🧙‍♀️✨ #SORCIERE

C'est un livre que j'appréhendais autant qu'il m'impressionnait.
« La sorcière » fait partie de ces lectures ayant trouvé leur place dans ma bibliothèque il y a des années, me laissant tout le temps d'admirer sa couverture superbe, imaginant et idéalisant le voyage qu'elle allait me livrer.
Jules Michelet, historien reconnu, me promettait un essai - qui se lit comme un roman - à en croire la quatrième de couverture, sur un thème féministe avant l'heure : la sorcière 🧙‍♀️. Qu'est-ce qu'une sorcière ?
Comment évolue son image à travers le temps et les différentes époques ?
Que pouvait lui reprocher cette société, effrayée et fascinée à la fois ?
Jules Michelet s'intéresse à toutes ces questions, et tente, à sa manière, d'y répondre. du moins d'y apporter quelques éclaircissements. « La sorcière » n'est pas à laisser entre toutes les mains.
Certains refermeront le livre, presque énervé d'avoir perdu leur temps au milieu de ses phrases pleines de beauté, mais parfois moins de sens.
D'autres se plongeront volontiers, sans hésitation, au milieu de cette écriture qui ne laisse indifférent.
J'ai beaucoup aimé cet essai, peut-être justement d'avantage pour cette langue envoûtante que pour le propos en lui-même que j'ai parfois trouvé flirtant à la frontière de l'ennui.
Gare à ceux qui s'attendent à trouver une lecture claire de l'histoire de la sorcellerie, l'ouvrage est bien plus « fouilli ».
C'est beau, magnifique même, mais pas toujours très clair. Pas toujours très facile à suivre.
Les mots coulent, délicieux.
C'est lyrique, poétique, romantique, presque philosophique quelque part.
D'une aura magique, comme les sorcières qui nous envoûtent durant cette lecture.
C'est étrange, ce sentiment d'être d'avantage transporté par la forme que par le fond.
Comme quoi, l'un n'est pas plus important que l'autre !

À lire pour ceux qui veulent se plonger dans un classique abordant le thème de la sorcellerie et/ou ceux qui ne sont pas effrayer par une langue « belle », mais pas toujours facile à suivre.
Le genre d'ouvrage que l'on aurait du mal à lire entre 2 stations de métro.
À découvrir 💜 @folio_livres
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Brisons là le suspense, je n'ai pas tout suivi, voire, plus humblement encore, je n'ai pas tout compris. Et pourtant, je suis aixoise, et une bonne partie de son texte aurait dû piquer mon intérêt. C'est faux, ça a été le cas. Sauf que tous les trois mots, je perdais le fil. Je pense utile de préciser que, pour une lecture édifiante, peut-être faut-il garder à l'esprit que l'auteur lui-même ne savait pas trop bien où tout cela allait le mener. Si ça ne tenai qu'à moi, je dirais "dans le mur." Et ce titre de Sorcière n'a pas vraiment grand-chose à voir avec toute cette logorrhée.
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Chelou chelou mon vieux minou ce livre historique. Genre j'sais pas quoi en penser t'as vu ?

J'veux dire, quand on le lit aujourd'hui on trouve ça triste ce regard porté sur l'image de la Femme, que Michelet fragilise et idéalise un peu si tu veux mon avis. Mais quand même quand tu réfléchis bien, ce texte a été écrit en 1862 et impose pour la première fois (j'dis ça j'en sais rien, je suis pas historien) une vision courageuse et qui prend la défense des "sorcières" qui ont vécues (avant d'être brûlées) au Moyen-Âge et un peu après.

On va pas dire que c'est un texte féministe pour choquer personne mais .. mais tu sens les prémices de quelque chose. Alors ça le fait un peu.

Après Michelet voit le Moyen-Âge comme une période très sombre et culturellement pauvre, ce qui sous certains aspects peut paraitre vrai mais moi j'suis pas tellement d'accord sauf que c'est pas le propos alors j'dis rien. En plus Michelet il est mort alors j'peux pu l'emmerder ni rien.

Le parti pris de vouloir défoncer l'Eglise et de la contribution de cette dernière dans le fait d'avoir fait baisser la population féminine en les foutant au bûcher est un peu jubilatoire (et ça peut faire écho à pas mal de situations d'aujourd'hui, même si les bûchers ont été remplacé et que la Chasse aux sorcières a évolué (j'avoue ça veut pas dire moins dégueu pour autant).

Un Michelet presque féministe, anti-clérical, qui raconte avec un certain talent, une plume littéraire, une révolte qui prend aux tripes, qui donne envie de crier en pliant son bouquin "putain mais c'est pas possible !!!????".

Exemple, moi je savais pas que les filles dont on disaient qu'elles avaient été "prises" par Satan (ou n'importe quel démon vu que la mythologie de l'époque en est friande, pouvaient être "purifiée" par un mec d'Eglise.
Et quand je dis purifier, c'est pas seulement par les flammes. Nan, les guillements c'était pour pas dire qu'ils les violaient par volonté de les laver de tous pêchés.

What the fuck France ?

Bon et t'as aussi un palmarès des villes d'Europe et de France, avec un triste score pour toutes, une véritable boucherie qui a eu un impact considérable sur la démographie de l'époque.

Voilà, moi j'en parle avec mes mots. Comme c'est un peu confus et que y'a plein de notes j'ai eu un peu de mal à comprendre le texte (faut avoir des notions en histoire médiévale et moderne à mon avis, parce que y'a des personnages tu sais même pas de qui il parle, mais genre tout le monde doit connaitre t'sais).

J'vais pas te dire qu'il faut que tu sautes dessus, faut vraiment avoir envie de bouffer des choses crues. D'un point de vue historique c'est intéressant. Moi je voulais juste apprendre à voler sur un balais. Tant pis, j'aurai appris d'autres trucs.

(MAIS J'AI KIFFÉ HEIN)

Bon minou, je crois qu'on est plus dans le Kansas,
Salut !
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Un requisitoire anriclerical excessif,voici ce qu'est ce livre de cet auteur qui n'y va pas de main morte avec le catholicisme qu'il deteste manifestement.Oeuvre de fin de vie de l'auteur nous sommes ici replongé au moyen age pour retrouver notre héroïne.Ce livre fait partie des recits historiques de l'auteur qui a axe son oeuvre sur l'histoire de France essentiellement.
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Il y a longtemps que je voulais lire La Sorcière de Michelet. En khâgne, j'avais lu un extrait de cet essai historique et j'avais été surprise par son écriture au souffle épique et poétique. Dans cet ouvrage, Michelet retrace le parcours misérable de la femme pour montrer que la sorcière est le résultat d'une époque et des souffrances subies par le peuple. La sorcière est l'expression du désespoir du peuple mais aussi et surtout l'expression des inégalités et violences faites aux femmes. Michelet dessine la frêle silhouette de la femme au Moyen Âge, lorsqu'elle n'était qu'un objet dont le serf et le seigneur du château s'amusaient et possédaient à leur guise, puis le trait se durcit et celle qui était une victime devient une femme, peuplant les bois, et prête à inquiéter par des pouvoirs mystérieux celles et ceux qui l'ont fait souffrir. L'historien retrace l'histoire de la naissance de la sorcière dans la première partie et dans la seconde, il revient sur plusieurs cas de sorcellerie qui se sont déroulés en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ces cas, très ressemblants et donc répétitifs pour le lecteur, mêlent sorcellerie et chrétienté puisqu'ils mettent en scène des hommes d'église dévergondés et manipulateurs accusés de sorcellerie et se défendant en dénonçant les femmes séduites comme des sorcières. Ces cas permettent surtout à l'auteur d'exprimer son anticléricalisme.
Cet essai historique, sous la forme d'un long poème épique, m'a laissé un sentiment mitigé. L'écriture de Michelet est magnifique et certaines pages sont d'une beauté poétique incroyable mais certains passages m'ont semblé répétitifs et parfois même confus.
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Une oeuvre que j'ai plus appréciée pour l'écriture lyrique, poétique et enlevée de Michelet (notamment dans la partie sur la naissance de la Sorcière au Moyen-Âge), ainsi que pour sa sensualité presque érotique par moment, que pour son analyse historique aujourd'hui dépassée. Par exemple, un historien tend aujourd'hui d'écrire de façon objective, sans s'impliquer personnellement. Ici, on voit très bien le mépris contre les Jésuites de Michelet, son anticléricalisme. de même, j'ai été gênée par la vision des femmes, entre vénération et misogynie typique du XIXème siècle.
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Auteur d'une monumentale Histoire de France, Jules Michelet est sûrement l'un des historiens les plus connus du XIXe siècle, au côté d'Hippolyte Taine et d'Ernest Renan, avec lesquels il renouvèlera l'approche et la vision de l'Histoire. Bien que fortement controversé pour son peu de recherches historiques (notamment par l'historien Pierre Chaunu), Jules Michelet est avant tout un homme de son siècle, côtoyant de près le romantisme de Victor Hugo, le travail titanesque De Balzac ou encore la révolte de George Sand. Un siècle finalement idéaliste qui contrebalance avec l'instabilité politique de l'époque.

Cet élan de romantisme, qui se retrouve dans plusieurs pages de l'Histoire de France et qui se mêle aux fougues patriotiques, constitue une dynamique dans l'oeuvre de Michelet qui prendra toute son importance dans une oeuvre moins connu de l'auteur, La Sorcière, ouvrage énigmatique dans lequel Jules Michelet disserte sur l'une de ses obsessions, la Femme.

Publié en 1862, La Sorcière est avant tout un essai que Jules Michelet accorde sur la représentation de la sorcière, du Moyen Âge jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, et sur la condition de la femme, qui était alors vu comme une sorcière potentielle. En remontant aux origines du Mal, Jules Michelet décrit alors une société en perpétuelle transformation, qui se sert de la sorcellerie comme une forme de révolte face au pouvoir en place, faisant alors écho à l'instabilité politique de la France au XIXe siècle.

La suite sur le blog :
https://unepauselitteraire.com/2016/06/02/la-sorciere-de-jules-michelet/
Lien : https://unepauselitteraire.c..
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• Quand on se lance dans ce livre, il ne faut pas s'attendre à un roman, ni à un essai sur la sorcellerie à part entière. Michelet a mélangé les deux genres à la fois. Il prend une femme du moyen Âge, quelconque, et en fait son évolution dans ce temps incertain et sombre dans lequel vivaient les gens de l'époque. C'est plutôt bien écrit, bien ficelé, et le fait d'utiliser cette méthode d'écriture pour dénoncer la société, la religion, est bien trouvé et permet de tenir le lecteur.

• Dans une deuxième partie du livre, sont exposés certains cas avérés de procès, et attention, certains sont difficiles à lire, non pas dans la compréhension, mais dans la description dure et terrible qu'ont du supporteur ces femmes, très jeunes, pour certaines dans elle-même.

• Avec ce livre, Michelet ne fait pas seulement que de dénoncer, et élève aussi la femme, en fait une martyre que la société et la religion ont voulu détruire car celle-ci a eu l'ambition de vouloir exister, de se montrer dans cette période qui voulait seulement qu'elle fasse pâle figure...!
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Intéressant pour se figurer quelle pouvait être la condition de la femme au Moyen-âge. Il semble que Jules ait manqué d'objectivité mais un protoféminisme sous la plume d'un homme au début du 19è, ça fait plaisir. Pour rajouter au scandale de l'église et plaider en faveur du mariage des prêtres, on trouvera aussi beaucoup de matière.
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