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3,93

sur 9086 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est loin d'être le meilleur de Musso... Je dirais même plus, c'est assez mauvais. Je pense qu'il devait vraiment être en manque d'inspiration lorsqu'il a écrit ce livre, car le récit est vraiment débile. Et surtout après avoir fini le livre, la fin ne récupère rien à la médiocrité du scénario de départ, bien au contraire. Heureusement que j'ai lu d'autres livres de l'auteur, et que je sais qu'il a un certain talent, sinon j'aurais pu abandonner complètement la lecture de ses autres ouvrages. Mais, parce que j'ai passé quand même quelques bons moments dans ce livre, je donne 2/5.
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J'ai bien aimé le côté road-trip, la mauvaise foi du personnage principal, le personnage de l'amie flic.

J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture assez plate, ou non plutôt presque scolaire, avec des effets faciles de transitions ou encore beaucoup d'expressions bourgeoiso-coincé, oui oui c'est un nouveau mot pour parler des expressions un peu has-been dans le roman.
C'est un roman un peu trop politiquement correct à mon goût, on sent que l'auteur a essayé avec quelques histoire de médicaments et de gros mots parfois mais que cela n'ira pas plus loin. Vous en trouverez un bon exemple dans les extraits que j'ai sélectionné ci-dessus. Mais le livre en est rempli.

La fille de papier elle même est assez agaçante au début mais cela s'arrange après (en même temps elle dit moins de chose au bout d'un moment, normal, ceux qui l'ont lu comprendront pourquoi mais je n'en dit pas plus pour ne pas risquer de vous gâcher des moments clés).

Un peu trop de romance également, c'est l'un des genres que je lis le moins, ce Musso je l'ai lu pour faire plaisir à une amie en lecture commune.
Sinon, j'ai beaucoup aimé la fin (j'aime celle aussi de Central Park et je déteste celle de L'instant présent, je n'ai lu que trois Musso en comptant celui ci.)

Pour conclure, on est à mon avis bien en dessous de Central Park, qui reste mon préféré pour le moment, c'est pas mauvais mais pas non plus transcendant.
Disons que c'est une lecture facile et détente.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Tom Boyd est un auteur à succès qui n'arrive pas à se remettre d'une rupture amoureuse le poussant à l'auto-destruction, l'empêchant d'écrire le troisième tome tant attendu de sa saga... C'est le moment que le destin choisit pour lui envoyer Billie, un des personnages de son roman en souffrance...

L'histoire offre à l'auteur l'occasion de développer quelques réflexions autour de la littérature, de la nature de l'écriture, des bienfaits de l'imagination... J'ai aimé les citations de début de chapitre, mais pas que... l'ouvrage fourmille de références à la littérature, la musique et l'art pictural !
Autre thème très présent : l'argent et le manque d'argent, la crise financière, la chute vertigineuse après une belle ascension sociale... En effet, le personnage principal et ses deux acolytes sont issus d'un quartier difficile dont le talent de l'auteur les a aidés à s'extirper financièrement, mais pas moralement.

Dans les premières pages, Guillaume Musso introduit l'histoire à travers des articles de presse. On alterne ensuite entre chapitres courts écrits à la troisième et à la première personne. Les changements de lieux et de temps, de personnages et de visions sont plutôt bien maîtrisés, mais l'ensemble est enrobé de mièvrerie et d'un style trop pauvre à mon goût.
Malheureusement, j'ai constaté un certain essoufflement à la moitié du livre, quelques fautes de cohérence, et enfin la course contre le temps a fini par devenir plus lassante que prenante. Je n'ai pas du tout été conquise par les différents "points de suspens" ni par l'aspect irréel de l'intrigue. D'autant que j'ai eu l'impression que le dernier tiers du livre traînait en longueur en faisant intervenir beaucoup de mini-histoires sans grand intérêt...

Les sujets abordés me plaisaient mais je n'ai pas apprécié leur survol, et encore moins les explications medico-fantastiques et dénouements d'intrigues que j'ai trouvées trop "faciles".
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Première fois que je lis Musso, après en avoir beaucoup entendu parler (surtout en mal : je partais donc avec un a priori négatif).

Sensation étrange : comme si je mangeais un BigMac dont on aurait remplacé le cheddar par un comté dix-huit mois d'affinage. On sent qu'il y a un excellent ingrédient (en l'occurrence, les idées et quelques éléments de psychologie / philosophie qui parsèment le roman), mais c'est enrobé d'une telle couche de gras, d'édulcorants et de textures artificielles que ça reste écoeurant. J'ai trouvé que ça sonnait incroyablement niais par moments, en plus de traîner en longueur sur les passages les plus mièvres. La narration et les dialogues m'ont donné l'impression de sortir d'un script des ch'tis vs marseillais (je sais pas si cette émission existe encore), ce qui jurait complètement avec le fond prometteur de l'histoire et des messages sous-jacents. Car on sent que l'auteur a une culture (littéraire, artistique, philosophique, …), mais qu'il essaie d'abaisser au niveau de ceux qui n'en ont pas ou qui s'en foutent. Je ne sais pas s'il cherche à vulgariser sa culture en la rendant « grand public » ou s'il veut donner un aspect intellectuel à une bouillie de mots, mais en tous cas, pour moi, ça n'a pas pris. Pire : ça m'a frustré de sentir le potentiel du fond du roman mais de ne pas pouvoir le laisser résonner à cause de tout cet enrobage de niaiserie bling bling pas toujours crédible.

A voir le nombre de ventes, il faut croire que la recette marche quand même. (comme pour McDo, les gens ont beau trouver ça gras et mauvais, ça les empêche pas d'y retourner).
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Quand on attend trop longtemps après la lecture pour faire la critique d'un roman de Musso, il se produit invariablement la chose suivante: c'était lequel ça déjà? Les titres et les histoires sont quasi interchangeables puisque Musso écrit toujours la même histoire d'amour banale et convenue, sans profondeur, sans originalité, sans idée qui dérange, bref sans intérêt! C'est fou que ses livres aient un tel succès alors que ces personnages et ces histoires sont stéréotypée à la limite de la caricature. En plus, c'est plutôt mal écrit et c'est difficile de croire que l'auteur n'améliore pas davantage son style et son vocabulaire à force d'écrire autant de pages. La seule chose que je concède à l'auteur, c'est qu'il a de la facilité à suivre une recette bien rodée qui doit plaire aux lecteurs routiniers.
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Je ne voulais pas mourir idiot et j'ai enfin lu mon premier Musso. Sur les conseils de bloggeurs, j'ai choisi celui-ci, apparemment son meilleur. En commençant ma critique de cette façon, vous allez vous douter que je suis parti avec un à priori. Je n'ai malheureusement pas été contredit. Cela se lit évidemment. Ce n'est pas franchement désagréable. Tout se lit. Par contre, c'est assez naïf, mièvre même et une succession de rebondissements qui ne sont pour moi pas réussis. La difficulté du rebondissement dans un roman, un scénario de film, c'est de réussir à instiller la surprise, l'inattendu, voire la stupéfaction tout en restant totalement crédible. Pour moi, là, c'est juste cousu de fil blanc, paresseux ou parfois l'auteur en fait trop : (spoil !)
D'autre part, ce qui est très fort, c'est que Lilly reproche à Tom, auteur à succès de l'intrigue, de ne pas décrire assez les choses, de rester en surface, de ne pas exprimer les sensations des personnages, de l'atmosphère, des goûts, des saveurs... Et bien, Guillaume devrait suivre ses propres conseils ! Son récit est assez plat en fait et on n'arrive pas à se laisser transporter comme réussissent à le faire d'autres romans où lors de votre lecture vous voyagez littéralement aux travers des pages.
Pour ne pas rester sur cette impression négative et me faire une idée plus juste de ce romancier de gare, je vais en lire un autre : promis !
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(...)J'ai donc bien aimé ce livre, mais uniquement jusqu'à la page 445. Je ne donnerais pas de spoiler, mais pourquoi vouloir à tout pris reprendre pied dans la réalité alors que l'histoire se tenait bien ? Est-ce pour ajouter un bon happy end, qui ne laisse plus aucune part à l'imagination ? Cette fin m'a déçue et a donné un côté un peu lourdingue à cette histoire que je trouvais au départ : ni grotesque ni irréelle. (...)
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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On sait de quoi Guillaume Musso est capable:

Guillaume Musso copie Guillaume Musso.

La preuve par l'exemple:

page 31 de la fille de papier (je cite) :
" Tom, ouvre moi !
Le cri se perdit dans le vent et resta sans réponse.
Tom, c'est moi Milo. Je sais que tu es là. Sors de ta tanière, bon sang !"

et page 467 de ce même roman (je cite toujours) :
" Tom, ouvre moi !
Le cri se perdit dans le vent et resta sans réponse.
Tom, c'est moi Milo." (je vous laisse deviner la suite en vous précisant qu'il est question de tanière).

Cette escroquerie, Guillaume nous l'avait déjà faite dans Demain (en reprenant à la fin de l'histoire le même récit servit en début de roman).

Guillaume, tu ne m'y reprendras plus à lire tes "romans de l'été"... dont la lecture ne dure jamais tout l'été, mais seulement une petite après-midi.

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Alors Musso ... comment le critiquer honnêtement et simplement ...Entre ceux qui adorent et qui n'ont jamais rien lu de mieux et ceux qui trouvent ça juste bon pour éplucher les légumes ....pas facile de de faire un avis objectif, mais je vais essayer quand même.

autant l'idée de départ est je trouve absolument géniale ! faire tomber un personnage dans la vie réelle est vraiment bonne et bien écrite ...grosso modo les 3/4 du livre .... autant le dernier quart et "l'enquête" sur le livre (sans trop en dévoilé) est quelque peu bâclée et avec des rebondissements couru d'avance et cousu de fil blanc !

Mais bon il me reste encore quelques pages pour faire évoluer mon avis sur ce dernier quart, croisons les doigts pour que la fin rejoigne la qualité du début.

Et bien plouf ...vraiment déçu par la fin ! que j'ai trouvé beaucoup trop bâclée pour pouvoir retomber sur ses pieds et faire une fin qui tienne la route dans le réel !

J'aurais préféré une fin plus fantastique, plus science fiction ... Bref je reviendrai voir Musso lors d'une prochaine lecture, en espérant mieux !


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N°764 – Juillet 2014.

LA FILLE DE PAPIERGuillaume Musso – XO Éditions.

Au départ, une rupture amoureuse entre un écrivain à succès, Tom Boyd et une pianiste célèbre Aurore Valancourt. Si cette dernière se console rapidement entre les bras d'un musicien, Tom peine à s'en remettre et bascule facilement dans l'alcool, la drogue, les anxiolytiques. Sa saga «La trilogie des anges » n'aura jamais de suite ! Calfeutré chez lui à Los Angeles pendant plusieurs mois, incapable d'écrire la moindre phrase et confronté durablement au syndrome de « la page blanche », il reçoit la visite de Milo Lombardo, son ami mais aussi son agent qui lui rappelle que les deux premiers tomes se vendent bien et qu'on pense même à en faire un film. Il faut donc qu'il s'attelle aux troisième tome d'autant que ses lecteurs n'attendent que cela. Pourtant, il est bel et bien incapable d'écrire et qui plus est complètement ruiné. Est-ce à cause de l'abus d'antidépresseurs, il voit arriver chez lui une femme complètement nue, Billie Donnely, qui n'est autre qu'un personnage secondaire de ses romans « qui enchaîne des histoires d'amour foireuses ». Il pense à une mauvaise blague mais c'est bien elle,  « tombée d'un livre » et le doute n'est plus permis. Elle s'installe dans son quotidien au point de le sauver de l'internement et lui propose de retrouver Aurore ; elle veut bien sortir de sa vie à condition qu'il lui fasse rejoindre le monde de la fiction, avec accessoirement une vie moins minable, c'est à dire qu'il accepte de donner une suite à la saga et donc d'en reprendre l'écriture. Il s'ensuit une succession d'aventures échevelées, pas vraiment convaincantes et même plutôt empreintes de longueurs fastidieuses et même un peu forcées, telle la quête de ce livre devenu unique à cause du pilonnage de la dernière édition due à une erreur d'impression. On voudrait même nous faire croire que le rachat de cet unique exemplaire correspondrait au sauvetage de Billie, ce qui la ferait retourner dans son monde fictif alors que l'amour que lui porte Tom devrait au contraire s'y opposer. Je ne suis qu'un simple lecteur, pas vraiment spécialiste de Musso, mais j'ai été carrément agacé par cette succession de mésaventures dont je me suis demandé si elles auraient une fin. C'est à peine si j'ai eu envie de connaître l'épilogue !

C'est vrai que l'idée n'était pas mauvaise et que la création n'est jamais très loin de la folie, Maupassant, Hemingway ou Nerval en sont l'illustration, et si l'art existe parce que le réel est insuffisant, la mort volontaire finit par s'imposer à l'artiste.

Personnellement, en tant qu'auteur, j'ai toujours été intéressé par les relations qui peuvent exister entre entre un romancier et ses personnages. Ils sont fictifs certes mais ils vivent d'une vie propre, possèdent leur liberté et en profitent parfois au grand étonnement de leur créateur lui-même puisque la fin du roman est parfois bien différente de l'intrigue qu'il avait imaginée au départ. Alors, force de l'imagination, talent et même génie ou simple effet de la liberté des personnages ? Je ne le saurais jamais. le thème pourtant avait tout pour me plaire et bâtir un roman sur cette idée de rencontre d' un auteur avec son personnage me semblait au départ intéressant, mais filer la métaphore au point de rendre Billie malade et de lui faire vomir de l'encre, de prétendre que son sang contient de la cellulose et que ses cheveux blanchissent à cause d'agents chimiques présents dans la papier, là je pense que Musso en fait un peu trop, d'autant d'ailleurs que tout cela se révèle être un canular. Je dois avoir de la fiction une idée assez restrictive mais s'il peut y avoir une dimension merveilleuse, extraordinaire voire idyllique dans les romans, cela n'autorise pas pour autant l'invraisemblance d'autant que, dans la vraie vie dont ils sont souvent le reflet, tout cela est bien différent, mais c'est là un autre débat.

Quant à cet artifice, sorte de mise en abyme, qui consiste à parler d'un roman impossible à écrire par l'auteur lui-même alors qu'il finit par conclure à sa réalisation sous les yeux mêmes de son lecteur, je trouve cela un peu artificiel. C'est sans doute plus fort que moi mais, en lisant ce roman, j'ai songé à de la littérature alimentaire, de celle dont on se sert pour durer dans le domaine culturel parce que c'est un métier lucratif mais qu'il faut entretenir par une production, fût-elle médiocre, parce que la notoriété est une chose fragile...

J'aimais bien aussi l'idée développée ici que, plus que l'alcool, la drogue ou les médicaments, l'écriture est pour un auteur déprimé une véritable planche de salut et que c'est véritablement grâce à elle qu'il peut se reconstruire. Nous savons tous qu'elle est une alchimie, un mystère, alors, illustrer ce thème par un roman ne pouvait que retenir mon attention. Là je souscris un peu plus à la démarche de l'auteur.

Je lui sais gré aussi de noter dans ce roman toute l'importance qu'il accorde au lecteur («  Un livre ne prend corps que par la lecture. C'est le lecteur qui lui donne vie, en composant des images qui vont créer ce monde imaginaire dans lequel évoluent les personnages ») J'espère que ce n'est pas une simple clause de style mais j'apprécie qu'un auteur aussi médiatique que lui note cette évidence selon laquelle un romancier n'est rien sans ses lecteurs. J'ai eu déjà l'occasion dans cette chronique de fustiger les auteurs qui oublient ce truisme.

L'écriture est simple, sans recherche, un peu comme le style d'un vulgaire polar et se lit facilement. C'est là un avantage. Je continue à explorer l'oeuvre de Musso parce que c'est un auteur médiatique dont on ne peut valablement parler sans l'avoir lu, mais malgré ce deuxième livre (La Feuille Volante n°760 à propos de « Central Park »), l'intérêt n'est pas vraiment au rendez-vous. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose une nouvelle fois ?

 
©Hervé GAUTIER – Juillet 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com

Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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