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4,18

sur 1489 notes
livre classique,scolaire,assez banal.
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La finesse d'analyse de cette auteure devrait faire rougir les éditeurs ou personnes qui l'ont oubliée comme écrivain majeur.
Tout trop tardivement.
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A lire absolument par tous ceux qui se sont demandé "qu'aurais-je fait moi-même pendant cette guerre?"
Plus bouleversant encore: les "notes manuscrites sur l'état de la France" de l'auteure et son projet pour Suite française, joints en annexe à l'édition Folio.
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Cela semble ci simple, si moderne... Un livre qui n'aurait pas pu être écris avant les années 80...
Juste incroyable qu'il l'ait été en 1941 et comme j'aurais aimé pouvoir lire la suite.
Merci
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Magnifique.........
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui raconte l'exode de juin 1940
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les hommes faisaient leur service militaire.... ou la guerre ; ils prenaient ainsi conscience des différents milieux sociaux ,
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Livre fascinant de par le contexte dans lequel il a été écrit. Il mérite d‘être lu largement.

Toutefois, j'ai du eu mal à me plonger dans le livre. Il y a beaucoup de descriptions des lieux des objets des personnes mais très peu de place est laissée à la psychologie des personnages qui appartaissent desincarnés et caricaturaux.

J'ai tout de même préféré la deuxième partie Dolce qui est plus fluide et plus agréable à lire.
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Un roman sur la seconde guerre mondiale d'une justesse et d'une clairvoyance impressionnante. Les personnages sont humains, avec leurs qualités et leurs défauts. Et ce quel que soit leur côté de l'Histoire.
L'auteure a un recul sur les Hommes et sur les faits qui est impressionnant quand on sait que ce roman a été écrit au coeur de cette guerre. Mais également quand on découvre l'histoire et le destin de cette femme, qui ne reviendra jamais de déportation.
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Quelques semaines après avoir vu un document à la télévision sur le sujet, je me suis plongé dans Suite française qui traite du même grave sujet : l'exil des Français vers le Sud, en 1940, alors que les Allemands s'apprêtent à prendre Paris et tout le Nord de la France. Avec finesse sur la construction narrative (chaque chapitre s'intéresse à des familles différentes, habitant en ville ou en campagne, de milieu aisé ou plus modeste, personne seule, couple ou grande famille, banquier ou employé ou paysan), Irène NEMIROVXSKY nous traîne sur les routes engorgées lors d'un « sauve-qui peut » massif devant l'ennemi qui approche. Elle nous fait toucher du doigt les interrogations quotidiennes des exilés qui se posent alors : qu'emmener avec soi ? que cacher ? faut-il fermer son logement ? que manger ? où loger ? où trouver de l'essence ? faut-il être solidaire des compagnons d'infortune rencontrés ici ou là ? que demander aux habitants des villes et villages traversés ? On suit avec grand intérêt les tribulations des bourgeois aisés Péricand (grand-père, mère, enfants, nounou), du couple d'employés de banque, M. & Mme Michaud (aux prises avec un patron, Corbin, imbuvable, qui les licenciera pour ne pas avoir réussi à gagner Tours), du devenir de leur fils Jean-Marie parti à la guerre, blessé, soigné dans une ferme auprès de Madeleine & Cécile qui ne sont pas insensibles à son charme mais sont promises à d'autres hommes partis au front, de l'artiste Gabriel Corte (qui déteste cette populace qui se traîne à ses côtés sur les routes) et de sa femme, de l'abbé Philippe Péricand (fils des premiers nommés) chargé d'emmener de jeunes garçons de l'orphelinat dans le Sud, de son cadet Hubert, jeune impétueux de quinze ans parti se battre à Moulins. Cette galerie déjà très riche de portraits qui se débrouillent, volent, achètent à prix d'or, s'entraident, fuient, meurent, survivent, sont blessés … suffirait déjà à un roman mais Irène NEMIROVSKY décide aussi, avec bonheur, de poursuivre l'aventure avec l'arrivée de ces réfugiés à destination et surtout la période de l'Occupation où les soldats allemands réquisitionnent vélos, bétails, fusils, denrées, chevaux, vin, etc. en plus de se faire loger chez l'habitant (notamment dans la commune de Bussy). Là encore, l'auteur décrit avec intelligence les enjeux locaux : comment les habitants doivent accueillir ces occupants ? faut-il les haïr et le leur montrer ? faut-il juste se montrer poli ? faut-il être cordial avec eux car ce ne sont ni plus ni moins que des pères de famille qui ne rêvent que de retour à la maison comme de nombreuses femmes françaises rêvent de récupérer leurs maris disparus, blessés ou prisonniers ? Chacun épie son voisin, le jalouse, le dénonce à la Kommendatur. Les bourgeois du bourg jalousent les paysans pour les aliments que les fermes possèdent. Les paysans jalousent les bourgeois du bourg pour les biens et l'aisance financière qu'ils leur prêtent. Je m'arrête là car il y aurait tant à dire encore … Ah non ! Quand même ! J'allais oublier : les annexes livrent une correspondance émouvante entre Irène NEMIROVSKY et son éditeur (dans laquelle elle s'inquiète de son sort, israélite apatride car ayant fui l'URSS bolchevique) jusqu'à sa déportation en juillet 1942 puis entre Michel EPSTEIN (son mari) et leurs amis influents (notamment l'éditeur ALBIN MICHEL) pour tenter de savoir ce que sa femme passée par le camp de transit de Pithiviers (Loiret) est devenue [elle sera en fait déportée à Auschwitz où elle mourra du typhus] … avant que lui-même soit déporté et que la correspondance se poursuive entre une amie de la famille qui a bien voulu prendre en charge leurs deux filles et ces mêmes amis influents qui l'aident financièrement à s'en sortir. Irène NEMIROVSKY nous livre aussi ses notes où l'on apprend que Suite Française n'est en fait que la réunion des deux premiers volumes achevés sur les cinq volumes prévus. C'est l'une des deux filles, Denise, qui fera paraître ces deux volumes alors que sa mère est déjà morte. Avec un tel contenu magnifique, des coulisses d'écriture aussi tragiques, une valeur historique inestimable, ce roman, vous l'avez compris, m'a emballé !!
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