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EAN : 9782207130230
256 pages
Denoël (24/09/2015)
4/5   29 notes
Résumé :
« Le vendredi, c'est le jour où je branche mon réveil pour ne pas louper les chroniques de François Morel sur France Inter… Pendant quelques minutes, François nous réconcilie avec la réalité qui nous entoure, il met du baume sur notre mal au monde. »
C'est Yolande Moreau, l'amie de toujours, qui parle ainsi, et ils sont nombreux ceux qui, comme elle, attendent leur indispensable bouffée d'air frais, leur dialyse, leur dose d'antidote à la morosité ambiante.>Voir plus
Que lire après Je rigolerais qu'il pleuveVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Elles sont chouettes les chroniques hebdomadaires de François Morel !
Chaque Vendredi, de plus en plus d'auditeurs sont fidèles à leur poste pour écouter la chronique hebdomadaire de François Morel. Et c'est mérité, elles sont savoureuses les chroniques hebdomadaires de François Morel. Les chroniques hebdomadaires de François Morel... les chroniques hebdomadaires de François Morel... les chroniques hebdomadaires...

Mais qu'est-ce qui lui prend de seriner comme ça "les chroniques hebdomadaires de François Morel..." ?
Et bien, imaginez que, une fois par semaine, vous vous réjouissiez de déguster un mets que vous appréciez particulièrement et que, un beau jour, votre excès de gourmandise vous pousse à vous enquiller en seul coup la valeur de deux ans de ce délicieux repas... Les premières bouchées vous enchantent et vous les engloutissez avec délectation. Puis, l'appétit s'amenuisant, vous vous surprenez à penser que la cuillerée que vous venez d'absorber a le même goût que la précédente et le même que la suivante. Et, ainsi de suite jusqu'à ce qu'une certaine lassitude s'installe.
La surprise n'y est plus parce que l'attente n'y est plus.
A ne pas respecter la posologie on court à l'accoutumance. Voilà ce qui s'est produit avec la lecture de ce recueil.

Mais, entendons nous bien, ni le talent ni l'humour ni la pertinence de François Morel ne sont à mettre en cause. Cela vient uniquement de moi qui aurais dû avoir le bon sens de mesurer que si cette chronique n'était qu'hebdomadaire c'était pour une bonne raison : même les meilleures choses, surtout les meilleures choses, ne s'apprécient vraiment qu'avec parcimonie.

J'ai noté ce livre 4/5 car il serait injuste que l'esprit de François Morel pâtisse de ma goinfrerie là où il y avait lieu de se comporter en gourmet.
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Ce recueil de chroniques radio est tout d'abord préfacé par l'excellente Yolande Moreau, compagne dans l'aventure des Deschiens, de Francois. Morel, l'auteur, comédien, chroniqueur et chanteur aussi. Elle sait d'emblée nous mettre l'eau à la bouche et surtout nous guider vers et dans la prose de son ami, partenaire occasionnel de la chanteuse Juliette et aussi, entre autres, comédien, lecteur et narrateur d'une admirable version de Pierre et le loup. En clair, Francois Morel est un multicartes patenté et brillant ; je n'ai pas l'intention de relancer une polémique stérile, mais cet ouvrage me conforte dans mes idées. En fait, je n'ai jamais compris pourquoi certaines chaines de télé ou de radio se sont senties obligées de virer avec pertes et fracas certains troublions comme Guillon, Porte et d'autres, tout en gardant Francois Morel, dont le talent, l'expérience et la maestria en la matière sont indéniables. Je ne comprends toujours pas car à mon avis, il est le plus dangereux de tous, puisque ses chroniques, loin de reposer sur le sensationnel et le pipi- caca (passez-moi l'expression), sont assurément un condensé subtil de corrosion, de poésie, de malice, de culture, de burlesque, de philosophie parfois, de tolérance et d'humanité toujours. Francois Morel maitrise l'art de l'ironie poussée à son paroxysme. J'ai l'impression en l'écoutant ou en le lisant que de temps en temps il va s'asseoir sur le rebord du monde (comme dieu dans la chanson de Cabrel), observe, digère puis écrit sa chronique dans le tendre et doux espoir (certes bien utopique) que le monde devienne quelque chose de simple, d'humain, comme il devrait toujours l'etre.
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" Je rigolerais qu'il pleuve" le titre est déjà savoureux...
Comme le sont ces chroniques de Monsieur François Morel, qui manie la langue française avec gourmandise, et bouscule les institutions et la politique comme un sale gosse les règles scolaires.
Oui mais, j'en redemande, moi, de ces chroniques, avec insistance encore!
Le moindre fait divers devient succulent, les grands sont moqués avec humour et surtout, surtout, je retiens la tendresse de Mr Morel pour ses pairs, et l'espoir qu'il met malgré tout dans le genre humain.
Bravo à vous, et je prends, en ce début d'année 2023, la résolution d'écouter et de lire plus souvent vos chroniques.
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Auditeur peu fervent de la radio, excepté France Musique, je connaissais plus François Morel comme acteur de cinéma et de théâtre que comme chroniqueur. Quelle carence ! Je viens de découvrir un rédacteur merveilleux, maître du français comme l'était Pierre Dessproges. Ses chroniques d'actualités sont percutantes, lucides, toujours drôles, souvent touchantes et me confortent avec le brio que je n'ai pas dans mes opinions rebelles et désabusées sur notre société mercantile et dégénérescente. C'est un plaisir rare de savourer l'humour et le sens de l'absurbe de l'éclairage qu'il porte sur les pantins pathétiques du pouvoir. C'est une lecture rafraichissante et roborative. J'ai déjà acheté ses autres chroniques !
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des chroniques à déguster, à savourer sans modération, une plume remarquable qu'on prend plaisir à relire comme si c'était de la radio !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une lettre d'amour 17 avril 2015

Oui, ma chère radio de service public, j'avais envie de t'écrire une lettre. Une lettre de reconnaissance, une lettre d'affection. N'ayons pas peur des mots, c'est une lettre d'amour. Parce que bien sûr, nous eûmes des orages. Cinquante ans d'amour, c'est l'amour fol.
Au début, toi et moi, c'est une relation interdite, clandestine.Souviens-toi. On se donne rendez-vous en cachette. Mais c'est juste une approche, le temps des préliminaires. Sous la couette, je t'allume et toi, tu me fais voyager.Tu me fais découvrir le monde.A la fin de mes journées de lycée, pour te retrouver, je pédale ferme. Je ne veux pas rater un seul rendez-vous avec toi.A 17 heures ( générique de Radioscopie), véritablement, mon coeur chancelle, rien qu'en écoutant la son de ta voix. [...]
Depuis combien de temps on est ensemble? si on te demande, dis que tu n'en sais rien. Je te fais confiance, tu sais être discrète, légère, secrète. Parce que c'est ça que j'aime en toi, même si je me doute bien que je ne suis pas le seul à t'aimer, à te faire la cour, tu réussis à garder avec chacun une relation d'intimité et de proximité et de fidélité. Parce que tu t'adresses à moi, j'ai l'impression que c'est à moi seul que tu parles. Parfois, notre relation a pu agacer autour de moi, créer des jalousies. [..]
J'ai tendance avec toi à être un peu exclusif.
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