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3,89

sur 3329 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Arrrrrrgggggggghhhhhhhhh !!!
Ceci est le cri proche de l'agonie d'une lectrice (moi) qui pensa ne jamais se désembourber de la troisième épreuve de son triathlon littéraire murakakamien.

Grrrrrrrrrrrrrrr!
Ceci est le cri de colère de la même lectrice (moi toujours) , qui après avoir été appâtée au thon à sushi lors du premier volume, a persisté avec le second tome alors que les trop nombreuses arêtes signalaient une très nette baisse de qualité.
Cela sentait déjà la godiche, il y avait des airs de Bridget Jones, et l'on s'attendait à ce que des écureuils tristes en début de semaine (les lundis par exemple) dansent avec des tortues (une valse) dès la première nuit ou bien le premier jour (je me mets en mode clonage avec Murakami qui ne cesse d'égayer son absence d'intrigue par de jolies citations d'auteurs connus et/ou reconnus).

La référence à l'illustre Wittgenstein n'offre aucune caution à ce 1Q84 T3, proche de la pire indigence. Pas plus que Proust.
Maître de la redite dès le second tome, Murakami est élevé au grade de Grand Chevalier du délayage creux dans ce troisième volume.
Trois personnages ne cessent de conjecturer. Aomamé (qui devient aussi intéressante qu'un bol de haricots de soja), Tengo (plus plat qu'une limande-sole), Ushikawa (aussi méchant dedans que vilain dehors, utile pour le rabâchage pédagogique ).

La conjecture à foison des uns et des autres permet à l'écrivain nippon de redire une bonne trentaine de fois ce qu'il avait déjà été écrit plus de vingt fois précédemment. L'avantage est que son lecteur est certain de ne pas s'égarer, de ne commettre ni faux sens, ni contre-sens.
Et comme l'intrigue est aussi vide que le réfrigérateur d'une anorexique (une tranche de jambon cuit, un yaourt allégé ici. Un bâtonnet de cèleri, une soupe au miso là-bas), il est possible de déposer ses neurones pour un dépoussiérage le temps de la lecture.

En revanche, l'achever (la lecture) constitue un très louable effort de volonté dont je ne suis pas peu fière. On se réconforte comme on peut.
Sans parler de la qualité littéraire globale de ces …. (bouh ouh ouh) quelques 1500 pages au total. (Petit aparté: en 1500 pages, le Don Paisible offre un incroyable moment de lecture).

Ainsi, pour illustrer mon propos, il aurait été dommage de se priver de cette remarquable péripétie:
"Elle n'avait pas envie d'uriner. Elle sortit du réfrigérateur une bouteille d'eau minérale, en but deux verres. Mais l'envie n'était toujours pas là. Après tout, elle n'était pas pressée. Elle mit de côté les tests de grossesse, s'installa sur le canapé et se concentra sur sa lecture de Proust. L'envie d'uriner se manifesta trois heures plus tard. Ce qu'elle fit dans un récipient adéquat".

J'ai admiré la futée Aomamé. Faire pipi dans un dé à coudre n'aurait pas été judicieux. Ni dans un entonnoir. Effectivement, un récipient adéquat s'imposait. A mon tour, je me suis lancée dans quelques hypothèses distractives : avait-elle utilisé une tasse à thé? Une petite casserole? Un pot de confiture vidé au préalable? On se désennuie avec les moyens du bord.
Dans la foulée, j'ai salué le talent de l'écrivain quant à l'hasardeux mariage de l'évènement urinaire avec la recherche proustienne du temps perdu.

Deux cents pages plus loin, aucune amélioration n'était à espérer.
"elle se massait le visage à l'aide de crème et de lotion et, avant de se coucher, elle s'appliquait un masque. Comme, de nature, elle jouissait d'une bonne santé, très peu de soins suffisaient pour qu'immédiatement sa peau soit lisse et éclatante".
Passionnant, non? Et avec 1Q84, vous prendrez bien un abonnement à Elle?

Dans la multitude de non-évènements, de bavardages et ratiocinations divers, on s'achemine sûrement vers un mélo sirupeux. La fin ne déçoit pas. On reste les doigts tout poisseux (mais les neurones frais).

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Après une pause d'un peu plus de deux mois entre le livre 2 et le livre 3, j'ai eu un peu de mal à m'y remettre. Je me suis dit qu'il me fallait être patiente et que j'allais aimer aussi ce troisième tome. Et bien .... non, et j'en suis très déçue car je l'attendais avec impatience.

Il ne se passe pas grand chose dans ce livre trois, pas grand chose avant la page 400 sur 530 ! Cela m'a donc paru trèèèès long, beaucoup, beaucoup de redites d'évènements ou de choses que l'on sait déjà. J'ai donc trouvé que c'était très répétitif et que cela traînait en longueur.

Les cent dernières pages m'ont davantage intéressée mais j'ai vraiment failli abandonner. Je dois quand même avouer qu'entre la page 100 et la page 400 je n'ai pas tout lu avec attention mais plutôt en diagonale.

Je ne m'attendais pas à ça car j'avais bien aimé le Livre 1 et le Livre 2.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Le livre me parait être une véritable supercherie.... L'histoire au demeurant très prenante au début devient de plus en plus ennuyeuse et sans saveur. le tome 3 vient se placer au sommet de l'ennuie... On se dit que de l'action va prendre place et que nous allons enfin comprendre tout ce qui se cache derrière le monde de 1Q84 mais c'est tout l'inverse qui prend place. L'auteur s'embarque dans des descriptions incroyablement longue et ennuyeuse, le suspense mis en place est totalement prévisible et les personnages en deviennent ennuyeux.... Pour finir le dénouement de l'histoire est finalement inexistant et a l'eau de rose. La moitié des intrigues sont laissées sans réponses et tout tourne autour de cette histoire d'amour finalement un peu bateau. Pour moi Huraki Murakami n'a rien fait d'autre que d'ajouter une part de science fiction dans son histoire d'amour afin d'essayer de la rendre un peu plus attrayante mais le scénario reste finalement complètement in abouti.... Espérons que il n'y aura pas de livre 4. Un conseil ne commencer pas la trilogie qui s'avère plus que décevante au final.

Cédric.
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Je l'attendais. Je l'avais même réservé à la bibliothèque. J'avais plus ou moins imaginé une fin, mais elle me semblait tellement facile et prévisible que je trépignais de lire l'autre, celle que Murakami avait échafaudée.

Je ne peux décemment rien te raconter sauf ma déception d'avoir deviné très vite les dernières pages de cette aventure. Sauf mon ressenti à peu près aussi plat qu'un carrelet (pourtant c'est joli un carrelet) devant cette fin digne de... digne de je ne peux pas trop la décrire si tu lis et que tu as envie d'aller au bout.
Si j'avais su, j'aurais juste lu les deux premiers, pour le rêve et l'insaisissable.

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrRRRRR
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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