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EAN : 9782845741126
200 pages
Le Verger (01/10/2011)
3.19/5   21 notes
Résumé :
A la fin de l'hiver de l'année 1898, l'Alsace a accueilli deux touristes très particuliers, en la personne de Sherlock Holmes et de son fidèle ami et biographe, le docteur Watson.
Mais, dans ce périple tout voué à la détente et à la visite de cette belle région aux charmes pittoresques autant que gastronomiques, la seule présence du plus grand détective du monde a suffi à faire surgir les meurtres les plus étranges... Ce petit volume raconte, en 8 nouvelles q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Envie de découvrir l'Alsace de 1898 ? Suivez la trace de Sherlock Holmes et de son fidèle Watson pour visiter la région et savourer toutes les spécialités locales.

L'auteur s'est imprégnée des oeuvres de Conan Doyle pour créer huit petites histoires, le pastiche est plutôt réussi. Une des meilleures est probablement le Concombre Masqué. Une fois l'affaire résolue, la chute est cependant souvent abrupte.

Quelques bémols dans cette lecture. Sherlock Holmes appelle régulièrement Watson de « Mon tout bon ». Il est certes souvent condescendant mais dans le cas présent, c'est complètement ridicule. D'autre part, Christine Müller nous montre un Sherlock Holmes amoureux. Pas impossible mais franchement peu probable. car ceci ne correspond guère à ce que nous lisons habituellement dans les aventures du détective. L'aspect le plus gênant et qui est même complètement contraire à ce dont nous a habitué le Canon, c'est la mention incontournable dans chacune de ces huit nouvelles d'un « étui de maroquin vert ». Pour ceux qui ne le savent pas, Sherlock Holmes a des rapports ambigus avec les substances toxiques. Mais utiliser Watson pour insister lourdement (il en prend, il n'en prend pas) alors que ceci est sorti du contexte original alourdit inutilement le propos.
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L'avantage du livre est d'être composé de huit nouvelles – ce qui est plus en adéquation avec l'original – et de nous présenter le détective sous un autre jour.

Un Holmes plus brettien que canonique car en lisant, je voyais Jeremy Brett (accompagné de David Burke).

Le Sherlock Holmes de Christine Muller est un portrait de l'acteur, même dans sa gestuelle. Surtout là !

Très « beauté fatale » devant qui, hommes, femmes et enfants s'étalent d'admiration. C'est très plaisant à lire pour nous, les femmes. Même si Watson insiste un peu trop lourdement sur la beauté de Holmes.

Le quatrième de couverture parlait de "fidélité au Canon" holmésien, ce à quoi je répondrai "non" pour la simple raison que Holmes amoureux, c'est anti-canonique, même si j'adore le voir amoureux. C'est juste que c'est une sacrée entorse au Canon.

Ma seule critique est que lorsqu'il essuie un refus poli de la dame, il redevient très vite la froideur incarnée, comme si de rien n'était. Un peu trop rapide, à mon sens.

Attention, cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu de lire cette nouvelle (ni les autres non plus) et à suivre nos deux hommes dans toutes leurs aventures, plus policières qu'amoureuses…

Les enquêtes, tiens, parlons-en. Elles se suivent mais ne se ressemblent pas, agréables à lire, surtout celle du "concombre masqué".

Par contre, certaines auraient pu être un peu plus développées dans leur final car elles me laissèrent sur ma faim.

Watson est très gourmand, trouve les femmes jolies, s'extasie sur son amitié avec Holmes et l'écoute religieusement parler de son enfance. Parfois il est un peu benêt et ne voit pas Holmes venir, malgré ses gros sabots.

Peut-être parce que la chanson dit "En passant par la Lorraine, avec mes sabots" et que la Lorraine, ce n'est pas l'Alsace. Je ne suis pas Columbo, mais certaines choses, je les ai vues venir de très loin, riant de l'aveuglement du brave docteur.

De plus, malgré des histoires diversifiées, j'ai tout de même trouvé certains coupables, et ce, dès le départ (trois de trouvé et un quatrième un peu plus loin dans la nouvelle)… Chouette, je fus plus rapide que le Maître !

Les quelques détails historiques sur l'Alsace n'empiètent pas sur les aventures et la narration. Cela ne m'a pas donné l'impression de lire un guide touristique et pour moi, ils étaient utiles, preuve que l'auteur a potassé son sujet et à voulu nous faire partager quelques détails de l'Histoire.

Ne pas en parler aurait retiré de la saveur au livre vu la région dans laquelle nous nous trouvions.

Un des reproches que je ferai toujours à SACD c'est de ne pas avoir donné assez de détails "historiques et sociaux" dans ses écrits sur Holmes.

Le Canon fut bien étudié et les huit nouvelles en sont saupoudrées.

Mes critiques iront plutôt aux trop nombreuses allusions à cette fameuse boîte de maroquin vert (de cuir, dans mon Canon) et sa seringue chargée de cocaïne.

En huit nouvelles, l'auteur en parle plus que sur l'intégralité du Canon. Même quand Holmes ne l'utilise pas, Watson en parle, signalant son abstinence.

À un moment, je m'étais dit que si l'auteur n'en parlait pas dans une nouvelle, je sabrerais le champagne et bien, ce ne fut pas le cas.

Je veux bien que dans "Le signe des quatre", Watson signale qu'il est témoin du spectacle de Holmes se piquant, que cela dure depuis plusieurs mois et ce, trois fois par jour, mais bon, pas besoin d'en parler à toutes les pages, je trouve. À la fin, cela devient lourd.

Autre point qui m'a irrité un peu et qui passera avec un peu de pommade, c'est la manie qu'à Holmes de nommer Watson "mon tout bon" (ça fait réplique à de Funès) ou "ami Watson".

C'est assez énervant car répétitif. Pas énervant au point d'envoyer valser le livre dans la pièce, tout de même. Je suis passée au-dessus.

Ma foi, l'auteur aurait pu se contenter d'un "cher ami" ou "mon cher". Quant à Holmes qui se choque en apprenant qu'une simple d'esprit est née, tout comme lui, un six janvier… Passons, voulez-vous ?

Le tout ne m'a pas empêché de savourer le livre et les nombreuses images bien drôles que l'auteur utilise dans ses comparaisons (Holmes qui mange moins qu'un moineau qui fait Carême), l'allusion au détective nommé Persil, non, Poireau, heu, Hercule Poirot, et tout le reste font de ce pastiche un livre très agréable à lire.

Last but not least, si je n'avais pas "lu" Holmes tomber amoureux et Watson lorgner sur de nombreux jupons, j'aurais eu des doutes en lisant certains de leurs faits et gestes (cette manière qu'à Holmes d'entrer dans la chambre de Watson ; de lire que Watson, coincé dans un renfoncement d'un mur, "sentait la densité rassurante du corps de Holmes" ; entendre Holmes dire à voix basse "votre amitié me suffit" après avoir frotté l'épaule de Watson affectueusement).

J'ai failli penser qu'ils avaient une relation ambiguë, ces deux là. On frôlait le texte "double langage" ou alors, c'est moi qui ait l'esprit trop mal tourné…

Anybref, plus une lecture à réserver aux holmésiens de tout poils (ou plumes), ou à d'autres, qui, ayant lu les écrits canoniques, voudraient se faire plaisir avec des écrits apocryphes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quand on a déjà dévoré tout le canon holmésien, les auteurs se lançant dans des aventures en plus de notre duo anglais fétiche permettent de retrouver de vieux amis. Parfois c'est réussi, parfois pas, mais c'est souvent amusant de décortiquer le pourquoi. Ici, cette suite de nouvelles se range plutôt dans le réussi. Nos deux loustics passent quelque temps en Alsace, chez un vieil ami du Docteur Watson, et évidemment, ils ne sont pas encore assis qu'on trouve déjà des cadavres à droite à gauche! La caractérisation n'est pas toujours parfaite, mais suffisamment fidèle pour plaire, les enquêtes sont variées, et la balade alsacienne donne envie d'y aller, sans pour autant virer au pamphlet de l'office du tourisme, ce qui est le risque dans cet exercice.
Une bonne lecture de vacances, bien agréable!
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Suivez Sherlock en Alsace accompagné de son fidèle Watson !
Un recueil composé de huit nouvelles plutôt sympathiques, qui rendent hommage de façon assez fidèle aux personnages de Conan Doyle et qui sont aussi l'occasion de mettre en valeur la région alsacienne et sa gastronomie.
Parmi ces nouvelles, j'ai particulièrement aimé « Le meurtre de la cathédrale » et « Am-Stram-Gram ».
Si comme moi, vous appréciez le célèbre détective, je vous conseille cette lecture.
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Le livre fait partie de la collection des Enquêtes rhénane collection de roman policier qui ont tous la particularité de se dérouler en Alsace ….
8 petites enquêtes de Sherlock Holmes dans un pur style « collendoylien". Comme dit, toutes les histoires se déroulent en Alsace … ceux qui connaisse l'Alsace y retrouveront avec plaisir les lieux où se déroulent les différentes péripéties et les autres découvriront des informations sur cette formidable et magnifique région.
Il s'agit d'une lecture purement plaisir, simple et destinée au plus grand nombre, à dévorer dans un train, sur un transat ou au coin du feu.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le séjour était encombré de bibelots hideux, de porcelaines représentant des chiens dans des postures improbables, des bergers et des bergères enrubannés, des vases aux formes grotesques et une ribambelle de cadres en argent exhibant des frimousses d'enfants et de portraits d'adultes aux traits passés. La vague des napperons fleurissait de plus belle sur la crédence, le buffet, la table et les guéridons, une véritable épidémie au crochet dans des couleurs souvent criardes. J'aurais pour ma part eu la nausée si j'avais dû croiser tous les matins à la table du petit-déjeuner de Baker Street un de ces ouvrages dans ces tons moutarde maladifs. Les murs étaient recouverts eux aussi de lithographies arborant des paysages lugubres et des toiles dont le barbouillage devait être l'oeuvre d'un adolescent pas très doué. Néanmoins la pièce dégageait une atmosphère paisible d'existence agréable et sans souci.
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- Watson, vous ne voyez rien, n'écoutez rien. Vous ne vous êtes pas servi des principes de déduction dont je vous rabâche les oreilles à longueurs d'années ! Seriez-vous devenu aussi aveugle qu'un lombric ?

Je me renfrognai, atteint dans ma dignité d'homme et de disciple d'Esculape. Holmes avait parfois le sarcasme un peu trop aigu à mon goût.
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- Sans doute, Watson. Nous devrons donc mettre la main dessus avant lui. Allons, dépêchons-nous !
Je ne comprenais jamais pourquoi avec Holmes, il fallait toujours se dépêcher. Je n'avais jamais vu aucun indice s'enfuir à toutes jambes comme un mardi s'envolant d'un éphéméride.
Mais avec mon ami, tout était hélas possible et envisageable.
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— Watson, Il n’y a rien ici de très pertinent. La chambre a malheureusement été nettoyée hier, pas de traces de pas. Il a plu avant-hier, il y aurait pu y avoir des empreintes. Et vous aurez remarqué que la femme de l’aubergiste portait des chaussures d’intérieur en velours avec des semelles de feutre, sans doute plus pratiques quand on doit rester debout toute la journée. Mais pas très explicites pour les besoins d’une enquête.
— Mais pourquoi quelqu’un serait-il entré ici ? Steiner a très bien pu recevoir quelqu’un en bas, n’importe où au rez-de-chaussée. Il ne s’est couché que tout récemment.
— C’est juste. Après tout, il y a une quinzaine de chambres ici, et elles sont toutes occupées pendant les foires et les fêtes de la ville. Les occasions ne manquent pas de rencontrer des inconnus.
— Vous voulez dire que cet homme est devenu muet suite à une rencontre ?
— Mais oui mon ami. Pourquoi pas ? Il n’a pas eu d’accident, il n’a pas perdu récemment un proche, il n’est pas malade de la gorge et d’après son épouse, il n’a pas voyagé ces dernières semaines. Quelque chose s’est donc passé ici même.
— Le courrier ? fis-je.
— Voyons cela avec la fille.
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Je l'avais pressenti depuis notre première rencontre au laboratoire de l’hôpital Saint Bartholomew de Londres dix-sept ans plus tôt : dans une autre vie, Holmes devait avoir été un chat, tant il savait retomber élégamment sur ses pieds en toute circonstance. Si la nouvelle venue lui avait arraché un soupir d'admiration le temps de déglutir, elle ne parvint nullement à le distraire de son attitude froide et concentrée de grand logicien.
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