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3,88

sur 3292 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Arrrrrrgggggggghhhhhhhhh !!!
Ceci est le cri proche de l'agonie d'une lectrice (moi) qui pensa ne jamais se désembourber de la troisième épreuve de son triathlon littéraire murakakamien.

Grrrrrrrrrrrrrrr!
Ceci est le cri de colère de la même lectrice (moi toujours) , qui après avoir été appâtée au thon à sushi lors du premier volume, a persisté avec le second tome alors que les trop nombreuses arêtes signalaient une très nette baisse de qualité.
Cela sentait déjà la godiche, il y avait des airs de Bridget Jones, et l'on s'attendait à ce que des écureuils tristes en début de semaine (les lundis par exemple) dansent avec des tortues (une valse) dès la première nuit ou bien le premier jour (je me mets en mode clonage avec Murakami qui ne cesse d'égayer son absence d'intrigue par de jolies citations d'auteurs connus et/ou reconnus).

La référence à l'illustre Wittgenstein n'offre aucune caution à ce 1Q84 T3, proche de la pire indigence. Pas plus que Proust.
Maître de la redite dès le second tome, Murakami est élevé au grade de Grand Chevalier du délayage creux dans ce troisième volume.
Trois personnages ne cessent de conjecturer. Aomamé (qui devient aussi intéressante qu'un bol de haricots de soja), Tengo (plus plat qu'une limande-sole), Ushikawa (aussi méchant dedans que vilain dehors, utile pour le rabâchage pédagogique ).

La conjecture à foison des uns et des autres permet à l'écrivain nippon de redire une bonne trentaine de fois ce qu'il avait déjà été écrit plus de vingt fois précédemment. L'avantage est que son lecteur est certain de ne pas s'égarer, de ne commettre ni faux sens, ni contre-sens.
Et comme l'intrigue est aussi vide que le réfrigérateur d'une anorexique (une tranche de jambon cuit, un yaourt allégé ici. Un bâtonnet de cèleri, une soupe au miso là-bas), il est possible de déposer ses neurones pour un dépoussiérage le temps de la lecture.

En revanche, l'achever (la lecture) constitue un très louable effort de volonté dont je ne suis pas peu fière. On se réconforte comme on peut.
Sans parler de la qualité littéraire globale de ces …. (bouh ouh ouh) quelques 1500 pages au total. (Petit aparté: en 1500 pages, le Don Paisible offre un incroyable moment de lecture).

Ainsi, pour illustrer mon propos, il aurait été dommage de se priver de cette remarquable péripétie:
"Elle n'avait pas envie d'uriner. Elle sortit du réfrigérateur une bouteille d'eau minérale, en but deux verres. Mais l'envie n'était toujours pas là. Après tout, elle n'était pas pressée. Elle mit de côté les tests de grossesse, s'installa sur le canapé et se concentra sur sa lecture de Proust. L'envie d'uriner se manifesta trois heures plus tard. Ce qu'elle fit dans un récipient adéquat".

J'ai admiré la futée Aomamé. Faire pipi dans un dé à coudre n'aurait pas été judicieux. Ni dans un entonnoir. Effectivement, un récipient adéquat s'imposait. A mon tour, je me suis lancée dans quelques hypothèses distractives : avait-elle utilisé une tasse à thé? Une petite casserole? Un pot de confiture vidé au préalable? On se désennuie avec les moyens du bord.
Dans la foulée, j'ai salué le talent de l'écrivain quant à l'hasardeux mariage de l'évènement urinaire avec la recherche proustienne du temps perdu.

Deux cents pages plus loin, aucune amélioration n'était à espérer.
"elle se massait le visage à l'aide de crème et de lotion et, avant de se coucher, elle s'appliquait un masque. Comme, de nature, elle jouissait d'une bonne santé, très peu de soins suffisaient pour qu'immédiatement sa peau soit lisse et éclatante".
Passionnant, non? Et avec 1Q84, vous prendrez bien un abonnement à Elle?

Dans la multitude de non-évènements, de bavardages et ratiocinations divers, on s'achemine sûrement vers un mélo sirupeux. La fin ne déçoit pas. On reste les doigts tout poisseux (mais les neurones frais).

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Je l'attendais. Je l'avais même réservé à la bibliothèque. J'avais plus ou moins imaginé une fin, mais elle me semblait tellement facile et prévisible que je trépignais de lire l'autre, celle que Murakami avait échafaudée.

Je ne peux décemment rien te raconter sauf ma déception d'avoir deviné très vite les dernières pages de cette aventure. Sauf mon ressenti à peu près aussi plat qu'un carrelet (pourtant c'est joli un carrelet) devant cette fin digne de... digne de je ne peux pas trop la décrire si tu lis et que tu as envie d'aller au bout.
Si j'avais su, j'aurais juste lu les deux premiers, pour le rêve et l'insaisissable.

rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrRRRRR
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Après deux premiers tomes aussi haletants que brillants, il me tardait de découvrir la fin de cette trilogie qui oscille entre science-fiction et roman d'amour. Et bien quelle déception!
Toutes les pistes lancées dans les deux premiers livres ne sont pas résolues ou abouties, et à la lecture du 3e livre, on n'a malheureusement l'impression de lire les écrits d'un auteur à bout de souffle qui ne fait qu'étendre en longueur des scènes plus ou moins déjà vécues ou écrites dans les deux tomes précédents. La lecture de ce 3è roman est poussive, et la seule chose qui fait tenir, c'est de connaitre le dénouement. Et bien là encore, on ne peut-être que déçu... Après avoir développé un univers incroyable, la chute n'est malheureusement pas à la hauteur de l'ambition des deux premiers romans, qui une fois la dernière page terminée, donne le sentiment d'avoir achevé un roman à l'eau de rose...
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Après une pause d'un peu plus de deux mois entre le livre 2 et le livre 3, j'ai eu un peu de mal à m'y remettre. Je me suis dit qu'il me fallait être patiente et que j'allais aimer aussi ce troisième tome. Et bien .... non, et j'en suis très déçue car je l'attendais avec impatience.

Il ne se passe pas grand chose dans ce livre trois, pas grand chose avant la page 400 sur 530 ! Cela m'a donc paru trèèèès long, beaucoup, beaucoup de redites d'évènements ou de choses que l'on sait déjà. J'ai donc trouvé que c'était très répétitif et que cela traînait en longueur.

Les cent dernières pages m'ont davantage intéressée mais j'ai vraiment failli abandonner. Je dois quand même avouer qu'entre la page 100 et la page 400 je n'ai pas tout lu avec attention mais plutôt en diagonale.

Je ne m'attendais pas à ça car j'avais bien aimé le Livre 1 et le Livre 2.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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De la chiasse bien liquide pour qu'elle puisse couler sur 1500 pages (ou 50 heures d'écoute, dans mon cas). Murakami commence une histoire intéressante avec des éléments politiques, mystiques, un groupuscule marxiste imaginaire qui connait un schisme puis une évolution sectaire, et  deux personnages un peu intéressants, dont un qui réécrit l'étrange livre d'une étrange adolescente. Soit. le premier livre est lent mais on se dit que les éléments mis en place peuvent aboutir à quelque chose bien construit et riche.

< La suite sur (PdB) >
Lien : http://poussieres-de-bulles...
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Je rejoins les avis négatifs sur la qualité dégressive des 3 volumes.
- 1500 pages qui auraient pu être résumées en 100,
- Un titre ultra racoleur, mais aucun lien avec l'oeuvre de George Orwell,
- Une fin ouverte qui laisse un arrière-gout d'arnaque.
Au final, je ne comprends pas l'engouement autour de ce livre.
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Murakami nous laisse avec beaucoup d'interrogations soulevées à travers ces 3 tomes. Je n'attendais pas des "réponses", mais tout simplement une cohérence, des clés. Qu'est devenue Fukaéri, la maîtresse de Tengo, que représentent les Little People, que voulaient vraiment les précurseurs à Aomamé ?
Et puis c'est très lent, ça n'avance pas, trop de détails tout au long du long du livre. Les personnages sont attachants, mais Murakami nous perd dans une chrysalide embrumée.
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Je n'ai pas beaucoup apprécié cette trilogie.
Lien : http://les-lectures-de-meura..
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Enfin la fin de l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux qui se retrouvent dans un monde parallèle à celui de 1984.
Au terme de ces trois volumes, on peut apprécier un changement littéraire chez Murakami: l'auteur passe de la réalité à la fiction sans que le lecteur soit perdu.
Toutefois ce troisième roman semble long même si les thèmes du père, du temps et de la religion sont de mieux en mieux étayés.
Un nouveau Murakami
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J'en pouvais plus de ces 3 livres...quelle lenteur et beaucoup trop de pages pour ce qui ne devrait etre qu'un scénario ...vraiment nul
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