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4,15

sur 388 notes
Approchez Mesdames et messieurs et les petits enfants venez assistez au spectacle du cirque des horreurs et son duo de comiques avec dans le rôle principal l'Auguste (le fuhrer) et son clown ridicule mais néanmoins dangereux et sanguinaire ( le duce).
Ils vous feront leur numéro l'Auguste devant et le clown ridicule trottinant derrière.
Leur numéro est bien rodé mais déjà les gradins se vident et la peur s'installe.
Les spectateurs meurent et partent en fumée ou restent et tentent de survivre.
Un très grand roman sur la grande Histoire du point de vue des sans grade mais avec quand même de la grandeur.
Un livre italien à offrir à ceux qui glorifient encore le clown ridicule
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J'ai lu ce livre pendant le confinement de mars 2020. Et j'ai pris une claque.
Ce livre ,épais,sur lequel je suis tombée par hasard dans un carton,m'a rappelé combien il faut mettre en perspective nos malheurs et nos « privations de liberté. « Quand on suit la petite histoire de cette femme et de son entourage dans la Grande Histoire qu'elle traverse, on relativise le fait de manquer de papier toilette et de farine blanche...
C'est remarquablement bien écrit, pas toujours très gai, mais cela vous emporte et m'a fait grandir, pour ce qui me concerne.
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Nous sommes à Rome, pendant la Seconde Guerre Mondiale : Ida, une veuve qui fait tout pour dissimuler ses origines juives, élève seule ses deux fils, Nino et Giuseppe. Nous les suivons au quotidien dans leur lutte pour survivre dans un monde qui s'écroule. C'est un roman très riche, très long et terriblement émouvant, grâce notamment à la relation lumineuse entre les deux frères. L'unique 'défaut' de ce roman, pour moi, c'est une certaine longueur vers la fin. Ça n'empêche : che bello romanzo !
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"C'est une importance particulière que revêt dans notre démonstration le roman d'Elsa Morante, La Storia, qui nous paraît être l'une des oeuvres les plus extraordinaires de la littérature italienne contemporaine, où les vicissitudes des juifs d'Italie durant la seconde guerre mondiale trouvent une analyse compréhensive et attentive, qui mérite d'être rappelée, dans le cadre de l'Histoire allant de 1941 à 1947. le livre […] restera probablement une des oeuvres les plus significatives de notre temps et pas seulement dans la perspective qui nous intéresse. Ses protagonistes, juifs et non-juifs, la description du ghetto de Rome, l'empathie pour les persécutés, et même pour les animaux, dictent à Elsa Morante des pages inoubliables, des observations subtiles et profondes."
Giorgio Romano: Giorgio Romano
Lien : https://journals.openedition..
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C'est un grand roman écrit avec une grâce et sensibilité sidérantes. Un chapitre correspond à une année. 1943, c'est Rome sous les bombes, 1944 c'est Ida qui cherche les siens du côté du ghetto, Ida fantomatique traverse un ghetto désert. Ida est la mère de Nino et d'Useppe, l'enfant atteint du haut mal qui a les yeux de l'innocence. L'ainé vit son époque : fasciste ? Résistant ? Trafiquant ? Ce qui compte pour Nino c'est l'action. Carlo, l'italien du nord, bourgeois communiste et juif rejoint la résistance. Petit à petit il sombre dans un pessimisme sans retour.
Pas de mort héroïque.
Plein d'humanité, de poésie et de désespoir.
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J'ai eu la chance de tomber sur ce livre qui m'a profondément émue, j'ai eu le temps au fll des pages de m'attacher à Useppe. Un roman bouleversant d'humanité.
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Féru d'Italie et de fresques historiques, je ne pouvais passer à côté de ce classique d'Elsa Morante, tant il semblait combiner les thématiques propres à susciter mon intérêt.

L'autrice prend le parti de nous raconter L Histoire (celle qui s'écrit en majuscule) principalement à travers le quotidien d'une mère seule (Ida) et de son fils Giuseppe (ou plutôt Useppe) dans une Rome en proie aux bombardements, aux rafles et aux trafics en tous genres.

Au cours des quasi 1000 pages que compte ce livre, Elsa Morante parvient avec brio à nous faire ressentir viscéralement la précarité dans laquelle sont poussés les êtres, la faim qui les tiraille à chaque instant et engourdis leurs muscles, la crasse, les odeurs et la promiscuité qui constituent le quotidien des familles qui tentent simplement de survivre à la guerre.

Par dessus tout, Elsa Morante nous décrit la violence sous-jacente qui se niche dans tous les recoins de la société. La violence de l'Etat, des fascistes, des partisans, des familles, de la guerre bien entendu, des humains de manière générale, et des hommes en particulier. Mais elle le fait sans manichéisme, en attachant une trajectoire complexe à chaque personnage. Par exemple, les pages où elle décrit le calvaire du corps expéditionnaire fasciste sur le front de l'Est et l'impossibilité du deuil pour les familles, sont sans doute les plus émouvantes du livre

Cependant, si je dois reconnaitre les qualités littéraires indéniables de ce récit, je dois aussi admettre avoir été quelque peu déçu, et même avoir eu du mal à terminer les deux ou trois cents dernières pages. Il y a notamment quelques chapitres en fin de livre qui m'ont semblé proprement interminables.

De manière générale, j'ai eu le sentiment que le livre avait un peu mal vieilli, étant très ancré idéologiquement dans son époque de rédaction (la fin des années 60 et le début des années 70).

C'est particulièrement flagrant à la lecture des pages qui résument les événements politico-historiques de chaque année, et dont le style et le ton sont très différents du reste du récit, représentant de manière plus évidente le point de vue politique de l'autrice. de par cette dissonance de style, ces pages qui sont sensées donner aux lecteurs les éléments de contexte permettant de mieux comprendre les événements se déroulant en arrière plan de l'histoire, m'ont personnellement plusieurs fois fait sortir de ma lecture.

Dans un style similaire (d'ailleurs clairement et explicitement influencé par Elsa Morante), j'ai largement préféré la saga l'Amie prodigieuse d'Elena Ferrante. Je tenterai peut-être à l'avenir de lire d'autres écrits d'Elsa Morante afin de me faire un avis plus définitif sur son oeuvre.









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C'est une grosse déception que ce très gros roman, et donc très très long récit, beaucoup trop long, même le style pose problème, du romantisme comme on en fait plus, des scènes interminables, l'auteure ose même faire parler un chien ce qui m'a beaucoup gêné.
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Une magnifique "saga" ! Mais aussi un grand classique de la littérature italienne, bref un incontournable ! l'écriture, l'ambiance, les personnages, tout y est ! un grand classique qu'il faut avoir lu ! (lire également ses autres romans comme l'Ile d'Arturo etc...).
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Elsa Morante signe une chronique amère. L'auteure raconte la survie Ida, une jeune veuve et ses deux fils, dans une Rome en proie aux affres à la seconde guerre mondiale. Une sorte de mère courage qui sait ce qu'elle veut et qui refuse de s'en laisser conter. Un livre dur, fort et ... passionnant.
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