Une première défaite en 1974 aux élections présidentielles contre Valéry Giscard D'Estaing amène
François Mitterrand à la veille de l'élection de 1981 qui lui donnera la victoire...
Nous sommes en 1980, «
ici et maintenant », pourrait-on dire, alors que le futur président de la République discute à bâtons rompus avec Guy Claisse, éminent journaliste politique, à l'époque chef du service politique du Matin de Paris, un quotidien très proche du
Parti Socialiste, considéré comme le quotidien du « nouvel Obs. » de jean Daniel.
On parle politique, évidemment… intérieure comme extérieure, de politique économique, aussi ; d'écologie, de la gauche, du parti socialiste, de l'élection qui approche…
Mais c'est une des grandes qualités de
François Mitterrand de pouvoir parler d'autre chose. Au détour d'une préoccupation politique, il évoque son enfance en Charente, plus tard son plaisir des promenades en forêt…la disparition des ormeaux… L'homme de lettres est bien présent.
Il parle de lui également, et se définit, élection oblige : « Je fais partie du paysage de la France ».
Avec l'aide de Guy Claisse, et sur proposition de
Jacques Attali, élection oblige, la aussi, «
Ici et maintenant » constitue le portrait d'un des hommes politiques les plus marquants de la Ve République ; dans toute sa complexité maintes fois célébrée… Ou critiquée… C'est selon…