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EAN : 9782714459497
400 pages
Belfond (16/04/2015)
  Existe en édition audio
3.48/5   186 notes
Résumé :
À Londres, beaucoup, et dans les plus grandes villes d'Europe, du début des années 1980 à nos jours.
Biochimiste de 54 ans, Douglas Petersen voyait sa vie tracée : encore quelques années dans son labo suivies d'une paisible retraite auprès de Connie, sa femme artiste, dans leur maison londonienne vidée de leur fils Albie, que la vie aurait consacré grand photographe.
Le jour où Connie lui apprend brusquement qu'elle n'est plus certaine de l'aimer, l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Tout part d'une phrase prononcée par Connie, la femme de Douglas, une nuit : je crois que j'ai envie de te quitter. Connie explique à Douglas qu'elle l'aime toujours, qu'elle veut toujours partir en vacances avec Albie, leur fils, et lui et qu'elle prendra sa décision au retour. Albie est un adolescent de 17 ans, nonchalant, sale et voulant faire des études pour être photographe au grand désespoir de son père biologiste. Connie, une ex-artiste, ex-fêtarde, ex-droguée, profitant de la vie, protège son poussin.

Douglas pense avoir encore une chance de faire changer d'avis Connie. A lui d'être le mari et père protecteur et cool.

Ils partent en train et à chaque ville visitée, Douglas nous raconte son histoire avec Connie, son couple improbable, les bons moments comme les mauvais. Cet homme aimerait le meilleur pour son fils, Albie pense qu'il n'est pas à la hauteur avec son père. Connie calme d'un côté, rassure de l'autre et nous continuons notre voyage. La vie de couple est disséquée, leur passé raconté jusqu'à ce jour où Albie rencontre une jeune femme rebelle qui joue de l'accordéon dans les rues d'Europe et il fugue avec elle. Ses parents se retrouvent seuls et ne supportant plus leur tête à tête, Connie prend la décision de rentrer.

Douglas se retrouve dans la peau d'un super héros et promet à Connie qu'il va retrouver leur fils et imagine surtout qu'il va sauver leur couple.

Le voyage continue et Douglas piètre voyageur va se retrouver dans des situations extrêmes et cocasses.

Si la première partie nous fait ressortir le mauvais côté des personnages, leur égoïsme, leur manque d'effort pour vivre harmonieusement, la suite est différente et fait ressortir l'humanité et l'authenticité de ces trois personnages. C'est un récit drôle, très drôle, tendre et pourtant construit avec une précision digne d'un chirurgien.

La crise de la cinquantaine vécue et racontée par cet homme, pas très doué, est jubilatoire. Connie va t-elle quitter Douglas ? Vous ne croyez quand même pas que je vais vous le dire !

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J'ai adoré cette histoire de famille et de voyage. le personnage de Douglas m'a paru très touchant, et un peu pitoyable aussi. Il est plein de bonne volonté, mais si maladroit avec ses proches et tellement persuadé que ses principes sont les seuls à suivre qu'on voudrait le secouer pour lui faire ouvrir les yeux.
En plus, il est d'une malchance crasse tout au long du voyage, accumulant déboires et mésaventures... On sent le couple mal assorti dès le départ, malgré toute la bonne volonté que chacun y met pour le faire durer, mais plus que la relation conjugale menacée, c'est la relation houleuse entre le père et le fils qui m'a vraiment touchée : il y a tant d'incompréhensions entre eux qu'on ne les imagine pas surmonter le gouffre qui les sépare.

Et pour ne rien gâcher, le roman est très bien écrit. Entre ironie et compassion, humour et gravité, David Nichollsnous livre le portrait tout en nuances d'un homme qui peine à garder le contrôle de son existence. J'ai tout particulièrement apprécié l'un des derniers chapitres, intitulé Points de vue, qui nous offre un tout nouvel éclairage sur tout le récit. En bref, j'ai passé un très bon moment avec Nous.
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- " Notre mariage est arrivé en bout de course, a-t-elle dit. Je crois que j'ai envie de te quitter. En tant que couple, en tant que mari et femme, on a rempli notre mission. On a fait de notre mieux, maintenant on peut passer à autre chose. Notre boulot est terminé "-
Douglas est complètement sonné. Il n'a rien vu venir. Il se voyait vieillir et mourir ensemble. Douglas et Connie : l'art et la science, la sensibilité et la raison. Aussi, envisager la vie sans elle lui semble inconcevable et il est bien décidé à profiter des vacances pour la reconquérir et également se rapprocher de son fils. Ces vacances, c'était l'idée de Connie. "Un Grand Tour pour te préparer à entrer dans l'âge adulte, comme au 18eme siècle, a-t-elle dit à Albie". Sauf, qu'Albie, lui, aurait préféré aller seul à Ibiza car vivre un grand rite initiatique avec Papa et Maman, ça craint ! Mais bon, Connie a dit " c'est sûrement nos dernières vacances ensemble, tous les trois."
Ce livre nous interroge sur la déliquescence des sentiments amoureux, au fil du temps qui passe. Comment résister au quotidien, au silence, qui s' installent sournoisement.
Il nous interroge également sur le grand chambardement qu'est l'arrivée d'un enfant. Comment devient-on parent ? Et comment combler ce grand vide lorsque celui-ci prend son envol ?
J'ai été sensible à cette histoire car elle a ravivé chez moi certains souvenirs similaires. D'ailleurs, tout le long du récit, j'avais l'impression que David Nicholls parlait de Nous. Bien joué. du coup, j'ai commandé à ma petite librairie, son roman " Un jour".
Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour cette belle découverte.
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Nous, c'est Douglas et Connie et leur fils Albie.
Ce livre, c'est leur histoire, leurs 22 ans de mariage.
Douglas est très conventionnel, mesuré, réfléchi, prévoyant, scientifique.
Connie est fantasque, ouverte, imprévisible, imprévoyante, artiste.
Tout semble les opposer et pourtant ils s'aiment vraiment.
Mais une nuit, à quatre heures du matin, Connie lui annonce : « Je crois que j'ai envie de te quitter »
475 pages ça pourrait sembler long pour raconter leur vie.
Et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde .
C'est très bien raconté.
Les sentiments sont là.
Les retours en arrière sont très bien enchaînés et se fondent dans l'histoire au présent.
Même si Douglas est un peu agaçant, qu'on a envie de le secouer, même si Albie et l'adolescent type pénible, j'ai beaucoup aimé tous les personnages.
J'ai lu il y a quelques années « Un jour », du même auteur et je n'avais pas du tout aimé, alors j'avançais prudemment dans « Nous », mais je me suis vite laissée emporter.
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Nous c'est l'histoire de Douglas, un biologiste cinquantenaire qui voit sa vie partir en morceaux du jour au lendemain. « Douglas, je crois que j'ai envie de te quitter ». Ces quelques mots, prononcés par sa femme Connie, vont peser comme un couperet au-dessus de sa tête. Douglas ne comprend pas. Douglas est perdu. Certes il y a eu des hauts et des bas dans leur vie de couple et ses relations avec son fils Albie sont plutôt difficiles. Mais de là à ce que sa femme décide de le quitter, Douglas ne s'y attendait pas et ne parvient pas à comprendre pourquoi. N'a-t-il pas tout donné pour assurer leur bonheur à tous les trois ? Comment envisager ne serait-ce qu'un instant la vie sans Connie ? Leurs vacances en Europe seront peut-être l'occasion d'un nouveau départ. Reconquérir le coeur de Connie et être un père cool pour Albie… Malheureusement pour Douglas, les choses ne vont pas se passer comme prévu.

Si Nous n'est pas un coup de coeur, cela tient à une seule raison : la fin ! Nous est le deuxième roman que je lis de David Nicholls et si j'avais trouvé Un Jour frustrant, celui-ci ne fait pas exception. Connaissant donc déjà un peu l'auteur, je me suis plongée dans ce roman avec précautions, m'attendant à tomber sur un drame à chaque page tournée. Enfin, au début, car après quelques pages, j'avoue que je n'ai plus réussi à décrocher du livre avant la fin et les pages défilaient sans cesse sous mes yeux tant j'étais pressée de savoir le fin mot de l'histoire. J'aime beaucoup le style d'écriture de David Nicholls : simple, fluide, il parvient à nous transporter dans ses histoires avec une étonnante facilité, nous menant du rire aux larmes en seulement quelques lignes.

L'histoire est plutôt classique. Douglas est un cinquantenaire dont la vie de famille part en miettes : sa femme pense à le quitter et son fils se refuse à toute forme de communication avec lui. Malgré tout, ils décident de maintenir leurs vacances en Europe afin de profiter de ces instants qui seront peut-être les derniers ensemble. Commence alors un voyage qu'ils ne seront pas prêts d'oublier…
Nous est d'une certaine manière le carnet de vie de la famille Petersen. Douglas va nous livrer les meilleurs moments de sa vie avec Connie comme les pires. le récit alterne ainsi entre le présent et le passé, ce qui peut être un peu déroutant au début. Mais très rapidement, le lecteur comprend l'utilité de ces sauts dans le passé car tous ces flashbacks permettent de mieux comprendre le comment et le pourquoi des évènements du présent. Parfois, il s'agit juste pour notre père de famille de faire des parallèles entre deux moments, si éloignés dans le temps et pourtant si similaires. Nous voilà donc en train de voyager dans le temps et à travers toute l'Europe aux côtés de Douglas.

J'ai adoré les personnages du roman ! L'auteur nous les présente dans toute leur complexité, rien n'est tout blanc ou tout noir. Chacun possède son lot de défauts et de qualités et à nous de les accepter pour ce qu'ils sont.
Douglas et Connie n'ont rien à avoir entre eux et sont à l'opposé l'un de l'autre. Lui est un scientifique gouverné par la raison, elle, une artiste qui laisse libre court à son imagination. Il est pragmatique, elle est rêveuse. Il est d'un physique banal, elle est d'une grande beauté. Tout les opposait et pourtant, ils vont s'aimer comme jamais ils n'ont aimé auparavant. Douglas est un personnage très drôle et, pour moi, le plus attachant de tous. Lorsque sa femme lui annonce qu'elle pense le quitter, Douglas s'effondre. Mais son amour est tel qu'il décide de tout faire pour la reconquérir. Sauf qu'il est assez maladroit, dans ses gestes et surtout, ses mots. Si par moment cela prête à rire, il lui arrive souvent de blesser ses proches, en particulier son fils Albie. de plus, autant Connie est extravertie, autant Douglas est un homme calme et posé. Et même un peu trop parfois ! Durant leur périple en Europe, Douglas plombera à plus d'une reprise l'ambiance en ne participant pas aux délires de son épouse et de son fils. Pourquoi ne peut-il tout simplement pas se laisser aller de temps et temps et arrêter d'être un vieux rabat-joie ? J'avoue que sur ce point là, il m'a assez souvent agacée. Connie et Albie ne se gêneront d'ailleurs pas pour le lui reprocher. Ces situations étaient d'autant plus agaçantes que tous ces sermons partaient toujours de bonnes intentions…
Mais Connie n'en peut plus. Elle a mené une jeunesse débridée, rock et passionnée. Lorsqu'elle rencontre Douglas, elle aspire à une autre vie, plus stable et se surprend à tomber amoureuse de ce biologiste discret et un peu coincé. Sa vie se résume à un seul mot : la passion. Connie se passionne pour tout ce qu'elle fait. Que serait la vie sans passion ? Il n'y a pas de place pour l'hypocrisie et le mensonge… Enfin, presque ! Des trois, elle est le personnage que j'ai le moins aimé. Paradoxalement, si elle donne tout ce qu'elle a sans retenue, elle se montre également très égoïste car une fois sa décision prise, peu importe les conséquences, il n'y a quasiment plus de retour en arrière possible. Bien entendu, cette vision du personnage est voulue par l'auteur. L'histoire est racontée par Douglas. du coup, nous n'avons que son point de vue. Et sa tendance à idéaliser Connie fait qu'on a du mal à ne pas lui en vouloir de son comportement envers lui. Pourtant, Douglas n'a pas toujours été parfait et irréprochable… de même, nous ne savons pas grand-chose au final d'Albie, à l'image de Douglas qui a l'impression d'être un étranger pour lui. Nous apprenons ainsi à connaître Albie en même temps que Douglas.
Albie est un jeune homme torturé. Très proche de sa mère, il en a hérité la fibre artistique, au grand dam de son père qui rêvait d'une carrière de scientifique pour lui. Âgé de 17 ans, il fait déjà les 400 coups à ses parents et va réussir le plus grand d'entre eux alors qu'ils sont à Amsterdam avec Cat, sa petite-amie, un autre personnage très peu présent mais que j'ai adoré.

A partir d'un fait tout ce qu'il y a de plus banal (un adolescent et un couple en crise), David Nicholls parvient à nous livrer une histoire captivante aux personnages à la force de vivre incroyable. On ne peut qu'être touché et se sentir concerné par leurs joies et leurs peines. Mais c'est également une leçon : il faut accepter les personnes que l'on aime pour ce quelles sont et ne pas essayer de les changer. Elles nous ont charmés grâce à leur personnalité, pourquoi vouloir les façonner à notre convenance ? C'est ce que vont apprendre Douglas et Connie dans ce roman riche et émouvant, bien plus profond qu'il n'y paraît au premier abord.
J'espère vous avoir donné envie de lire Nous en dépit de la longueur de cette chronique.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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critiques presse (2)
Lexpress
10 août 2015
Si le romancier ne cherche pas à donner la recette du bonheur parfait, son livre se présente comme un excellent guide touristique et conjugal qui parle avant toute chose d'espace et de liberté.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
29 avril 2015
Grand tour sentimental.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
39. Une brève histoire de l'art

D'abord les peintures rupestres. Les statues d'argile, puis de bronze. Ensuite, durant près de 1400 ans, rien que des peintures saisissantes mais rudimentaires de la Vierge Marie à l'Enfant ou de la Crucifixion - jusqu'au jour où un génie s'est aperçu que les objets paraissaient plus petits vus de loin, ce qui a entraîné de nets progrès dans ces mêmes représentations de la Vierge et de la Crucifixion. Soudain, tout le monde a été doué pour dessiner les mains et les expressions faciales. Dans le même temps, les statues ont été réalisées en marbre. Des chérubins grassouillets ont fait leur apparition, tandis qu'ailleurs la mode était aux intérieurs domestiques et aux femmes à leur fenêtre plongées dans des travaux d'aiguille. On passe ensuite aux faisans morts et aux grappes de raisin avec plein de petits détails. Puis, disparition des chérubins au profit de paysages fantaisistes et idéalisés, de portraits d'aristocrates à cheval, et enfin d'énormes toiles consacrées à des batailles ou des naufrages. Retour à des femmes étendues sur des sofas ou sortant du bain, plus troubles cette fois, moins détaillées, et supplantées ensuite par des bouteilles de vin et des pommes à la pelle, et après ça encore par des danseuses de ballet. Les tableaux ont pris un aspect "barbouillé" - terme critique -, au point qu'ils ressemblaient à peine à ce qu'ils étaient censés figurer. Puis quelqu'un a signé un urinoir, et tout a dégénéré. A des carrés bien nets de couleurs primaires ont succédé de grands aplats réalisés avec des émulsions, et après ça des soupes en conserve. Quelqu'un a pris une caméra, quelqu'un d'autre a fait couler du béton, et tout s'est fracturé irrémédiablement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'une sorte de grand foutoir abscons.
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1) Elle avait de très beaux cheveux. Bien coupés, propres, brillants, d’un noir presque artificiel, les pointes ramenées vers l’avant par-dessus ses oreilles (on dit bien « pointes » ?) de façon à encadrer son merveilleux visage. Décrire une coiffure n’est pas mon fort – le vocabulaire me fait défaut –, mais il y avait un côté « star des années 1950 » dans la sienne, un truc que ma mère appellerait « un style », tout en étant tendance et moderne. « Tendance » – qui aurait pu croire que je m’exprimerais ainsi un jour ! Enfin bref, j’ai aussi senti son shampooing et son parfum lorsque j’ai pris place auprès d’elle. Non pas que j’aie reniflé sa nuque comme un gros blaireau – je n’étais pas assez bête pour ça –, mais la table était vraiment très petite.

2) Connie écoutait les gens. Pour ma sœur et ses amis, « discuter » signifiait en fait parler de soi à tour de rôle, alors que Connie, elle, prêtait vraiment attention aux propos de notre artiste trapéziste, une main posée sur la joue et le petit doigt replié contre la commissure de ses lèvres. Réservée, calme, elle laissait transparaître une intelligence discrète et, si concentrée fût-elle, son expression n’était pas dénuée d’une pointe de condamnation et d’amusement, de sorte qu’on n’aurait su dire si elle jugeait ce type impressionnant ou ridicule – une attitude qu’elle a observée tout au long de notre mariage.

3) D’accord, je la trouvais charmante, mais elle n’était pas la plus belle femme à notre table. Il est de coutume, je sais, lorsqu’on décrit la première rencontre avec l’être aimé, de suggérer qu’il émanait de cette personne une aura particulière. « Son visage illuminait la pièce » ou « je ne pouvais détacher d’elle mon regard ». En réalité, si, je le pouvais, je l’ai même fait, et je dirais que, du moins selon des critères conventionnels, Connie était peut-être la troisième plus belle femme dans cette pièce. Ma sœur, avec sa « forte personnalité » tant vantée, aimait s’entourer de gens extrêmement beaux et « cool », mais ces qualités vont rarement de pair avec la gentillesse, et côtoyer des individus souvent consternants, cruels, prétentieux ou idiots était à ses yeux un faible prix à payer au vu de leur charisme, lequel charisme ne manquait pas de rejaillir sur elle. Voilà pourquoi j’étais content d’être assis à côté de Connie, même s’il y avait beaucoup d’invitées attirantes ce soir-là, et même si, au premier abord, elle n’était pas effervescente, incandescente, lumineuse, etc.
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On m'avait toujours laissé croire que vieillir était un processus lent et progressif, un glacier avançant en toute discrétion. Aujourd'hui je m'aperçois que ça vous tombe dessus très vite, comme la neige qui s'écroule d'un toit.
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On a beau vouloir se présenter comme des explorateurs anticonformistes, on arpente Venise de la même façon qu'on arpente un supermarché, un aéroport ou une galerie d'art, c'est à dire en étant guidé par toutes sortes de facteurs, conscients ou inconscients. Nous pensons être indépendants et pleins d'imagination, mais nous ne sommes pas plus libres de vagabonder que des wagons sur leurs rails.
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Je m'étais déjà demandé plus d'une fois pourquoi tomber amoureux était toujours considéré comme un événement merveilleux vécu au son d'une musique d'allégresse, alors que tout ça conduisait la plupart du temps à l'humiliation, au désespoir ou à des actes de cruauté innommable.
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