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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman dans lequel je ne suis jamais vraiment rentré, je garde l'impression d'avoir survolé un récit qui a l'air bien fait, mais qui ne m'a pas atteint. Peut être est-ce moi, ou la faute à une écriture un peu sèche. C'est violent, très sombre, dur de chez dur, mais sans émotion, il m'a été difficile de m'attacher aux personnages. Vite lu, vite oublié.
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Un privé aux liens troubles avec la police, beaucoup de dialogues ironiques qui cachent une terrible réalité.
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Envisageant un voyage en Irlande, et ayant constaté que les romans policiers étaient souvent une porte d'entrée intéressante pour les pays visités, je me suis emparé de ce roman de Sam Millar, premier d'une trilogie, si j'ai bien compris. Je n'ai pas trouvé beaucoup d'indications sur Belfast, la ville ne constituant qu'un décor. Pas d'intrigue permettant de pénétrer les arcanes d'une société, mais un personnage de détective privé, Karl Kane, très attachant, quelque peu décati physiquement, mais dont la langue est bien pendue...Et j'ai particulièrement apprécié la traduction, ( signée Patrick Raynal) qui prend le temps d'expliquer notamment les nombreux jeux de mots qui jalonnent les dialogues. L'intrigue policière, qui commence par un tableau gore à souhait, est vite troussée, ne traîne pas en longueur. Un bon moment de lecture.
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La biographie de Sam Millar est plutôt agitée avec une condamnation en Irlande du Nord, pour sa participation à la lutte de l'IRA, et une autre aux Etats-Unis pour braquage. Nulle surprise donc à le voir signer un polar âpre et sanglant avec Les chiens de Belfast. Plutôt confus au départ, le récit s'assagit quelque peu par la suite, tout est relatif, dans une veine plus classique avec un détective privé au premier plan, prototype de l'antihéros dont la caractéristique principale est de souffrir d'hémorroïdes. Ce n'est pas à proprement parler un livre subtil mais c'est efficace à condition de ne pas faire la fine bouche devant certaines scènes glauques et violentes.
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L'intrigue démarre pas mal d'années dans le passé. Une fille laissée pour morte, ayant subi des sévices sexuels d'une cruauté inouïe. Sam Millar ne nous en épargne aucun dans une plume cure et sans fioritures.

Ensuite on remet les pieds dans le présent, tout en continuant à alterner avec le passé, de manière assez débridée parfois, et on rencontre les fesses de Karl Kane aux prises avec ses hémorroïdes.

La suite est une suite d'intimidations, de meurtres guidés par la vengeance et de tortures décrites avec un réalisme certain par l'auteur.

Dans la première partie, on oscille entre polar à l'ancienne et roman moderne tout en déconstruction. La seconde moitié est clairement du polar à l'ancienne. Les chapitres se suivent dans l'ordre chronologique.

Et Sam Millar mystifie le lecteur (ce qui est asse peu productif, en ce qui me concerne, dans le polar à l'ancienne) en ne révélant pas l'ensemble des informations que Kane finit par glaner ou trouver. On se retrouve dons, en tant que lecteur, dans une mauvaise position. Celle du type qui suit l'action de manière passive sans vraiment pouvoir anticiper. Ce genre de manipulation du lecteur par l'auteur m'énerve toujours. Et ce livre ne fait pas exception.

Bien sûr, le lecteur aguerri devine la vengeance qui est à l'ouvre. Il peut recoller le coup des flics ripoux. Où, comment, etc. il lui manque quand même des pièces pour tout recoller. Et je me répète, vu la perspective prise par l'auteur (celle du roman déconstruit dans la première moitié), cacher des infos au lecteur, ce n'est pas idéal. J'ai toujours considéré que le but d'un roman déconstruit, c'est de mélanger les pièces en ne cachant rien au lecteur, mais en lui laissant le soin de tout remettre dans l'ordre. Après l'avoir fait, Sam Millar change d'optique et je n'adhère pas.

Pas plus que je n'ai réellement adhéré aux personnages. Trop clichés, trop caricaturaux.

Par contre le vocabulaire cru ne m'a pas gêné. Des déjections canines... eh bien ce sont des merdes de chiens... rien d'autre. Quand on fréquente des brutes, il faut les entendre parler comme des brutes, pas comme Jean d'Ormesson. Et cela, Sam Millar le rend bien.

Rien de mémorable, à mon avis.
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Voici un polar avec un privé et non pas un flic . Karl Kane , cinquantenaire , gentiment looser , fauché a pour compagne et secrétaire une jeune femme Naomi . C'est surtout un privé pas très bon , qui laisse filer les indices et les pistes et fragilisé par un traumatisme d'enfance ....

L'histoire commence par le meurtre violent d'une femme en 1978 dévorée par des chiens sauvages . Elle continue par une série de meurtres commis de nos jours , tous plus sanglant les uns que les autres.

Les précédents livres de Sam Millar ne faisaient pas dans la dentelle , là c'est violent du début à la fin , âme sensible s'abstenir . Celui-ci par contre est un peu creux dans la construction de l'intrigue mais on y trouve un humour noir , bien agréable à lire
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Besoin de soleil après cette lecture noire ,très noire ...
Dés les premières lignes l'estomac se retourne et vous conseille de réfléchir avant de poursuivre ...mais les accrocs se risquent à plonger dans l'eau trouble des âmes perdues du genre humain ;
Oui l'auteur a connu des heures terribles et cela se ressent tout au long des lignes .
Ames sensibles s'abstenir ...
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C'est avec un an de retard, mais j'ai enfin rencontré le détective privé belfastois Karl Kane ! Un personnage haut en couleurs, et en proie à des crises hémorroïdaires qui lui pourrissent la vie. Heureusement qu'il a Naomie (son assistante mais pas que...) qui finit par lui prendre un rendez-vous chez le toubib. Non mais sans blagues : si on a une carrure de détective privé et qu'on jure toutes les trois secondes sur sa virilité, on n'a pas peur du docteur !

Rappelez-vous que le créateur de Karl Kane fait parler ses personnages "cash". Ames sensibles s'abstenir mais vous raterez encore un bon polar à la sauce Sam Millar.
Karl Kane, tout détective viril qu'il pense être, se voit embarqué un peu malgré lui dans une sordide affaire où les cadavres s'accumulent, jusqu'au cadavre de la personne qui lui a demandé l'enquête (c'est "ballot" !). En même temps, Karl Kane n'a pas trop le choix des enquêtes qu'il mène car son cabinet de détective est accablé de dettes et les factures à payer s'accumulent. C'est donc presque plus les enquêtes qui le mènent que le contraire !
Au fil des pages, il est question d'une mystérieuse blonde qui hante les pubs de Belfast en buvant du drambuie. Elle semble cacher d'autres cordes à son arc. Et comme si ce n'était pas suffisant, il y a beaucoup de gens dans l'univers belfastois que fréquente Karl Kane qui se dissimulent derrière de faux noms. A commencer par la personne qui lui a demandé d'enquêter (décidément, ce n'était pas un cadeau ce "client"!). Et puis, la police de Belfast est pourrie jusqu'à l'os. Mais le meilleur est pour la fin !

Derrière ce roman très noir, ce héros viril, on devine un personnage au grand coeur, plus fragile qu'on ne le pense. Il découvre une histoire douloureuse, tellement affreuse qu'elle l'atteint au coeur, le laisse au bord de la crise cardiaque :
"Son coeur faisait ça de temps en temps, il trébuchait, battait irrégulièrement. Ca n'arrivait pas souvent, peut-être une ou deux fois par mois, et ça le laissait momentanément la tête un peu vide. Pas cette fois. Cette fois il se sentait dangereusement proche de la mort
Pauvre fille..."

Pourtant l'humour n'est jamais absent dans les romans de Sam Millar. le lecteur a tout de même droit à quelques moments sacrément drôles, notamment dans les échanges entre Karl et Naomie qui ne manquent pas de piquant quand ils s'agacent mutuellement :
"C'est toi qui bredouilles un galimatias incompréhensible, genre Mary Poppins sous LSD !" .
Heureusement que Naomie est le genre de femme à porter le pantalon. du coup, ils forment à eux deux une équipe de choc au milieu d'une foule de personnages qui ne leur veulent pas du bien.

Sans doute le roman le plus noir que j'aie lu de Sam Millar, avec Poussières tu seras. Un roman qui montre une corruption à tous les étages à Belfast, jusque chez ceux qui sont censés veiller sur vous. Un roman qui vous passera l'envie d'appeler les flics si vous séjournez dans la ville et que vous avez des problèmes !

Par moments s'il n'était pas rappelé que le roman se passe de nos jours et à Belfast, j'aurais pensé qu'il se passait dans les années 50 aux Etats Unis. L'histoire se déroulait d'ailleurs dans ma tête en noir et blanc, comme un bon vieux film américain, avec une blonde aux cheveux crantés à l'écran (mais qui boit du Drambuie !)
Par moments aussi, ça m'a fait penser à du Tex Avery aussi !!

Alors je ne sais pas si c'est mon imagination mais ce fut ma lecture des Chiens de Belfast. : un mélange d'humour irlandais et de roman noir américain, de Tex Avery, le tout arrosé de Drambuie.
Un bon moment de lecture même si ce n'est peut-être pas mon roman préféré de Sam Millar qui reste pour l'instant The Redemption Factory.

Un roman noir façon expresso très serré. A découvrir.
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Un thriller efficace et avec beaucoup d'humour (noir, bien entendu)
Lien : http://chroniquesdunchatdebi..
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Une voix originale dans le monde du polar que celle de Sam Millar. Une voix qui colle au plus près de ce qui fit les beaux jours du genre : une intrigue béton, une violence omniprésente mais jamais gratuite, des héros juste un peu fêlés mais non dépourvus de morale, des méchants vraiment méchants (et bêtes), une absence totale de politiquement correct et un humour qui affleure, s'affirme et rétablit l'équilibre lorsque les événements tournent au vinaigre.
Le personnage principal est un privé (aahhh, un autre archétype du genre) nommé Karl Kane, dont il semble que ce volume soit le premier d'une trilogie qui lui sera consacrée. Il réside à Belfast, n'a que peu d'amis (et surtout parmi les flics) et une splendide jeune maîtresse follement éprise de lui. Il ne semble pas alcoolique mais souffre de terribles hémorroïdes. L'argent ne rentre pas facilement dans les caisses de son agence, aussi, lorsqu'un parfait inconnu lui demande de se renseigner sur l'identité d'un cadavre récemment découvert en ville, Kane n'hésite-t-il pas longtemps à accepter la grosse enveloppe remplie de beaux billets que lui tend le gars. Un cadavre en entraînant facilement un autre, Kane va se retrouver mêlé à une histoire compliquée à démêler certes, mais qui va lui permettre de régler quelques comptes qu'il lui tardait de solder. D'une rare efficacité, « Les chiens de Belfast » met en scène une brochette de personnages auxquels soit on s'attache assez rapidement (Sam, sa copine, son pote légiste), soit que l'on se plait à très vite détester (en gros, tout ceux qui représentent la loi : ici, une bande de flics ripoux et de matons qui abusent de leur pouvoir). Ramassée en moins de trois cents pages, distillée en 35 courts chapitres fortement dialogués, servie par un vocabulaire riche et imagé, l'intrigue comporte ce qu'il faut d'action, de sang et d'humour pour qu'on la dévore sans s'en rendre compte. du grand art, vivement la deuxième livraison!
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