Petits résumés des nouvelles :
A propos de ma rencontre avec la fille cent pour cent parfaite par un beau matin d'avril (1981) – recueil volume 5
L'auteur croise un matin dans la rue la fille 100% parfaite mais n'ose lui adresser la parole ; elle disparaît dans la foule, il le regrette. Il invente alors ce qu'il aurait pu lui dire, l'histoire de ces deux jeunes gens qui se trouvèrent 100 % parfaits tout de suite mais voulurent se mettre à l'épreuve et ne se retrouvèrent pas, eux ce fameux matin d'avril.
En 1983, la nouvelle fut adaptée au cinéma par Naoto Yamakawa.
Family Affair (1985) – recueil volume 8
L'auteur vit avec sa soeur qui va se marier. Il n'aime pas le fiancé de sa soeur qui semble trop rangé. Lui il est plutôt du genre blagues, filles et alcool et le fossé se creuse entre le frère et la soeur.
L'éléphant s'évapore (1985) Zo no shometsu – recueil volume 8
A la fermeture d'un zoo, un vieil éléphant, trop vieux pour être transférer ailleurs, est cédé à une ville. Un matin, il a disparu sans laisser aucune trace, avec son vieux gardien. le narrateur, sait quelque chose et se confie un jour à une jeune femme qu'il a rencontré lors d'un cocktail pour son travail : fasciné par l'éléphant, il allait souvent l'observer depuis une colline un peu dissimulé ;
la veille de la disparition de l'éléphant, il avait eu l'impression que celui-ci avait rétréci…
L'oiseau à ressort et les femmes du mardi (1986) Nejimakidori to kayôbi no onna tachi – recueil volume 8
Le narrateur, au chômage reçoit un étrange coup de téléphone d'une femme qui veut qu'il lui consacre 10 minutes. Il refuse. Plus tard dans la journée la femme appelle à nouveau, le narrateur laisse faire : la femme qui dit le connaître commence à décrire une scène porno avec elle comme sujet. le narrateur raccroche et part à la recherche de son chat disparu depuis 4 jours que sa femme, qui lui a téléphoné entre-temps, lui demande de retrouver. A la recherche du chat, il rencontre une étrange jeune fille qui l'invite chez elle pour attendre son chat. Etendu au soleil sur un transat, il laisse la fille parler : elle imagine ce que ce serait que de disséquer un cadavre à la recherche de son noyau dur. Finalement le soir arrive, le narrateur rentre chez lui ; sa femme le soir l'accuse d'avoir tué le chat comme il tue tant de monde d'un simple regard.
La chute de l'Empire romain, la révolte indienne de 1881, l'invasion de la Pologne par Hitler, et le monde des vents violents (1986) – recueil volume 8
Le narrateur écrit son journal de la semaine un jour de très grand vent en attendant que sa copine ne le rejoigne. Toute la semaine il a jeté une phrase sur son calepin pour se rappeler le dimanche ce qui s'est passé pour son journal ; ces phrases ce sont celles du titre.
La dernière pelouse de l'après-midi (1982) – recueil volume 3
L'auteur tond des pelouses, méticuleusement, pour mettre de l'argent de côté et offrir un voyage à sa petite amie qu'il voit deux fois par an ; celle-ci lui écrit qu'elle le quitte. Il décide d'arrêter de tondre les pelouses, n'ayant plus besoin d'argent. Il raconte sa dernière pelouse avec cette femme d'une cinquantaine d'année étrange, qui boit beaucoup et lui fait visiter sa maison, spécialement la chambre de sa fille absente.
La fenêtre Mado – recueil volume 5
Un étudiant corrige des essais d'écriture de différentes personnes qui se sont abonnés à ce service d'un nouveau genre. Bien que ce ne soit pas permis, il rencontre l'un des écrivains, dîne avec elle et goûte son fameux hamburger puis prend congé. Plusieurs années après, passant en métro devant l'immeuble de la femme il essaie de reconnaître sa fenêtre. Et bien sûr il se demande s'il n'aurait pas dû coucher avec elle.
La seconde attaque de la boulangerie (1986) Panya saishûgeki – recueil volume 8
Le narrateur et sa femme sont réveillés en pleine nuit par une faim de loup, mais ils ne trouvent rien à manger dans leur cuisine. Tiraillé par la faim le narrateur repense à une autre faim qu'il avait eu avec un ami dix ans plus tôt et qui les avait poussé à attaquer une boulangerie. Malheureusement l'attaque c'était terminée bizarrement : le boulanger leur avait offert de prendre tous les pains qu'ils voulaient gratuitement si ils acceptaient d'écouter avec lui un disque de Wagner. Cette action a été le début de la rupture des deux amis et du changement de vie du narrateur. Quand sa femme entend ça elle pense qu'une malédiction s'est alors abattu sur lui, ce qui explique leur faim de cette nuit. Elle décide qu'il leur faut attaquer une nouvelle boulangerie, mais cette fois pour de bon.
Ne trouvant pas de boulangerie ouverte en pleine nuit, ils se rabattent sur un McDo et volent 30 hamburgers mais tiennent à payer les coca qui vont avec ! Une fois ceci fait, ils mangent à satiété et le narrateur à l'impression que quelque chose a changé autour de lui, la malédiction est partie.
Le communiqué du kangourou (1981) – recueil volume 3
L'auteur est préposé aux réclamations dans un grand magasin. Là, il va répondre à une lettre qui l'a frappé alors qu'elle n'est rien d'autre qu'une lettre de réclamation sur une erreur de disque. Il le fait via une cassette qu'il enregistre pour révéler à l'auteur de la lettre qu'il aimerait bien coucher avec elle, c'est ce qu'il a déduit du courrier de réclamation. C'est tout. Au même moment il a été voir des kangourous au zoo, ce qui ne lui paraît pas plus ni moins absurde.
Le monstre vert (1991) Midori no Kedamono – recueil Kenshinton no yûrei
Une femme qui s'ennuie chez elle regarde par la fenêtre et voit surgir un monstre de sous la terre. Celui-ci vient lui avouer son amour. La femme n'en veut pas et le torture mentalement pour qu'il disparaisse ; il disparaît. Une allégorie un peu simpliste des idées noires qui peuvent trotter dans l'esprit d'une personne qui s'ennuie.
Le nain qui danse (1984) – recueil volume 3
Le narrateur rêve d'un nain qui est la danse personnifiée. le lendemain matin, dans son usine de fabrication d'éléphants, il raconte son rêve à son co-équipier. Celui-ci lui dit qu'il a déjà entendu parlé de ce nain et qu'il devrait aller poser la question à un vieil ouvrier. Celui-ci lui confirme tout, cette histoire de nain qui aurait séduit la famille impériale avant la révolution et qui peut être leur aurait fait subir des maléfices. Depuis la révolution le nain est recherché partout. le narrateur tombe ensuite amoureux d'une très belle fille très hautaine. Fort à propos le nain réapparaît dans un rêve et lui propose de l'aider à conquérir la fille en entrant dans son corps et en dansant pour elle, mais à condition que pas une parole ne soit échangée sinon, le nain garderait le corps à tout jamais.
Le narrateur réussit son coup, ne parle pas mais sa danse a été vu de tout le monde et c'est lui maintenant qui est recherché par toutes les polices de la révolution.
Le silence (1991) – recueil volume 5
Un homme raconte comment après avoir frapper un camarade de classe « trop parfait », sa vie devient un enfer au collège où il se retrouve accuser de harcèlement sur un autre élève qui s'est suicidé. Tout le monde le fuit et il vit ses derniers mois de lycée dans le silence et le mépris.
Les granges brûlées (1983) – recueil volume 3
L'auteur, il est écrivain, a rencontré une fille, une amie qui, après un voyage revient avec un nouveau petit copain. Tous trois se rencontrent quelques fois. Un jour, le petit copain raconte à l'auteur qu'il brûle des granges, comme ça, des granges qui n'attendent que ça. Il lui avoue que s'il est venu chez lui, c'est qu'il est en repérage.
L'auteur va surveiller les granges près de chez lui mais aucune ne flambera. Un an plus tard, le petit ami qu'il rencontre par hasard l'informe qu'il a bien mis le feu à la grange située tout près de chez lui ; l'auteur est bien sûr qu'aucune grange n'a brûlé. Entre-temps la fille a disparu, pour tous les deux.
Les Lederhosen (1985) – recueil volume 5
Le narrateur s'entend raconter une histoire absurde de divorce pour l'achat d'un lederhosen, short allemand en cuir à bretelles : la femme, en l'achetant lors d'un voyage en Allemagne, se rend compte qu'elle n'a pu rien à faire avec son mari et abandonne en même temps sa fille. Point !
Sa fille qui raconte cela, ne pardonnera à sa mère que parce qu'il y a cette histoire de short… Sommeil (1989) Nemuri – recueil volume 8
L'auteur est une femme ; mariée, elle vit une vie simple et sans soucis. Un jour elle s'aperçoit qu'elle n'a plus besoin de dormir sans que cela ne se ressente en terme de fatigue ou autre. Elle profite de ce temps ainsi gagné à lire. La nuit, il lui arrive aussi de se promener. L'obscurité la met mal à l'aise : et si la mort c'était voir l'obscurité sans ne plus rien pouvoir faire d'autre. Une nuit qu'elle est partie se promener en voiture elle est agressée ou semble l'être
: la nouvelle s'arrête au moment où deux individus secouent son véhicule dans le but plus ou moins évident de le renverser.
TV People (1989) TV pîpulu – recueil TV People
Un homme voit entrer chez lui de petits hommes qui installent chez lui un téléviseur. Il semble être le seul à s'en apercevoir, sa femme ne remarque rien. La même chose se passe à son bureau. Ceci se passe alors que l'auteur a une de ses migraines du dimanche soir. C'est tout, rien d'autre ne se passe. La nouvelle a été écrite à la suite du visionnage du clip d'un morceau de
Lou Reed, Original Wrapper.
Un cargo pour la Chine (1980) Chûgoku yuki no surô bôto - recueil volume 3
L'auteur a une peur presque atavique des Chinois, comme semble-t-il la plupart des Japonais. Cette nouvelle raconte ses premières rencontres avec des Chinois, comme si c'était des aventures extraordinaires alors qu'il se révèle que ce sont des gens comme les autres. La première fois c'est un examinateur pour une épreuve qui se déroule précisément dans un collège Chinois ; la seconde, c'est une fille qui travaille avec lui avec laquelle va se nouer une relation étrange jusqu'au jour où il va la raccompagner chez elle en lui indiquant la mauvaise direction de métro puis en oubliant son adresse et son numéro ; le troisième est un ancien collègue de lycée qu'il rencontre de nombreuses années plus tard et auquel il n'a rien à dire. Rien que de banal.
Le titre est la reprise du titre d'un morceau de Sonny Rollins que l'auteur aime particulièrement, On a slow boat to China.