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EAN : 9791097469016
290 pages
En exergue éditions (09/09/2020)
4.18/5   22 notes
Résumé :


La grandeur du sport et son secret éclat se tiennent dans l’invitation à durer le temps de quelques saisons plus ou moins ensoleillées avant d’entrer dans des automnes refroidis, de goûter aux effets douceâtres de la nostalgie, de recueillir les retombées d’une renommée. Les sportifs, plus ou moins consciemment, s’y préparent par la succession de petites morts que sont les fins de matchs et de compétitions, les échecs et les abandons. Et au moment d’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Christian Montaignac, excellent journaliste pour L'Équipe de 1967 à 2004, a couvert les Jeux Olympiques durant cette période, cinq Coupes du monde de Football, une quinzaine de Tours de France, décroché plusieurs prix journalistiques et il est l'auteur de nombreux livres dont L'Année du Rugby depuis 1973.
Avec Les Tragiques (Ils ne sont morts qu'une fois), il a réussi une belle oeuvre littéraire en rappelant à nos souvenirs le sort funeste subi par quelques championnes et champions. J'avoue aussi en avoir découvert quelques-uns dont j'ignorais le nom.
La gloire éphémère fait souvent tourner les têtes, des soirées trop arrosées mènent à des imprudences fatales sur la route mais il y a surtout les accidents causés par la pratique de la compétition au plus haut niveau.
Les Tragiques est un beau livre que j'ai pu lire grâce à Babelio et à En Exergue éditions que je remercie. Les illustrations de Bernard Vivès sont très réussies. Chaque sportif au sort tragique a son portrait au-dessus de son patronyme et les dates de sa trop courte existence. Cela est très bien fait et j'ai pu me plonger dans un récit plein d'émotion, de réalisme et de vécu car Christian Montaignac a côtoyé quelques-uns de ces personnages au cours de sa vie professionnelle.
Sur la couverture du livre, impressionne le portrait de Battling Siki (1897-1926), jeune Sénégalais remarqué par une danseuse allemande qui l'abandonne à Marseille. Il a quinze ans et doit se débrouiller, seul. Mbarik Fall ou Phal se lance dans la boxe puis s'engage dans l'infanterie coloniale. Après la guerre, en 1919, il reprend la boxe, devient Battling Siki. Il est même le premier Africain champion du monde. Il s'est permis de battre la star du moment, Georges Carpentier, mais doit affronter un racisme terrifiant. Tendant de relancer sa carrière aux États-Unis, il est abattu dans la rue, à New York, le 15 décembre 1926.
Auparavant, Christian Montaignac a prévenu : il parlera de sportifs disparus en plein âge d'or, après une sélection personnelle, forcément subjective. Alors, je me suis lancé dans la lecture, commençant par Adolphe Hélière (1891-1910), un coureur cycliste breton, de Fécamp, tentant de boucler le Tour de France 1910 et mort à Nice alors qu'il se baignait après un repas copieux, un jour de repos…
Ils sont donc cyclistes, footballeurs, boxeurs, rugbymen, basketteurs, navigateurs, skieurs, cavalière, fleurettiste… La liste est bien trop longue pour les citer tous mais le cyclisme étant mon sport favori, je ne résiste pas à rappeler les noms de Fabio Casartelli, Gérard Saint, José Samyn et Jean-Pierre Monseré.
Je vous conseille de vous plonger dans ce livre où, bien sûr, il est possible de choisir ses têtes mais ce serait dommage de s'arrêter aux noms connus comme Ayrton Senna, Alain Colas, Régine Cavagnoud, Emiliano Sala ou Tom Simpson.
L'auteur dont le rugby - il ne s'en cache pas - est le sport favori, a eu la bonne idée de rappeler qui était Yves du Manoir (1904-1928). Excellent dans tous les sports, joueur vedette du Racing Club de France, sélectionné en équipe nationale, ce polytechnicien a choisi l'aviation et décide de passer la dernière épreuve pour obtenir son brevet de pilote. Hélas, à cause du brouillard, il heurte des peupliers et s'écrase au sol le 2 février 1928. Plus célèbre mort que vivant : le stade de Colombes et un Challenge devenu Coupe de France portent son nom comme le nouveau stade de Montpellier rugby depuis 2007.
Je n'oublie pas un chapitre spécial consacré à la Grande guerre : « Sur huit millions de mobilisés, entre 1914 et 1918 ; plus de 2 millions de jeunes hommes sont tombés, plus de 4 millions sont restés blessés. » 121 athlètes de haut niveau dont beaucoup de rugbymen, 89 footballeurs, 77 cyclistes, 52 athlètes, 27 boxeurs et 23 escrimeurs font partie de ces victimes.
Pour finir, je ne résiste pas à mentionner le nom de Georgette Gagneux (1907-1931), athlète de grand talent qui fut la première Française à sauter à plus de cinq mètres en longueur. Combattant le sexisme borné du baron de Coubertin, elle luttait avec Alice Millat, championne d'aviron, pour permettre à cinq épreuves féminines de figurer aux JO d'Amsterdam en 1928. Elle était folle de sport… à en mourir.
Ce livre de Christian Montaignac, remarquablement écrit, recèle encore quantité d'anecdotes, d'informations passionnantes et sa lecture est très instructive.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Je remercie vivement l'équipe de Babelio et les éditions " en exergue " qui , par l'intermédiaire d'une masse critique privilégiée, m'ont permis de découvrir un livre , que , sans doute , j'aurais ignoré. En effet , comme beaucoup d'entre vous , ma PAL atteint des sommets " himalayens " , les cadeaux de Noël vont venir la " faire encore grandir " et , surtout , se lancer dans la découverte de portraits de jeunes et brillants sportifs trop tôt disparus , au moment où la Covid continue de saper jour aprés jour un moral de plus en plus vacillant , semble relever d'un " masochisme " des plus violents .
Oui , bon , ça , c'est facile à dire mais ...Quand on vous propose " un cadeau " , à savoir un beau livre , difficile pour un passionné de faire sa " mijorée " et de balayer l'offrande d'un geste hautain . Je disais " beau livre " et c'est vrai . D'abord , il est broché ce qui lui donne un air " vieillot " d'un goût extrême. Beau aussi ce visage mi- ombre , mi lumiére , au regard profond , ambitieux et inquiet à la fois qui semble lancer un appel vers la vie , plutôt que vers l'oubli..Oui , la couverture est soignée, attirante , respectueuse , son titre est fort , violent , écrit en lettres orange discrètes comme une épitaphe sur le marbre d'une sépulture . Enfin , tout en discrétion, le nom d'un homme , d'une plume qu'on ne présente plus , un homme qui a le sport dans " la peau " , un connaisseur ... Christian Montaignac .Oui , vraiment , ce livre est beau mais , comme il faut bien aller au delà de l'admiration béate de la couverture , tournons les pages : papier de qualité, une galerie de portraits précédés d'une belle , trés belle illustration au crayon due au talent de Bertrand Vivés .
Dès que vous tournez la première page , dès que vous découvrez le premier portrait , (et quelle histoire !) vous êtes pris . Vous êtes comme l'enfant qui prend un bonbon , puis un autre , puis un autre , en se persuadant que personne ne découvrira le forfait . Ces portraits sont courts , trés bien écrits, sans pathos mais avec tout le respect dû à ces jeunes " tragiques ," fauchés aux portes de la gloire , emportés dans leur passion .
A mon sens , ces portraits ne sont pas tristes ( certains et certaines ne seront pas d'accord avec moi et je le comprends ) , ils remettent à une plus juste place des jeunes hommes et femmes tombés dans l'oubli , ou presque . En tout ," le temps fait son oeuvre " . A ce propos , le portrait d' Adolphe Héliére est d'une beauté sublime . L' avantage de cette présentation est que l'on peut lire un " épisode " et reporter le second à plus tard , on peut aussi " piocher " dans le désordre . Pour ma part , tout à la suite , obligé , pas moyen de reporter , non pas à cause de la PAL , pas à cause du commentaire à rédiger, non , comme les bonbons ...et un ...et deux ...et trois ... Une ( bonne ) addiction . Et puis , aussi , des " tranches " de ma propre vie . Senna , Simpson , Monséré , Samyn ,Capendeguy , Philiponeau , Boué, nous sommes encore nombreux à pouvoir dire " nous y étions " , bouleversés par des images qui nous ont " tiré des larmes " . Comment oublier Tom Simpson divaguant , inconscient sur son vélo, " porté " à l'excès par des spectateurs . Ce livre , c'est ça . Une mémoire dans laquelle on " se retrouve " et même un peu plus . L'écriture de Montaignac , avec le recul de l'événement , le transforme en " tragédie " au sens classique du mot . " Les Tragiques " ont trouvé leurs ambassadeurs avec Montaignac et Vivés , nul doute qu'ils trouveront leurs " lecteurs " , le contraire serait bien dommage .
Qu'est - ce que j'ai bien fait de m inscrire à cette masse critique . Merci Babelio et les éditions " en exergue " , un très beau cadeau.
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L'on dit des sportifs professionnels qu'ils meurent deux fois.
Tout d'abord à la fin de leur carrière.
Puis comme le commun des mortels qu'ils sont alors devenus.
Les Tragiques privilégiera exclusivement la seconde qui, dans la foulée, fera la nique à la première, fauchant ainsi ces galériens de l'effort ultime dans la fleur de l'âge avant d'avoir pu accéder à une notoriété promise ou leur avoir permis d'affirmer leur insolente domination dans leurs disciplines respectives.

L'objet livre est beau, robuste et semble particulièrement soigné.
De Montaignac, je ne connaissais que son célèbre régime avant de m'apercevoir que j'allais, à l'image d'un pétulant Alési dont c'était devenu la drolatique marque de fabrique, à fond, à fond, à fond, direct dans le décor. Grand reporter et chroniqueur au journal L Equipe, il aura roulé sa bosse de par le monde, couvrant moult évènements sportifs tout lui conférant ainsi une souveraine légitimité.

Il n'existe pas de typologie de la mort même si certains sports y seront plus assujettis que d'autres.
En effet, le curling, les échecs, voire le twirling bâton semblent avoir payé un tribut kouasi nul à la grande faucheuse, faisant ainsi preuve d'un favoritisme outrancier de la part de cette dernière qui leur préféra le cyclisme, la formule 1 et la boxe comme vivier létal.

Les portraits, courts mais passionnants, s'enchainent sous la plume experte d'un connaisseur amoureux de l'effort et des mots.

Du parfait inconnu au représentant emblématique, ces Tragiques survolent un large spectre de trajectoires ascendantes brutalement fauchées en plein vol, qui en pleine pratique de son art, qui par mesure de rétorsion de la part de gouvernements peu sensibles à la défaite, qui par l'abus de stupéfiants, qui pour cause de vitesse excessive sur RN non limitée à 80, qui a le droit...
Bref, autant de circonstances mortelles qu'il existe de disciplines.

Ces Tragiques nous rappellent de sinistres souvenirs tout en en développant de nouveaux.
En effet, difficile de ne pas approfondir plus avant chaque personnage tant l'auteur aura su éveiller une curiosité aussi touchante que justifiée quant à ces légendes météoriques disparues bien avant la ligne d'arrivée.

Merci à Babelio et aux éditions en exergue.
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Autant vous le dire tout de suite, en exploits sportifs et en sport tout court d'ailleurs, je n'y entends pas grand chose. Je suis l'une de celles et ceux qui a découvert les JO lorsque j'étais à l'école primaire, ayant eu un exposé à faire sur les Jeux Olympiques d'Albertville et je m'étais alors intéressée tout naturellement, dans ma tête de petite fille, prise de passion pour les patineurs Paul et Isabelle Duchesnay, formulant alors un rêve : celui de les rencontrer lors d'une séance d'entraînement, rêve échoué malheureusement. Je fais également partie de celles et ceux qui, ayant eu un oncle et des cousins, passionnés par l'Olympique de Marseille, ait découvert le football professionnel par leurs yeux mais je fais enfin partie de celles et ceux qui suis tombée dedans lors de la Coupe du Monde 1998. Aussi, autant vous dire que parmi les plus de quarante portraits de grands athlètes, tous genres confondus dont il est question ici, aucun ne m'était familier et pourtant j'ai énormément aimé cette lecture. Jusqu'à ce que je reçoive cet ouvrage (et à ce titre je tiens à remercier babelio et les éditions en exergue), je n'avais jamais entendu non plus le nom de Christian Montaignac. Bien sûr, je connais le journal sportif "L'Equipe" sans pour autant l'avoir lu et ce sont mes recherches sur internet qui m'ont appris que ce dernier y a contribué pendant près de quatre décennies, couvrant notamment les plus grands reportages sportifs. Mais ici, ce qui m'a touché, c'est avant tout le sort "tragique" réservé à ceux et celles qui ont fait vibré des milliers de téléspectateurs et qui sont tous décédés vite, top vite dans des conditions dramatiques, qu'ils soient en train d'exercer leur passion, que dis-je leur métier, ou non .

Un ouvrage que j'ai donc reçu comme un véritable "cadeau" tant l'objet en lui-même est d'exception (couverture cartonnée, imprimé sur du beau papier et le tout avec de splendides illustrations) et les courtes chroniques font vibrer le lecteur qui se retrouve, bien malgré lui, et ce, malgré son attachement au sport ou non, bien vite pris dans le feu de l'action. Bien plus que des sportifs, ce sont avant tout des portraits d'hommes et de femmes qui sont magnifiquement retranscrits ici, tous disparus dans la fleur de l'âge et cela est bien dommage ! Encore une belle leçon d'humilité car il n'est jamais de trop de nous rappeler que notre passage sur Terre est éphémère et eux, ont vécu leur vie à fond ! A découvrir !
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Les Tragiques dont Christian Montaignac nous retrace les destinées funèbres ne sont effectivement morts qu'une fois mais dans des circonstances qui dans la grande histoire du sport feront – pour certains – parler et écrire pendant bien plus longtemps que s'ils avaient expirer en père peinard dans leur lit à un âge plus ou moins canonique.
Du plus célèbre (Ayrton Senna) au pékin quasi lambda mais passionné par sa discipline (Adolphe Hélière), l'auteur nous dresse ici le portrait de 40 sportives et sportifs, professionnels ou non, qui pour la plupart auront tout donné à leur sport-passion, vie comprise quand pour quelques autres, accidents, suicides ou assassinats auront de pareille façon mis fin à une carrière dont l'élan a explosé en plein vol.

Entre figures notoires mais qui apportent parfois quelques éclairages supplémentaires sur des trajectoires pourtant familières ou découvertes totales d'existences trop courtes mais très souvent vécues à 200 à l'heure, ces portraits parfois juste esquissés (2 pages), parfois un peu plus étoffés nous offrent un large éventail de destins et de choix de vie qui, s'ils finissent tous pareillement, sont toujours inédits dans leur parcours. Plaisant à lire, intéressant à découvrir, on passe avec Les Tragiques un moment équitablement réparti entre enthousiasme devant les prouesses accomplies et tristesse face à ces foudroyantes fins dernières d'artistes maudits qui, s'ils maitrisaient parfaitement leur art, ne pouvaient que rendre épées, volants, motos, vélos, skis et finalement âme devant le fatum contre lequel nul ne peut lutter.

Seul bémol, et il est de mauvaise foi car Christian Montaignac prévient dès le départ : la liste des individus choisis pour ce livre est fatalement lacuneuse, trop de morts, trop de talents prématurément fauchés en pleine gloire, il aurait fallu une encyclopédie pour y mettre tout le monde mais malgré tout j'ai regretté l'absence de Marco Simoncelli. Dans un second tome, peut-être ?

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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
La popularité de Stanley Ketchel est telle qu’il ne résiste à aucune tentation, la bonne chère, la belle chair, partout en pays conquis. Le bonhomme commence à s’épaissir, mais il se sent toujours irrésistible et n’hésite pas, un mois après, préparation réduite, à retrouver Billy Papke à Colma, en Californie, titre en jeu. Cette fois, la foudre a déserté ses poings et il peine jusqu’au bout des vingt reprises pour bénéficier d’une décision où, de l’avis général, les juges ont sauvé sa réputation et son titre. Ketchel est à ce point l’idole de la population de l’Ouest, presque aussi raciste que celle du Sud, qu’on le pousse au-devant de Jack Johnson, le champion toutes catégories. Ce Noir aussi puissant qu’arrogant doit être puni pour que soient vengés les Blancs auxquels il a volé le glorieux titre des poids lourds avec sa victoire contre James Jeffries. En cette année 1909, les Américains, fébriles, frustrés, apprennent avec soulagement que leur champion incontesté des poids moyens a décidé de s’attaquer à celui des poids lourds, du jamais vu. Oubliés les écarts de poids et de taille, vingt kilos et quinze centimètres, l’assassin du Michigan est capable de tout, et surtout de déboulonner la sombre statue.
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Sur son vélo, le jeune homme (Gérard Saint), voix de basse, faussement frêle et malhabile, long d’un mètre quatre-vingt-douze, devient un félin comme aucun autre. Jean Bobet, bon coursier et expert hors pair, écrit : « Il est le seul coureur qui ne s’autorise que le seul mouvement des jambes pour pédaler. Quand il roule à fond, un verre d’eau posé sur son dos ne laisserait pas échapper une goutte. » Cette souplesse admirable est partout flattée. Prodige et prodigue, on voit en lui, par l’allure, rien moins que l’héritier d’Hugo Koblet, splendeur helvète, prince vieillissant, prêt à lui passer le relais. (page 98)
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La course est calme jusqu’à ce col au nom trop doux pour être honnête. Car le Ventoux est trompeur dans son relief et son climat jusque dans le sens de son nom, tiré non pas du mot « vent », mais du terme provençal venturi, « qui se voit de loin ». Il est même son surnom, « le mont Chauve », qui amuse et angoisse pour désigner tout à la fois cette toupie renversée et cette verrue dans le paysage provençal. (pages 263-264)
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Tout part d’un joueur, tout finira avec lui, Alexandre Belov, le pivot des Soviétiques. Il a vingt et un ans, le teint rose, une dégaine d’adolescent efflanqué, flotte dans son corps, dans ses pensées, mais, d’un coup de patte, d’épaule, il sait se dépouiller. Bien déplié, il peut avouer deux mètres zéro un, c’est-à-dire presque rien en comparaison des Américains dont c’est la taille moyenne. (page 25)
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Quel métier ? Un sport de combat qui oppose deux hommes bien décidés à se porter des coups avec une hargne que réprime le Code pénal hors des rings. Ce sport et ce métier sont devenus aussi ceux des femmes en leur juste volonté d’égalité. Et c’est l’une d’entre elles, Joyce Carol Oates, qui sut le mieux à nos yeux écrire sur le sujet avec « De la boxe ». Avant de s’imposer comme une immense romancière, elle a découvert la boxe avec son père à Buffalo, puis au Madison Square Garden en passagère clandestine. (page 53)
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