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sur 156 notes
Je ne l'ai pas fini, pour être honnête. le style est faible (enfin ça, c'est peut-être dû à la traduction ?) et le personnage principal geignard.
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À 12 ans, Harvey propose à Charles, dit Bleeder, d'échanger le comic Superman numéro 1 contre un tuyau de plastique. Mais, des années plus tard, la bande dessinée a gagné en valeur et Harvey a le sentiment que cet échange l'a privé d'une vie riche et heureuse. Il faut dire que sa vie est plutôt minable : gérant d'une boutique de bandes dessinées, il est à la fois un adolescent attardé et un adulte immature. Obsédé par la bande dessinée qu'il a échangée pour rien, il espère revoir Charles lors de la réunion des anciens de l'école. Mais jusqu'où est-il prêt à aller pour retrouver ce numéro rarissime des aventures de Superman ? Et que faire si la tête de Turc de l'école décide de se venger, vingt ans plus tard ?

Ce roman se fonde sur une idée originale : comment un échange de cour de récréation peut-il décider de la trajectoire d'une vie. L'auteur dissèque sans concession l'échec des rêves de gosses et des ambitions d'adultes. Outre les douleurs de l'enfance, Swap explore les secrets que certains auraient aimé garder au fond des caves. « Les secrets, c'est comme l'argent : on ne les dilapide pas, on les met de côté en pensant à l'avenir. » (p. 290)

Mais j'ai eu bien des difficultés à suivre les errements d'Harvey : cet adulte pathétique m'a rappelé le protagoniste de Haute fidélité, roman de Nick Hornby. Harvey est un antihéros qui nage dans un monde de superhéros. Son pouvoir ? Voyez vous-même : « Harvey était doué pour analyser le langage du corps. Par beau temps, il pouvait se vexer à cent mètres de distance. » (p. 289) le ridicule ne tue pas, c'est vrai, mais il peut finir par ennuyer le lecteur. J'ai terminé à grand-peine cette histoire qui passe de l'aventure potache au roman noir.
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Le style n'a rien d'extraordinaire mais l'histoire est bien trouvée et les personnages ont une complexité intéressante. Un type qui n'est pas au bon endroit, au bon moment et dont la chute est flagrante. Mais la fin m'a beaucoup déçue. Un livre agréable mais sans plus.
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Harvey, la trentaine, propriétaire d'une petite librairie spécialisé en BD est obsédée par le comics numéro 1 de Superman, qu'il a bêtement laissé filé lors d'un échange durant son enfance. Une réunion des anciens élèves va changer bien des choses. Entre humour noir et suspens... Un thriller et une histoire qui rappelle les romans de Nick Hornby.
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Réaction à chaud , post-dernière page , plusieurs fois j'ai du le réchauffer...trois semaines pour le terminer. Mais il s'est battu pour que je lise chacune de ses pages , je suis vaincue.
Harvey...quand on s'approche du personnage, on peine à croire qu'il va tenir l'histoire au long des 350 pages ! et pourtant... il le fait , et le pire... on devient complices, on le suit !
Avec ou sans meurtre, avec ou sans bd , avec ou sans bière (ah non impossible de compter sans la bière pardon ) , Harvey reste Harvey (soupir.. et c'est peu dire)
Heureusement , il existe une morale à cette histoire , la fin rétablit la justice ... une certaine forme de justice ... ( j'ai l'excuse que mon modéle du genre précédent était Wilt le super héros de Tom Sharpe , tout est relatif non? .. )
Bonne lecture , quand on rencontre Harvey on ne peut que s'aimer , résultat garanti !
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De nombreuses personnes ont de leur enfance des souvenirs un peu flous, mais parfois certains évènements, de prime abord sans grande importance, se sont imprimés en nous et reviennent nous hanter tout au long de notre vie d'adulte... C'est ce qui arrive à Harvey, qui ne cesse depuis des années de ressasser avec une aigreur grandissante la perte de son Superman numéro 1.

Mais comment le garçonnet qu'il était alors aurait-il pu se douter que cette BD qu'il venait d'acquérir et à laquelle il ne tenait pas vraiment valait une fortune ? le souvenir de la scène le tourmente jours et nuits, et plus encore quand il se souvient qu'il a échangé la BD contre un vulgaire bout de plastique qu'il a dû ensuite jeter et que l'échange avait eu lieu avec Bleeder, le pauvre nul de la classe et souffre-douleur de l'école, à qui en temps normal il n'adressait jamais la parole…

Aujourd'hui propriétaire d'un magasin de bandes dessinées, il connait parfaitement la valeur de cette première édition devenue culte et en fait une idée fixe, à tel point qu'il met sur cet échange d'il y a 20 ans tous les ratages de sa vie présente, qu'ils soient professionnels (il végète dans une petite boutique de quartier), familiaux (les relations avec ses parents, quand elles ne sont pas inexistantes, sont vraiment tendues et désagréables) ou féminines (échec total de ce coté-là également). Qu'on se le dise, Harvey est lâche, et totalement immature (on dirait un ado attardé). Et tout est, bien sûr, « la faute à la BD » ! Bref, notre héros est, disons-le tout haut, un bien sale type, hargneux, méchant, plein de rancoeurs, et en plus de ça paresseux et prétentieux. Je l'ai imaginé moche, gros et gras, le cheveu rare et sale et mal sapé… le gars qu'on n'a pas vraiment envie de rencontrer et avec qui on ne passerait pas volontiers son temps libre.

Et pourtant… vous allez rester quelques heures délicieuses avec ce gougnafier, parce que ce roman est d'une drôlerie irrésistible.
Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Je ne peux pas dire que ce livre m'a déplu, mais il m'a dérangée. Il n'y avait rien de positif, rien de sympathique rien de gai. Tous les personnages sont moches, mesquins, ratés. Aucun n'est digne de tendresse ou de complaisance. Ce n'est pas noir, c'est gris, sale, terne, boueux. Vite qu'on en finisse, pour enfin respirer de l'air frais. Mais j'imagine que c'est certainement ce que voulait l'auteur, il a réussi son coup, et s'en amuse encore !
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Une histoire de libraire raté servie avec cynisme et humour noir. A recommander aux lecteurs avides de situations rocambolesques où le héros s'en sort toujours... mal.
Lien : http://federicoconejo.wordpr..
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J'ai toujours eu un attrait pour les histoires de losers. Ceux qui triment dans la vie, ceux qui finissent par désespérer à force de rater constamment, ceux-là réussissent toujours à s'attirer ma sympathie.
Harvey aussi est un gros loser. Depuis qu'il a échangé le numéro 1 de Superman contre un morceau de plastique (quel enfant ferait une connerie pareille ?), sa vie n'est plus qu'une suite d'échecs : boulot sans ambition avec son collègue de travail comme seul ami, pas de femme et pas de famille. Bon, cela pourrait convenir à certains mais Harvey attendait quand même autre chose de la vie. Alors il ne pense plus qu'à une chose : retrouver ce fameux Superman n°1, qui vaut maintenant une fortune, pour s'enrichir (peut-être que la bonne femme et les gosses viendront par la suite, qui sait ?).
Chose étonnante, je ne me suis pas attachée ni reconnue dans ce loser. Harvey n'est pas très humain. Il ne semble pas doté d'émotions ni de sentiments. Alors oui, bien sûr, c'est un polar à l'humour noir et il serait sans doute mal venu qu'Harvey s'épanche sur ses sentiments, sa douleur etc., mais quand même, une neutralité telle ne semble pas naturelle, et elle n'est pas très drôle non plus. Il n'y a pas beaucoup de reliefs dans les pensées qui animent la cervelle de Harvey : il pense à manger, à boire, à ramener la femme d'un ancien camarade sous sa couette, à récupérer sa BD, et tout cela le plus gentiment du monde, sans jamais montrer la moindre variation d'humeur. C'est marrant au début mais cela s'épuise vite et sur presque 500 pages, cette absence totale de réactions lasse terriblement.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Harvey, un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus banal. Et comme tous les garçons de son âge, celui-ci a un hobby dont ils parle avec ses camarade et procède à des échanges afin de compléter sa propre collection. C'est dans la cour de l'école que tout se passe. Harvey et ses copains ne collectionnent ni autocollants, ni jouet mais tout simplement des comics.
Lors d'un banal échange, Harvey cède ainsi un numéro de Superman, geste qu'il regrettera bien des années plus tard car, étant devenu libraire, Harvey découvre que le fameux numéro est devenu un véritable collector et vaut une petite fortune. Aussi, va t-il tout mettre en oeuvre pour tenter de le récupérer mais, en s'engageant dans cette quête, il était loin de s'imaginer que celle-ci l'emmènerait dans des aventures aussi périlleuses et même dramatiques.
L'écriture est fluide et légère et le lecteur se laisse facilement entraîner dans l'histoire. Même si au début, le sujet de collection de comics était loin de me passionner, je me suis moi-même imaginé en quête de livres de Truman Capote épuisés ou n'ayant jamais été traduits ( si vous avez lu mon profil, vous aurez vite compris que mon hobby à moi, c'est ses livres) et ce qui a fait que je me suis totalement fondue dans l'histoire.
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