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4,18

sur 1495 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne peux que conseiller ce livre à ceux qui aiment la France et les Français, pour qu'ils comprennent mieux la vraie nature de ceux qui ont vécu la drôle de guerre et les premières années d'occupation.Toute une époque à jamais révolue.La vie n'est jamais monolithique La nature humaine recouvre toutes les réalités, celles qui nous plaisent et les autres.La réalité seule des actes que l'on commet et leurs conséquences, que l'on assumme ou pas, sont vrais.Merci Irène d'être toujours parmi nous.
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Quand j'ai refermé ce livre j'étais sous le choc. Vraiment. Je ne cherche pas à faire du sensasionnel, je veux juste vous transmettre ce que j'ai ressenti.
D'abord ce livre est superbe mais certainement parce qu' Irène Némirovsky écrivait juste. J'emploie l'imparfait du verbe écrire parce que cette femme au talent immense avait un gros défaut de naissance : elle était juive et elle fût assassinée en 1942 non pas par les allemands mais par des fous furieux SS qui nous privèrent à jamais d'un très grand auteur.

Si ce livre raconte l'exode de 1940, il raconte surtout un épisode de cette guerre dont Irène Némirovsky n'a pu connaître l'issue. Voilà pourquoi ce livre m'a sonné, m'a laissé sous le choc. L'idée d'écrire sans même imaginer qu'elle ne pourrait pas le finir.

Irène Némirovsky était, avant son assassinat, un écrivain reconnu. Nous avons la chance de voir ses écrits réédités et c'est un vrai bonheur : David Golder, le bal, chaleur de sang..... et cette fameuse biographie de Tchékhov.
En 2004, la France lui a décerné le prix Renaudot et c'est-là une juste reconnaissance pour cette femme qui est une immense perte pour la littérature comme le furent tous et toutes qui périrent de la folie des hommes parce que leur seule différence était d'être Juifs.

L'oeuvre d' Irène Némirovsky est à lire absolument
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Relecture juin 2013 :

Irène Némirovsky avait conçu "Suite française" comme une série composée de cinq romans.
Arrêtée, déportée à Auschwitz et morte en 1942, l'auteur n'aura eu le temps d'écrire que les deux premiers et d'esquisser les grandes lignes du troisième, dans des cahiers précieusement conservés par ses filles qui ne les liront qu'en 1998.
Ils seront alors publiés à titre posthume en 2004 en un seul roman qui recevra le Prix Renaudot la même année, propulsant ce roman et cette auteur sur le devant de la littérature française.

Le premier roman, "Tempête en juin", se situe en juin 1940, lorsque les allemands ont envahi le Nord de la France et se dirigent vers la capitale, Paris.
L'histoire s'attache à suivre quelques groupes de personnages qui fuient avec pertes et fracas Paris pour trouver refuge à la campagne.
Mais au même moment, l'armée française est en déroute, les transports ne fonctionnent plus, le ravitaillement est coupé et les routes, les lignes ferroviaires et les villes sont régulièrement bombardées.
C'est dans ce chaos que les Péricand cherchent à rejoindre Nîmes, au passage Charlotte Péricand en oubliera son beau-père tandis que son fils cadet Hubert s'échappera pour rejoindre l'armée dans un idéal de jeunesse et de patriotisme ; que l'insupportable écrivain Gabriel Corte gagne Vichy en compagnie de sa maîtresse ; que Charles Langelet part vers la Loire et dépouille au passage d'essence un couple rencontré sur la route ; que Maurice et Jeanne Michaud cherchent à gagner Tours où l'activité de la banque pour laquelle ils travaillent s'est délocalisée alors qu'ils sont sans nouvelle de leur fils unique Jean-Marie, que le lecteur découvrira gravement blessé et soigné chez des fermiers dans le village de Bussy.
Ici, le chaos n'est pas que sur les routes mais également dans les familles et dans les personnalités de chaque individu.
Irène Némirovsky a la plume féroce : "Elle disait "nous" à cause de ce sentiment de pudeur qui nous fait, vis-à-vis d'un malheur, feindre des maux semblables aux siens (mais l'égoïsme déforme si naïvement nos meilleures intentions que nous disons en toute innocence à un tuberculeux au dernier degré : "Je vous plains, je sais ce que c'est, j'ai un rhume dont je n'arrive pas à me débarrasser depuis trois semaines").", et croque sans vergogne des personnages aux caractères exacerbés par cette situation : égoïstes, voleurs, coléreux, où l'ordre des puissances est renversé : "La charité chrétienne, la mansuétude des siècles de civilisation tombaient d'elle comme de vains ornements révélant son âme aride et nue. Ils étaient seuls dans un monde hostile, ses enfants et elle. Il lui fallait nourrir et abriter ses petits. le reste ne comptait plus." ; retraçant avec justesse des épisodes qui ont sans nul doute eu lieu sur les routes de France et des personnages qui devaient se rencontrer un peu partout.
Au milieu de tout ce fatras, il y a le couple Michaud qui est épargné et est bien l'un des seuls à maintenir son intégrité dans tout ce chaos et cette occupation qui commence, le rendant ainsi extrêmement attachant pour le lecteur.
L'auteur y esquisse aussi les balbutiements d'une résistance qui ne dit pas encore son nom, qui n'est même pas consciente qu'elle existe et du rôle qu'elle va pouvoir jouer, à travers le personnage de Hubert : "Maman, je pars. Je ne peux pas rester là ... Je mourrai, je me tuerai si je dois rester là, inutile, les bras croisés pendant que ... et vous ne comprenez pas que les Allemands vont arriver et enrôler tous les garçons de force, les obliger à se battre pour eux. Je ne veux pas ! Laissez-moi partir.", mais également ce qui adviendra par la suite de la France.
Aurait-elle eu une boule de cristal qu'elle n'aurait sans doute pas pu prévoir avec autant de justesse et de discernement ce que l'avenir réservait à l'Europe entière.

Le second roman, "Dolce", se passe quelques mois après le premier et a pour cadre le village de Bussy évoqué précédemment.
Si le premier roman s'attachait à montrer le chaos humain, celui-ci s'attache plutôt à l'occupation allemande et aux relations qui se nouent entre les français et les soldats allemands.
Ainsi, il y a Benoît qui revient dans la ferme de ses parents après s'être évadé et qui finit par épouser Madeleine, celle-là même qui avait soigné Jean-Marie Michaud.
Pour lui, l'allemand est un ennemi à abattre, jaloux comme un pou, en particulier de cet interprète allemand qui loge chez eux et qu'il soupçonne de tourner autour de sa femme, il va commettre l'irréparable, menaçant la vie de tous les habitants de Bussy et l'obligeant à se cacher et à fuir.
Et il y a la tendre Lucile Angellier dont le mari est absent, en plus d'être infidèle et ce bien avant la guerre, et dont les relations avec sa belle-mère sont tendues, celle-ci lui reprochant de ne pas pleurer plus que cela l'absence de son mari et de ne pas apparaître éplorée aux yeux de tous, et surtout, de chercher à se lier avec le jeune commandant allemand Bruno von Falk logé chez eux.
Lucile et Bruno se cherchent, se tournent autour, se découvrent des points communs : la culture et la musique, et finissent par ressentir l'un envers l'autre un tendre sentiment, jusqu'à la chute : le départ des soldats allemands au Front de l'Est.
Une histoire qui ne dit jamais son nom mais qui éblouit par sa beauté et sa discrétion : "Pas un aveu, pas un baiser, le silence ... puis des conversations fiévreuses et passionnées où ils parlaient de leurs pays respectifs, de leurs familles, de musique, de livres ... L'étrange bonheur qu'ils éprouvaient ... une hâte d'amant qui est déjà un don, le premier, le don de l'âme avant celui du corps.".
Les envahisseurs, perçus comme la peste, ne sont au final pas si différents des français qu'ils côtoient quotidiennement, bien qu'ils subsistent des différences entre eux : "La guerre ... oui, on sait bien ce que c'est. Mais l'occupation en un sens, c'est plus terrible, parce qu'on s'habitue aux gens; on se dit : "Ils sont comme nous autres après tout", et pas du tout, ce n'est pas vrai. On est deux espèces différentes, irréconciliables, à jamais ennemis.", c'est en tout cas ce que s'attache à démontrer ce roman.
Ceci est d'autant plus remarquable qu'il a été écrit pendant la période dont il est question, démontrant une fois de plus la clairvoyance d'Irène Némirovsky à dépeindre l'âme humaine.
L'ombre du "Silence de la mer" de Vercors plane sur ce second roman et il est difficile de ne pas faire de parallèle entre ce roman et cette nouvelle écrits sensiblement à la même période.

J'ai longtemps rêvé d'une adaptation cinématographique de cette oeuvre que j'ai redécouvert récemment et qui demeure aussi sublime après relecture, de savoir que c'est un Britannique qui va le faire rend la pastille un peu difficile à avaler.
Par chauvinisme littéraire, je dirais que ce qui a été créé et se passe en France reste en France.
L'auteur signe pourtant là une oeuvre remarquablement et typiquement française, légère ironie du sort quand on sait qu'Irène Némirovsky a souhaité devenir française mais que cela lui a toujours été refusé, qui dépeint avec une clairvoyance remarquable les différents caractères, façons d'agir et situations qui se rencontraient dans cette époque agitée qui fut fatale à l'auteur et à des millions d'autres personnes, connues ou inconnues.

1er avis :

Ce qui m'a le plus frappée à la lecture de ce roman, c'est l'exactitude des propos de l'auteur.
Tout ce qu'elle écrit est d'une lucidité à faire peur.
Elle a réussi à cerner toutes ces personnes, à leur donner vie dans son roman, à transcrire leurs pensées et leurs émotions.
A tel point que le lecteur a l'impression de vivre l'Exode, de faire partie de ces gens errant sur les routes.
C'est d'autant plus effrayant quand on connaît la vie de l'auteur et que l'on sait la fin tragique qu'elle a rencontrée.
Irène Némirovsky a réussi à porter un regard sans complaisance sur ses concitoyens, mais elle a aussi su le traduire par des mots.
Ce que je retiens ensuite, c'est la beauté de l'écriture.
Voilà un écrivain qui savait écrire et manier la langue française, car c'est un vrai régal de lire ce roman.
J'ai été aussi très frustrée à la lecture car c'est une oeuvre inachevée et c'est une vraie perte pour le monde de la littérature.
J'ai rarement ressenti une telle frustration en arrivant à la fin d'un livre, j'avais envie de lire la suite, c'était tellement juste tout ce qui était écrit.
C'est un roman qui décrit parfaitement l'ambiance qui régnait en 1940, d'une rare justesse et utilisant toujours les mots qu'il faut.
C'est une claque littéraire de le lire, d'autant plus qu'il aura fallu attendre tout ce temps pour qu'il soit enfin publié.
J'aurai trouvé cela dommage s'il n'avait jamais été publié, encore plus de ne pas avoir connu cette auteur.
Je ne peux que recommander la lecture de cette oeuvre, tant c'est un bonheur de lire ce livre.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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A lire absolument !!!

Irène Némirovski est née en Russie en 1903. En 1919 sa famille se réfugie en France et Irène étudie à la Sorbonne. Remarquée à 26 ans dès son premier roman "David Golder", Irène devient rapidement une auteure internationalement reconnue. Son mari et elle se convertirent au catholicisme et eurent deux petites filles.
Pendant la guerre, ils se réfugièrent en province mais Irène se fit arrêter le 13 juillet 1942 et déportée à Auschwitz le 17 juillet. Elle y est assassinée, affaiblie et malade, le 17 août de la même année.
Pendant ce temps-là son mari, Michel Epstein, n'a cessé de se battre pour obtenir sa libération. Son couvert était mis à chaque repas. Il alla même jusqu'à se proposer en échange de sa femme pour aller en camp de travail "voyez, voulez-vous, s'il ne serait pas possible de nous faire échanger nos places, ma femme et moi - je pourrais peut-être rendre plus de services à la sienne et elle serait mieux placée ici".
Comme seule réponse il est déporté à son tour à Auschwitz et gazé à son arrivée avec sa soeur le 6 novembre 1942.

En 1942 Iréne Némirovski a commencé un roman sur la débâcle, la guerre. un roman qu'elle voulait ambitieux, son oeuvre majeure. Elle l'a écrit dans l'urgence "je suppose que ce seront des oeuvres posthumes" sur du papier de mauvaise qualité, au crayon. Elle l'a écrit sans savoir l'issue de cette guerre. Dans l'air du temps.
Ses filles, âgées de de 4 et 11 ans à l'époque, ont été sauvées par leur nourrice, et sont passées d'un refuge précaire à l'autre. Après la guerre, elles ont été prises en charge par les éditeurs d'Irène qui avaient uni leurs efforts pour essayer de faire libérer la jeune femme.
Pendant des années elles ont emporté dans leur valise les feuillets des derniers écrits de leur mère. Incapables de les ouvrir et encore moins de les lire.
Tardivement elles décidèrent de confier la dernière oeuvre de leur mère à l'Institut Mémoire de l'Edition Contemporaine. Ce qu'elles prenaient pour une suite de notes était un roman immense et bouleversant.
Publié en 2004.

Une oeuvre magnifique. Il faut lire la préface, qui raconte la genèse ainsi que la postface où on trouve les notes de l'auteur, sa correspondance, ainsi que celle de son mari, une fois Irène disparue.

Pour ne pas oublier Irène Némirovski.
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Le premier mot qui me vient à l'esprit pour ce roman est: bouleversant! L'auteur a écrit ce roman pendant la guerre et n'a pu le terminer de l'écrire car elle trouvera la mort à Auschwitz le 17 aout 1942. C'est grâce à ses filles que ce livre a put être publier.
Elle décrit la guerre,les sentiments des gens d'une manière à ce que j'ai cru voir un film devant mes yeux au fil des pages. Lorsque j'arriva à la dernière page du roman, j'en voulais tout simplement plus.
Irène Némirovsky souhaitait l'écrire en cinq parties mais n'en a écrit que deux :
-Tempête en juin, on racontre petit à petit des groupes de personnages si n'est des familles qui fuient Paris vers le sud pour échapper au pillage prévu comme la famille Péricand se dirigeant vers Nîmes, rejoindre de la famille; le couple Michaud qui travaillent à la banque sont envoyés vers Tours et s'y rendent à pieds alors qu'ils sont sans nouvelles de leur fils unique Jean-Marie soldat, et d'autres personnages. Avec eux, l'auteur décrit la guerre en elle.même avec les bombardement, in hospitalité des gens, l'égoïsme car après tout c'est chacun pour soit surtout que la nourriture se fait rare, et comme le pensera un des personnage, Cabriel Corte, se sera une véritable jungle. On hésitera pas à voler...En bref, l'horreur de la guerre.

-Dolce, dont la scène est la petite ville de Bussy avec son paysage. Là, l'auteur décrira l'Occupation allemande qui parait paisible, ils tiennent le pouvoir, et obtiennent tous ce qui est requis, avec des affiches placarder un peu partout pour faire comprendre que quiquonc ne respect leur règlement sera promis à une peine de mort.
L'histoire se tournera surtout sur Lucile Angellier, dont le mari infidèle est emprisonné. Elle vit avec sa belle-mère, et comme leur maison est l'une des plus importante de la ville, et pour cette raison un commandant allemand,Bruno von Falk logera chez eux. Lucile se surprendra à penser à lui alors que ca belle-mère ne pourra supporter la place de cet ennemi sous son propre toit.
A côté de cette histoire vient celle de la famille de Benoît, jeune paysan, prisonnier de guerre échappé, qui rentre chez lui, pas loin de Bussy, et se marie à sa fiancée Madeleine (on retrouve ses deux personnages, surtout Madeleine dans ''Tempête de juin''). Il ressent qu'elle a encore une tendresse pour Jean-Marie Michaud qu'elle a soigné pendant des mois; jaloux de nature, il croît qu'elle risque aussi d'être séduite par l'interprète allemand, Bonnet, qui loge chez eux. En braconnant près du château de Montmort, il se fait interpeler, puis arrêter comme possesseur d'un fusil. Il réussit à s'échapper, et utilise son arme pour tuer Bonnet. À la demande de Madeleine, Lucile accepte de le cacher chez elle: tout le monde comprit que la présence de Bruno dans la maison, et la sympathie entre lui et Lucile, la protègeront des fouilles allemandes. La nécessité de cacher Benoît rapproche Lucile et sa belle-mère.
Dans une scène étonnante et bien réussie les Allemands fêtent l'anniversaire de leur occupation de Paris. La fin de Dolce correspond au mois de juillet 1941, quand, à l'autre extrémité de l'Europe, l'Allemagne commence son invasion de l'Union soviétique. Les soldats jusque là cantonnés à Bussy se trouvent soudainement envoyés au Front de l'Est.
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L'histoire de ce manuscrit mériterait à elle seule un autre roman. Inconnu pendant plus de 60 ans, ce roman d'Irène Némirovsky voit le jour comme un hommage qu'une fille peut rendre à sa mère, comme un témoignage dont l'humanité et les Français particulièrement ne sauraient se passer.
Roman et verbatim historique, cette Suite Française, découverte récemment, perturbe. En pleine débâcle, en pleine occupation, directement menacée, Irnèe Némorovsky dépeint ces moments de notre histoire sous un angle d'une humanité touchante, d'une humanité dégoutante.
La galerie de portraits de ces femmes et de ces hommes jetés sur les routes de France au moment de l'exode, à une deuxième partie qui dépeint davantage les deux premières années d'occupation, tout nous confirme que nous fûmes sans doute 40 millions de pétainistes...
De cette période plus que trouble où l'auteure va perdre la vie, elle ne perd pas une miette de la société qui l'entoure. du couple simple aux grands bourgeois en passant par quelques paysans, cette francoscopie est bouleversante autant qu'écoeurante.
La veulerie, la mesquinerie, l'égoisme et le chacun pour soi ressortent crument de la première partie.
Dans un second temps, nous nous réconcilions avec la nature humaine, nous quittons un manichéisme facile. La finesse d'analyse de cette femme menacée dans sa chair parce que juive, sur les rapports entre hommes et femmes qu'ils fussent français ou allemands est une promesse: la promesse que dans ses pires moments, l'Homme peut quand même faire preuve de grandeur...non d'humanité.
Enfin, le style d'I Némirovsky: un vocabulaire riche, un amour de la langue perceptible dans les moindres détails, donnent à cet ouvrage contemporain, parce que lu pour la première fois 60 ans après avoir été écrit, une véritable originalité: on écrit plus comme cela...
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