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4,17

sur 412 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Malgré l'attrait de lever le voile de mon ignorance concernant le poète chanté par Ferrat, reprenant les textes d'Aragon

« Je pense à toi Desnos, qui partit de Compiègne,
comme un soir en rêvant , tu nous en fis récit,
accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie,
là-bas où le destin de notre siècle saigne »

malgré l'intérêt pour la plume magistrale de Gaëlle Nohant, j'avoue avoir eu des craintes pendant les 100 premières pages. C'est encore une fois mon inculture qui en est responsable, car il est difficile de s'accrocher à un récit quand ni les noms, ni les lieux ne sont évocateurs. Bien sûr j'ai entendu parler d'André Breton, mais bien d'autres célébrités croisées dans ces pages, et qui arpentent des rues inconnues étaient pour moi juste des noms plaqués au sein des phrases.

Heureusement la persévérance paie, et lorsque l'Histoire est venue hanter l'histoire, c'est avec un grand bonheur que j'ai pu combler mes lacunes et peut-être un peu mieux comprendre qui fût Robert Desnos. Et de revivre en mots cette période troublée qui va du Front populaire, à la libération des camps de la mort (avec un peu d'effroi aussi, si on ose établir un parallèle avec l'actualité de ce début de 21è siècle). Il est étonnant de constater à quel point les proches de Robert Desnos, sont aussi entrés dans la légende (Jean-Louis Barreau, Antonin Artaud, Prévert…)

C'est superbement écrit, très documenté, et l'on perçoit l'implication profonde de l'auteur pour restituer la biographie du poète en un hommage vibrant.
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Voici une biographie romancée, engagée, bien construite, parfaitement documentée et travaillée, riche d'énergie, de la vie tumultueuse --il a vécu mille vies---sans jamais se départir de sa soif de liberté ---- de Robert-Desnos, parsemée de ses plus beaux vers.
Je tiens à dire que j'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans ce livre--- un peu trop scolaire --au début ...(plus une panne internet inopportune pour poster pendant plusieurs jours.)

Ce récit offre à notre curiosité une plongée magistrale ressentie et re- transcrite par l'auteur de telle façon que l'on a l'impression qu'elle a vécu à l'époque !
Nous nous immergeons au coeur de la création artistique avec une longue liste d'artistes qui, parfois, se détestent , de Montmartre à Montparnasse ..
Notamment Andre-Breton, engoncé dans ses convictions politiques, qui entend "régenter" les surréalistes ..
Il attaque Robert-Desnos d'une façon cinglante : il aurait renié le surréalisme et serait "vendu" à la presse Bourgeoise pour les articles qu'il publie .

Petit à petit Robert- Desnos s'éloigne du groupe surréaliste et rejoint Queneau, Jacques Prevert , Masson et Bataille aux Deux- Magots .



Ce foisonnement intellectuel, cette brillance sont parfois - souvent - gâchés -par un flot d'alcool et de paradis artificiels - opium et autres addictions .
Puis on revit la période amicale, créatrice , lumineuse entre des artistes créant un monde bien à eux, pur , dégagé et éloigné des contingences tels que J.L Barrault et sa Madeleine, que le mime passionne, Man-Ray, Antonin-Artaud, l'écorché vif, Alejo Charpentier ........

Las! Les batailles surréalistes ont fait long feu!
La troisième partie, -la plus intéressante - conte avec justesse, profondeur, lucidité cruelle , la montée des périls dans un Paris qui grelotte, immobile sous son vernis de gel ;

Comment résister , combattre dans cette France cynique , celle des arrangements et trafics sous le Maréchal ?
Sous tutelle et domination Allemande ?
Je n'en dirai pas plus ........
"Les robes légères des femmes bruissent d'une liberté clandestine ";
"Si au moins, je n'écris pas ce que je pense, je pense à tout ce que j'écris ".........
Sauf à écrire mon admiration pour la belle prose poétique , envoûtante de l'auteur .
A l'aide d'une plume talentueuse les personnages prennent vie et créent un tableau fascinant, chaleureux et vivant de cette époque ! Une atmosphère !
Un hommage fort rendu à un grand poéte attachant et sensible , mort en déportation, aux convictions fortes , aux amours fantasques, surtout pour Youki, sa muse, l'époustouflante, frivole et volage, femme amoureuse......
Cet homme , Libre- tour à tour - écrivain, chroniqueur radio,poéte, critique de cinéma, résistant de la première heure -.
Ceci n'est pas une biographie linéaire ni sage , plutôt un hymne à la création , aux passions, à la culture -à la politique et à l'histoire (, la petite et la Grande) . La fin douloureuse , poignante, très forte en émotions , réussie , sous forme de journal de Youki , nous transforme en "rêveurs éveillés ."
J'avais lu en 2015 "La-part-des-flammes " avec bonheur, du même auteur .
"C'est un matin souffreteux qui tousse entre les nuages et respire sous un couvercle de brume ..."
Attention, 520 pages !
Ce n'est que mon avis, bien sûr !
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Tour de force que ce dernier roman de Gaëlle Nohant: s'attaquer à la vie de Robert Desnos, figure du surréaliste, poète, amoureux, ami fidèle et noceur, journaliste et résistant. L'homme, un peu oublié derrière sa bibliographie, possède la stature de héros romanesque dans une vie trépidante et stoppée en plein vol.

Voici donc un (très) gros pavé de biographie joliment romancée, fort documentée et hautement littéraire par la plume poétique et inspirée de la romancière. Elle nous livre un homme dans son humanité et une époque reconstituée de façon très historique, par une galerie de personnages réels et souvent connus de la postérité, replacés dans leur temps. ( j'ai passé un temps fou à consulter les sources Wikipédia!)

Suivre les pas de Desnos, c'est vivre sa vie amoureuse compliquée et sa création artistique foisonnante. C'est aussi accompagner la société française de l'entre-deux-guerres, sa gaité des Années Folles, ses soubresauts politiques et économiques, son effervescence artistique, sur fond de bruits de bottes nationalistes.
C'est, pour ma part, le meilleur du livre, car il faut parfois maintenir ferme la barre pour ne pas couler sous l'avalanche de relations amicales ou amoureuses du poète et sa vie festive frénétique. J'avoue alors avoir trouvé le tout un peu long, pêchant par excès de détails.

La dernière partie est vraiment la plus touchante, dans la dramaturgie de l'occupation et de l'engagement de résistance. L'homme de lettres s'efface devant l'homme de liberté et de justice, et la conclusion par le journal de son épouse évite la narration de l'univers de camps de concentration. Choix tout à fait judicieux.

Excellente manière de redécouvrir Robert Desnos et de lui rendre un hommage lumineux justifié.

Rentrée littéraire 2017
Sélection du grand prix des lectrices de ELLE 2018
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Gaëlle Nohant restitue avec brio le parcours de Robert Desnos. Poète, écrivain, journaliste, scénariste, critique musical… le champ d'activités et de curiosités de Desnos est infini avec, pour fil conducteur, son amour pour la liberté car

« en définitive, ce n'est pas la poésie qui doit être libre, c'est le poète ».

La liberté source d'engouement, de fraternité, de contestation, de colère… Desnos se positionnera formellement contre le fascisme et l'antisémitisme.
Aux côtés du poète, l'auteur redonne vie à des artistes du monde entier libres et porteurs de grandes idées, nous faisons la connaissance de l'écrivain cubain Alejo Carpentier parti clandestinement de la Havane, nous sommes invités en Espagne chez Pablo Neruda où nous rencontrons Federico Garcia Lorca.
Nous parcourons les lieux emblématiques du Paris de l'époque, la Coupole, le Bal Nègre, nous croisons Prévert, Aragon, Éluard, Jean-Louis Barrault et tant d'autres. Et par-dessus tout, il y a Youki, à la fois muse et amante passionnée, elle fût souvent infidèle mais revint toujours vers son poète. Desnos l'aimera jusqu'à son dernier souffle.
En lui donnant la parole dans une magnifique et émouvante dernière partie l'auteure nous présente une femme responsable et engagée, bien différente de la poupée frivole précédemment décrite.

Même si j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre, me trouvant dès le début submergée par une foultitude de détails sur tous les personnages, j'ai rapidement pris un immense plaisir à cette lecture.
L'écriture de Gaëlle Nohant est élégante et précise, elle réussit totalement à nous faire partager son amour pour le poète.

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Je connaissais quelques poèmes de Robert Desnos, mais rien de sa vie.
Cette biographie romancée comble mes lacunes, d'autant qu'elle est enrichie de nombreux vers du poète.
On sent la passion de Gaëlle Nohant pour Robert Desnos.
J'ai beaucoup aimé vivre cette ambiance des années 30 où les surréalistes s'en donnaient à coeur joie.
Cet esprit nouveau qui bouscule la littérature classique, cette liberté nouvelle.
J'ai beaucoup aimé aussi toutes ces rencontres avec des gens qui ne laissent pas indifférents : Prévert, Pablo Neruda, Garcia Lorca ; Jean-Louis Barrault, Fujita, Picasso..... et tous les autres, amis de Desnos.
André Breton, par contre, apparaît comme un mégalo pas très sympathique.
Robert Desnos est dépeint comme un homme bon, généreux, plein de talent, de sensibilité et d'humour, entier, volontaire, déterminé, engagé, résistant.......
J'ai particulièrement aimé la dernière partie où Youki, l'amour de sa vie, écrit pour Robert, prisonnier des allemands.
Un livre ambitieux et abouti.
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Une fourmi de dix-huit mètres…
Ça vous rappelle quelque chose ?
Pour ma part, un souvenir de gosse et puis, quelques années plus tard, devenu instit, le sentiment même pas honteux de se rendre populaire à peu de frais : avec la Fourmi, j'ai un succès fou. A-do-rée des élèves : « facile » « courte » « rigolote »… A-do-rée des parents parce que ce moment d'apprentissage de la poésie ne va pas virer en conflit familial. Desnos, c'est l'anti La Fontaine… « Gentille » cette fourmi qui a la bonne idée de venir sans cigale ? Pas exactement en fait… Ce qui se cache derrière cette inoffensive fourmi, ce que Robert Desnos a imaginé, est bien loin du petit animal… Une anecdote parmi les innombrables autres que cette « Légende d'un dormeur éveillé » délivre.
Je connaissais mal Desnos, sa vie comme son oeuvre. A part un autre souvenir, terrible celui-là, la visite du camp de concentration de Theresienstadt… Grâce à Gaëlle Nohant, j'en sais désormais beaucoup plus sur lui. Sur Youki aussi, son grand amour, sur Foujita, sur Prévert, Breton, Aragon, Cocteau, Jean-Louis Barrault, Pascin, Neruda, Carpentier et tant d'autres…
Malgré les judicieuses citations du poète et le style clair et rythmé de Nohant, j'ai pourtant eu des doutes dans la première partie du livre, qui en compte quatre. Un peu trop mondain à mon goût, un peu trop parisien, ce récit de la guerre picrocholine des Surréalistes… La deuxième partie s'amorçait mal également, heureusement, c'était toujours très bien écrit…
Puis, on sort de Paris pour Madrid et surtout L Histoire vient percuter le canevas finalement banal de cette Bohême : la crise de 1929, la montée des périls totalitaires, la parenthèse du Front Populaire et cette connerie de guerre, l'occupation, la déportation. Desnos est toujours artiste mais il est aussi résistant. le récit se tend, les salauds sont là aussi, hélas : Leaubraux, Luchaire, Céline… le tourbillon des événements rend le livre émouvant et indigné…
Dans la dernière partie, Youki devient la narratrice, l'émouvant et l'indigné laisse la place au bouleversant et au révoltant.
Je ne suis pas certain que ce livre me fera aimer davantage le poète Desnos. Ce qui est certain, en revanche, c'est que ce livre m'a permis d'admirer l'homme Desnos.
En 1955, Prévert a rendu hommage à son ami. Un poème intitulé : « Aujourd'hui ». Jacques, ne m'en veux pas de te tutoyer, c'est pas moi qui ai commencé, mais, surtout pardonne-moi de te piquer ta magnifique clausule :
- À ta santé
Robert
et même si tu es mort
à ton rêve éveillé.
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Dans ce livre, Gaëlle Nohant nous fait entrer dans la vie de Robert Desnos et dans celle du Paris des années folles avec sa pléiade d'artistes connus (Picasso, Eluard, Breton, Jean-Louis Barrault, Foujita, Garcia Lorca, Man Ray, Alejo Carpentier,...).

Après un début un peu long et une énumération de noms montrant un peu trop le côté « recherche documentaire » de l'auteur, le personnage de Robert Desnos prend peu à peu de l'épaisseur et nous découvrons cet homme très doué, généreux, passionné, vivant pour la poésie, cultivant l'amitié et vivant intensément et douloureusement son amour pour Youki.

La seconde partie avec le début de la guerre et l'engagement de Desnos est vraiment très intéressante et, et bien sûr la dernière partie, (arrestation et départ de Desnos), avec le journal de Youki qu'elle écrit pour lui, est une très belle idée et procure une profonde émotion.

Gaëlle Nohant prend le temps de développer son sujet (plus de 500 pages) et peu à peu nous entrons dans cette période et dans la vie de Desnos. L'insertion de poèmes ça et là permet de faire le lien entre la vie du poète et ses oeuvres.
Nous devons nous aussi prendre le temps de nous plonger dans cette vie et dans cette période et c'est passionnant.
Une exposition de Foujita a lieu à Paris de février à juillet et permettra de retrouver un peu de cette vie artistique et aussi de voir Youki peinte par cet artiste...
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Robert à ramené à Paris, Alejo un écrivain qui fut son guide à Cuba, un pays où l'on danse comme on fait l'amour. Avec eux on parcourt Paris, le quartier des Halles, où Robert a grandi entre les prostituées et les vendeurs à la criée, où chaque pas est un appel au ventre. Les bars de Montparnasse d'où s'échappent des rires, des éclats de voix, des sons d'accordéon. L'écriture pleine de vie et toujours juste de Gaëlle Nohant nous entraîne dans les pas de Desnos. Nous vivons avec lui, voici les surréalistes et ses amis Prévert, Aragon, Eluard,ces poètes qui savent crever de faim avec élégance et qui partage le peu qu'ils ont. Nous participons à sa brouille avec André Breton. Nous partageons son intimité avec Yvonne, sa belle chanteuse, qui fuit la tuberculose ,qui la tue, dans l'opium et de la cocaïne. On prend des cuites,on passe ses nuits au bal nègre. On croise également Cocteau,Pierre Berger, Pablo Neruda, Garcia Lorca, Hemingway, jean-Louis Barrault, Picasso. Et puis il y a Youki,sa sirène, une femme fantôme, une femme fatale. Il y a des risques à s'éprendre d'une femme fatale. Leur amour sera fait d'orages et d'arcs-en-ciel.

Mais Robert et aussi un homme engagé, il aime jouer les provocateurs, les poils à gratter.Poète audacieux,il veut inventer, surprendre, ouvrir des voies nouvelles mais il court sans cesse après l'argent.Son père espère qu'un jour il va trouver un moyen sérieux de gagner sa vie. Révolutionnaire depuis l'enfance, c'est viscéral, une révolte permanente face à l'injustice. Il n'hésite pas à en découdre et à faire le coup de poing si nécessaire. Il va apprendre à faire des faux papiers pour ceux qui ont besoin de disparaître. Gaëlle Nohant restitue la monté du nazisme, le front populaire, la guerre en Espagne, l'occupation allemande et ses restrictions alimentaires et de liberté où la vie et la mort se jouent sur un coup de dés. Robert s'engage dans la lutte clandestine, participe à des actions, se fait arrêter par la Gestapo, se retrouve en camp de concentration où il va réussir à rappeler à ces camarades de captivité que la beauté les attend au-delà des ces murs sinistres, leur redonner espoir en leur lisant les lignes de la main.

Une biographie vivante, la France d'avant guerre est parfaitement rendue avec sa vie de bohème, son insouciance et sa folie . Un hommage à un poète et à un homme exceptionnel. Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans cette lecture , les deux dernières parties vous accaparent totalement et se transforment en un roman émouvant, voir déchirant porté par une belle histoire d'amour entre Robert et Youki. Un roman qui m'a permis de connaître Robert Desnos poète, écrivain, critique de cinéma, chroniqueur radio, et résistant de la première heure.

Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Un très beau texte de Gaëlle Nohant qui a demandé beaucoup de recherches et de travail
L'expérience de sommeil hypnotique chère aux surréalistes marquera Desnos qui restera toujours un rêveur éveillé.Le livre commence en 1928 et, pendant près de 150 pages, est presque un catalogue mondain de tous les artistes, romanciers, poètes,usiciens, créateurs de l'epoque.
Cette partie du livre peut paraître un peu longue mais tout ce beau monde est rattrapé par l'Histoire.Desnos rompt avec André Breton car il n'adhère pas au communisme.Inquiet de la montée du fascisme et de la guerre d'Espagne , il s'engage politiquement. le livre devient passionnant.La suite et la fin sont, hélas, trop connues Ce magnifique poète mourra du typhus et d'épuisement après sa captivité en camp de concentration
Bravo Madame Nohant pour cette légende qui rend honneur à un grand poète
Ce livre demande une certaine culture artistique et politique pour s'imprégner de l'ambiance insouciante des années folles puis de la montée lente et inexorable des idéologies racistes qui mèneront à la Seconde Guerre Mondiale
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Un livre au présent, un paragraphe qui s'ouvre après son commencement. Des envolées littéraires qui engagent le quotidien ou l'intime de Desnos. le style de l'auteure talonne le poète avec des hypothèses élaborées avec hardiesse, il reste que le sujet est passionnant. Les références multiples m'ont perdue, les vers égrenés désarçonnée, mais c'est un parcours initiatique intéressant pour rentrer dans la poésie, qui plus est surréaliste. Et les recherches poussées offrent une image précise d'un personnage qui se donne tout entier, à celle qu'il aime - malgré la distance qu'elle maintient entre eux deux -, à son pays, quand il est en guerre contre un ennemi abjecte.

Quel chemin parcouru entre la liberté des moeurs des années folles et l'engagement inconditionnel qui naît contre le nazisme dans ces coeurs pétris de littérature !

Lien : https://partagerlecture.blog..
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