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EAN : 9782925110309
130 pages
Les Éditions de ta mère (04/04/2022)
3.67/5   44 notes
Résumé :
Dans un monde où les grandes gueules ont toujours le dernier mot, les introvertis peinent souvent à faire leur place, ou tout simplement à signifier leur existence. En tant que porte-parole involontaire de la majorité silencieuse, Olivier Niquet nous explique comment réfléchissent ses semblables, comment les nouvelles technologies ont libéré leur « parole » et comment on pourrait s’inspirer d’eux pour apporter un peu plus de nuance dans nos débats, atténuer la polar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les rois du silence ou la revanche des introvertis. Ce livre fait du bien à ceux qui en font partie en ces temps où l'extraversion et la parole facile, peu importe son contenu, sont à la mode. Quel introverti ne peut raconter un moment où il a été jugé, ou même mis à part parce que l'on considérait qu'il n'était pas intéressant ou d'une compagnie peu agréable puisqu'il ne cherchait pas à parler plus fort que les autres, mais plutôt à dire quelque chose qui avait du sens et qui ferait réellement avancer la conversation? Dans ce court livre, on y apprend donc avec un grand intérêt que le cerveau des introvertis montre une « énergie électrique plus intense dans le cortex frontal, la partie du cerveau liée à l'apprentissage, la prise de décision, la mémoire et la résolution de problèmes"; par conséquent le temps de réflexion est peut-être plus long, mais le résultat y gagne en profondeur et en nuances. Les cerveaux des introvertis épuiseraient aussi « plus rapidement leur batterie » ce qui expliquerait une certaine fatigue relative aux situations sociales et de communication.; ainsi que leurs besoins de se retrouver seuls pour les recharger. On y explique aussi que la peur de ne pas déranger, le souci de ne pas être une nuisance pour l'autre serait l'apanage des introvertis et qu'ils « seraient meilleurs que la moyenne à juger des comportements sociaux des gens sans avoir étudié la psychologie » pour analyser les sentiments d'une personne dans une situation x, ils auraient moins de biais de motivation et une bonne capacité d'introspection.
Ce livre donne des explications réconfortantes quant au vécu des introvertis. J'irais même jusqu'à dire qu'il leur redonne leur juste part du gâteau. Je le suggère donc à tous : introvertis et extravertis.
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Quel essai intéressant! Bien que je ne me considère pas comme un introverti, j'ai adoré la représentation que l'auteur fait de l'introversion. Il s'agit d'un livre pertinent, particulièrement à l'ère où plusieurs personnes parlent trop fort pour avoir raison à tout prix. Olivier Niquet nous invite à réfléchir à notre rapport à la parole, aux mots et au silence. Que serait le monde si certaines personnes ne voudraient pas être à tout pris sous les projecteurs? Si l'extraversion s'introvertorait… ne serait-ce qu'un peu!?
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Essai découvert en sa version audio, élégamment livré par l'auteur lui-même (et agrémenté de petits à parté rigolos propres à la livraison orale du contenu). Bien documenté, faisant appel autant aux études qu'à l'expérience personnelle de l'auteur, l'ouvrage expose le vécu des introvertis et les difficultés auxquelles ils peuvent faire face dans les sociétés qui valorisent l'extraversion. C'est aussi l'occasion de déboulonner les mythes qui associent introversion et inadaptation sociale. le ton humoristique et le fond juste en font une lecture agréable.
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critiques presse (1)
LeDevoir
18 avril 2022
Après avoir lu beaucoup sur le sujet, ce qui l’a aidé à lui-même se comprendre, Olivier Niquet dit avoir voulu faire cet essai pour aider aussi quelques personnes.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je suis bon pour former de belles phrases dans ma tête, mais lorsque vient le moment de les exprimer, elles ont perdu de leur superbe et la conversation est souvent rendue deux sujets plus loin.
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On dit même que Diderot était plutôt éloquent lorsqu'il jasait de la pluie et du beau temps au château de Vincennes. Ma situation est moins évidente. Je souffre de l'esprit de l'escalier même lorsque je discute de la météo dans la boutique Le Château.
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On peut quand même se demander si, à l’inverse, insuffler un peu de la retenue des introvertis chez nos Cyrano de l’opinion publique pourrait sauver l’humanité des affres de la polarisation destructrice qui risque d’emporter notre civiliation.
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Les extravertis pensent à voix haute. Moi, je ne peux pas penser et parler en même temps. Quand je pense, je ne parle pas ; quand je parle, je ne pense pas.
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