13 à table ! 2015

Évidemment très emballée par l'initiative et la réalisation de ce très beau projet, je ne me suis cependant pas délectée de cette lecture. Ce recueil ne tient pas ses promesses de mon point de vue. La couverture est alléchante avec tous ces talentueux auteurs et le thème du repas promet un régal. Pourtant, peu ont joué le veritable jeu du thème, se contentant de s'en approcher ou pas... Certes ceci n'est probablement pas très important mais pourquoi annoncer un thème alors et/ou pourquoi en imposer un ? Cinq nouvelles sur treize ont su me captiver. Schmitt, Thilliez et Legardinier m'ont beaucoup touchée, Chattam et Werber m'ont "régalée" . Les autres nouvelles m'ont paru fades et sans intérêt. Cela n'entache pas le grand respect que me procure cette généreuse entreprise qui, je l'espère, portera ses fruits et sera reconduite.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles vendu au profit des restos du coeur qui a pour thème central le repas. Il réunit des noms très populaires comme Maxime Chattam, Lemaitre, Marc Levy, Musso... des genres très différents donc.. Les auteurs de qualité tiennent leurs promesses. Ainsi la nouvelle de Maxime Chattam est intrigante et surprenante. Les autres auteurs aussi: la nouvelle de Marc Levy apparait sans intérêt. L'auteur a voulu écrire en imitant maladroitement les auteurs de l'absurde comme Ionesco en présentant une situation caricaturale avec des personnages improbables et de grands discours pacifistes et conformistes.. Guillaume Musso est plus surprenant. Sa nouvelle est intéressante, et bien écrite, un suspens bien mené et donc globalement assez réussie. La plus belle histoire reste celle d'Agnès Ledig pleine de grâce, de douceur, de sincérité.. Un très joli moment d'émotion. La pire (ce qui pour ma part ne me surprend pas) est celle de Lemaitre qui montre encore une fois ici quel plaisir il a à montrer les faiblesses des gens et assister à leur chute, sa nouvelle est pleine de méchanceté gratuite et elle confirme l'opinion que j'avais déjà eu l'occasion de me faire sur cet auteur... Celle d'Eric Emmanuel Schmitt est trop triste pour en parler, trop difficile pour qui est touché par les animaux et leurs qualités.. Ce recueil est donc un ensemble très hétéroclite, intéressant et qui permet de confirmer certaines opinions sur certains auteurs et d'en découvrir d'autres.

J'ai voulu lire ce roman à la fois pour l'idée derrière d'avoir un regroupement de métiers qui travaillent en commun pour offrir des repas aux Restos du Coeur, mais également pour les auteurs qui ont participé : des noms reconnus.
En revanche...je me suis un peu ennuyée :/
Les nouvelles sont très diverses : témoignage, thriller, humour, "humanitaire", karma... Pour autant, exceptées quelques uns plutôt touchantes, je n'ai pas vraiment été embarqué par mes lectures. La faute en incombe en partit au format de la nouvelle qui est toujours un peu frustrant, mais pour autant j'ai terminé certaines nouvelles en me demandant ce qu'il venait de se passer...La première par exemple m'a laissé totalement de marbre ! Maligne m'a déçu par ce côté thriller qui tombe à plat, ou encore le Parfait qui certes se déroule autour de l'idée d'un repas mais...bof.
Seules "La part de la Reine" a réellement su me toucher et m'émouvoir, je soulignerai également Un petit morceau de pain et Jules et Jim.
Voilà c'est une bonne action, mais côté lecture je reste déçue.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..

J'ai offert ce livre à ma maman pour Noël 2014. Elle l'a lu, a moyennement aimé, et me l'a donné pour avoir mon avis. Et je dois dire que même si l'initiative est géniale, le livre en lui-même n'est pas super! Je suis hyper déçue!

C'est un petit recueil de 13 nouvelles qui tournent autour du repas, de la nourriture, et qui ont toutes une morale. J'aime énormément l'univers de certains auteurs de ce recueil mais je ne les ai pas vraiment retrouvés ici : Legardinier, Bourdin, Chattam, Ledig... Malheureusement, je pense qu'ils sont bien meilleurs dans leurs rôles d'écrivains de romans.

Marc Lévy a retenu mon attention tout de même avec une petite nouvelle vraiment d'actualité qui nous aide à nous poser des questions sur le sujet de la différence, du vivre ensemble...

Celle de Guillaume Musso n'est pas mal non plus, il a su attiser ma curiosité et le suspense était au rendez-vous.

J'ai été touchée par les nouvelles de Jean-Marie Périer et Eric-Emmanuel Schmitt, deux auteurs que je ne connais pas du tout. J'ai rit avec la nouvelle très drôle de Tatiana de Rosnay...

J'ai trouvé Werber très dans son thème, il a réussi à me faire rire, à me questionner, à rester dubitative et à être touchée.

Mais ma préférence va pour la nouvelle de Thilliez qui pour moi est parfaite!!!

A lire tranquillement au coin du feu, entre 2 romans, histoire de s'aérer la tête...
Lien : http://leslecturesdemaryline..

Bon, j'ai fait ma BA, je l'ai acheté mais les nouvelles ne sont franchement pas passionnantes .... 2 * parce que c'est pour une bonne action ...

Lors de ma première lecture, l'année de sa sortie, je n'ai pas été plus intéressée. Oui c'était bien. Sans plus.

Je lui ai laissé prendre la poussière année après année, dimanche je me suis mise au défi de lire les quatre livre avant d'acheter le nouveau, lire les quatre... Nous sommes la nuit de mardi à mercredi et j'ai fini.

Aujourd'hui, je redécouvre ce livre. Et je ris de certaines histoires, j'éprouve mille chose à avoir relu ces quatre ouvrages, de la peine, de la joie, de l'envie parfois un peu,... Dans ce roman, je suis restée interpellée, si j'ose dire, par le texte d'Eric-Emmanuel Schmitt, par ce qu'il a écrit, lorsque Clovis explique la confiance que son chien a envers lui. Peut être parce qu'aujourd'hui j'ai un chien et que c'est exactement ce que je ressens quand bêtement mon chien attend que je lui tende un morceau du biscuit que je mange, cette confiance inébranlable que je ne l'abandonnerais pas.

Le recueil 13 à table ! de 2014 est un cru qui se déguste gentiment. Les premières nouvelles sont assez fades. Il faut arriver à la 6ème, celle de Pierre Lemaître pour savourer une belle écriture cadencée, qui s'accompagne d'un humour fin et d'une grande sensibilité pour traiter le thème du grand âge. le texte de Musso fait vraiment décoller le niveau des nouvelles. Il apporte avec lui le rythme soutenu du genre policier avec une intrigue à suspense. Il réserve, en outre, une chute de bonne hauteur. Jean-Marie Périer offre un remake très poétique et nostalgique de Jules et Jim. Eric-Emmanuel Schmitt choisit un genre qui se rapproche de la fable philosophique. Franck Thilliez aborde le repas côté Grizzlis, dans une nature sauvage et sans pitié. Les textes sont variés. 5 /13 ont vraiment suscité mon intérêt.

C'est une bonne idée de récolter de l'argent pour les Restos avec un livre ! Certaines nouvelles étaient vraiment sympa, mais globalement, j'ai été assez déçue. Ce sont tous des auteurs connus, j'ai lu des livres de certains d'entre eux, mais là, sur 13 nouvelles j'en ai apprécié 3 ou 4. Je suis allée jusqu'au bout en me disant à chaque fois que la prochaine serait surement mieux...

Je n'aimais pas les "nouvelles" avant de tomber sur ce "13 à table", année 2014;
Et je n'aime toujours pas les nouvelles depuis sa lecture :)
Je n'ai pas trouvé de réel intérêt à ces petites histoires. Certaines sont touchantes (La part de Reine par exemple), toutes sont bien écrites dans un style agréable, mais finalement je n'ai pas eu de vraies révélations.
On s'attend à la chute, le déroulement est linéaire, sans surprise. le temps de commencer à s'attacher aux personnages et on est à la fin.
C'est le principe même d'une nouvelle bien évidemment, et je crois que c'est ce qui fait que je peux dire définitivement que ce n'est pas ce que j'aprécie.
Au moins, j'aurai essayé.

13 nouvelles de 13 auteurs français sur le thème de la nourriture.
Le bon côté est qu'on découvre 13 styles, le moins bon est que le sujet imposé est léger et conduit souvent à des histoires légères tout en finissant parfois par peser sur l'estomac. A lire de préférence avant les repas plutôt qu'après.

Dans l'ordre de mes préférences :

L'amusante nouvelle de Bernard Werber (proche du 'Lobster' de Guillaume Lecasble, 2003) m'a rappelé un passage du Dictionnaire des révélations de Jean-Claude Carrière qui révèle selon lui une face cachée du naufrage du Titanic : le navire à coulé un iceberg tuant les ours polaires qui y vivaient. Werber nous en révèle une autre face : ce naufrage a aussi sauvé des vies.

Quand Gilles Legardinier, de façon joviale et sympathique, parle de cette habitude qu'il avait de s'installer au restaurant en face d'inconnus – occasion d'échanges libres et réjouissants –, on pense à Antoine de Maximy dans J'irai dormir chez vous.

J'ai assez bien aimé le bref texte de Jean-Marie Périer. Un récit dans lequel on peut se reconnaître et qui fait réfléchir sur la vanité des mondanités, la fragilité de l'amitié, la brièveté de la vie.

Eric-Emmanuel Schmitt. Histoire émouvante qui plaira à tous ceux qui aiment les chiens.

Franck Thilliez. En Alaska, parmi les ours qui subissent la famine à cause du manque de saumons qui ont remonté la rivière au mauvais endroit, et de l'action de l'homme qui dérègle les cycles de la nature.

Tatiana de Rosnay. Un début très convenu et une fin tragi-comique.

La nouvelle de Pierre Lemaitre, jugée médiocre par plusieurs lecteurs, est une des rares qui m'ait fait rire. Elle montre comment on peut se compliquer la vie bêtement et que la meilleure chose à faire est parfois de ne rien faire.

Maxime Chattam. Un drame lugubre, psychiatrique et fantastique.

Francoise Bourdin. La légèreté d'une série télé familiale.

Agnès Ledig. Bien des soucis pour peu de choses. Est-il vraiment si compliqué de se nourrir dans la France du XXIe siècle ?

Alexandra Lapierre. Une farce peu crédible et ridicule.

Guillaume Musso. Enquête policière invraisemblable qui semble écrite pour des pré-ados.

Marc Levy. Récit mièvre et bien-pensant sur le conflit israélo-palestinien. ‘Une petite discussion et tout ça va passer'. C'est bien gentil de faire converser des ennemis, mais, de touts temps, quand un peuple s'installe à la place d'un autre la haine est fatale. le dialogue entre un colon et un colonisé peut au mieux faire comprendre le point de vue de l'autre mais n'est pas la solution au problème. On croit entendre, pour paraphraser Dupont-Moretti, « il n'y a pas de haine mais un sentiment de haine. »