Je ne lis les premiers livres de
Haruki Murakami qu'après avoir lu tous les suivants.
Eh bien, je dirais qu'il y avait déjà tout de Murakami dans "Ecoute le chant du vent" et "Flipper, 1973" : mélancolie, onirisme et façon si habile d'amener un sujet. Je ne me souviens plus exactement de la page du livre ni de son contenu exact : il commence en haut de la page par une description de ce qu'il voit par sa fenêtre, puis fait des considérations sur le café qu'il boit et puis comme on ne s'y attend pas , il tourne la tête et dit que deux filles nues sont dans son lit. N'importe quel autre auteur aurait commencer par là, lui non. J'ai éclaté de rire quand j'ai lu cette page pour cette façon dont il balançait le sujet principal. Car après on se demande qu'elles sont-elles ces filles?, que font-elles là? ... avec
Haruki Murakami on ne le saura peut-être pas même en si on va au bout du livre !