Les combustibles

"𝐷𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑒𝑛𝑓𝑒𝑟, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠-𝑗𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒 ? 𝐿'𝑒𝑛𝑓𝑒𝑟, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑖𝑑, 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑎𝑣𝑖𝑒𝑧 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑖𝑑 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑒́ 𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖 !"

Assise en face d'un poêle éteint, en temps de guerre, dans le froid le plus saisissant, j'observe ces trois personnages déblatérer sur les livres.

Quand il n'y a plus de combustible pour alimenter un poêle, quoi de mieux que des livres pour faire renaître les flammes ?

Ici, les références littéraires apportées par madame Nothomb me laisse perplexe. Je pense ne pas saisir l'importance de ces auteurs, ce qui est dommage parce que du coup, je n'ai pas pu accrocher pleinement.

La mise en forme en pièce de théâtre ne m'a malheureusement pas transporté comme je l'aurai souhaité. Moi qui habituellement aime la plume particulière de cette autrice, ici, je ne retrouve malheureusement pas ce que j'aime dans sa manière d'écrire.

Et vous, quel livre brûleriez-vous en premier ?

Très court roman d'Amélie Nothomb, auteure que j'aime lire de temps en temps, je n'ai vraiment apprécié cette lecture, j'ai eu le sentiment, comme c'est le cas de temps en temps avec elle, qu'elle l'a écrit, car il lui fallait sa sortie littéraire de l'année.
Nous suivons trois personnages, le professeur, Daniel et Marina, ils vivent en temps de guerre et un froid glacial règne sur la ville. le professeur, qui a eu Daniel comme élève, ne donne plus de cours et vit enfermé chez lui, il a tout brûlé pour se réchauffer et il ne lui reste plus que ses étagères de livres, il refuse dans un premier temps de sacrifier ses livres, mais Marina réussit à le convaincre, et voilà que les étagères se vident petit à petit, quel livre restera-t-il à la fin ?
Ce livre est écrit comme une pièce de théâtre, le nom de la personne qui parle est indiqué à chaque fois, les phrases sont courtes, il y a quelques répétitions et surtout aucun fond à cette histoire, pourquoi cette guerre, quelle guerre, où sont les autres gens...
Ce livre n'est pas une réussite à mes yeux, heureusement son petit nombre de pages lui permet d'être malgré tout avalé assez rapidement et du coup, moins laissé d'arrière goût amer.

Livre court donc rapide, très étouffant, il y a conversations sur conversations, elles sont toutes identiques, on tournent en rond tout le long du roman. 89 pages un peu inutile, j'ai l'impression d'avoir un peu perdu mon temps

Un huis-clos durant la guerre, le tout presque présenté comme du théâtre. Cela ne m'a plus emballé que cela.

Bon, d'accord... que dire !! D'abord que c'est un p'tit livre, mais tous les Nothomb ne le sont-ils pas ? Et puis, que c'est une pièce de théâtre... trois personnages, une seule pièce... Un huis-clos glacial. Dans tant pour le propos, plus pour le contexte. Pays inconnu. Temps de guerre. Dehors, les barbares tuent, tirent, bombardent. Alors, on reste confiné. Et on gèle... c'est l'hiver, plus aucun combustible... sauf les livres. Et la pièce en est rempli. Normal pour un prof de littérature. Il partagera son espace avec son assistant et l'amoureuse de ce dernier. Qui a froid, très froid. Normal, puisqu'elle n'a plus rien sur les os. Et elle exige : les livres ne font-ils pas de bons combustibles ? Mais la question est : quel sera ce livre qu'on brûlera en dernier, parce que quasi intouchable. Alors, une joute verbale, avec sujet principal : les livres. Bon, je me retrouve un peu dans cet amour qu'on peut porter aux livres, mais sinon, je n'en tire pas grand chose... Froide devant ce texte, comme l'est le décor de cette pièce.

Un huis clos, trois personnages.

Un récit sous une forme inédite par la grande Amélie Nothomb!

La scène se déroule dans une pièce, une bibliothèque certainement, près d'une université. C'est la guerre.
Le professeur, Daniel et Marina se retrouvent confrontés à un monde au bord de l'implosion et face à un cruel problème : le froid.

Nothomb explore ici les caractères de trois personnages bien différents face à leur inextricable et très ineluctable destin: la mort. Face à cette ultime évidence et sur fond de questionnement intellectuel (quel livre brûlera-t-on en dernier?), Nothomb met en scène les impulsions humaines les plus primaires dans la quête de survie.

Nothomb signe encore un récit comme elle sait les faire, avec ses protagonistes torturés et prêts à tout pour survivre.

Lecture rapide, vite consu.. sommer..
Peu de souvenirs de ce livre achevé il y a plus de 5 ans.
Il s'agit d'une pièce de théatre sur l'importance du livre,
avec l'aide de trois personnages, un prof ne souhaitant pas partager sa passion livresque, Marina et Daniel assistant du prof, cela se passe dans une ville assiégé, pour se réchauffer les personnages devront choisir les livres à brûler..
Cela me fais penser à un film : "Le Jour d'après" de Roland Emmerich, à un moment il doivent brûler des livres pour se réchauffer, il tombent sur une Bible Gutenberg, mais je ne me souviens plus si ils la brûlent ou pas..

Amélie Nothomb nous embarque ici dans une courte histoire, sous la forme d'une pièce de théâtre. le professeur, Daniel et Marina, les trois protagonistes de cette histoire, s'entre-déchirent pour savoir quel livre de la bibliothèque sera le denier à être brûlé. La guerre fait rage, et ils sont bloqués chez le professeur, qui pour se réchauffer, jette un à un les livres dans le poêle. Lequel sera le dernier et qu'adviendra-t-il des trois personnages ?
Bon il vrai que sans connaître les livres ainsi mentionnés, l'histoire perd un peu de son sens, pour nous lecteur. Et c'est bien dommage.

Huit Clos entre 3 personnages écrit à la manière d'une pièce de théâtre. C'est la guerre, un professeur, son doctorant et la petite amie de celui-ci subisse la guerre, mais surtout le froid et ils se retrouvent confrontés à devoir brûler des livres pour se réchauffer, mais pas que. Histoire mais dialogues surtout qui partent dans des piques philosophico-morales qui m'ont vite lassées et n'ont pas laissé la même impression drôle et divertissante que les précédents du même auteur que j'ai lus.

Une petite heure suffit pour venir à bout de ce titre d'Amélie Nothomb. Certes elle nous a habitués à des productions peu épaisses mais là, 110 pages et une police d'écriture plutôt large, cela ne fait pas grand chose à se mettre sous la dent. Mais la qualité l'emporte-elle sur la quantité ? En général, j'aime bien la plume si particulière de cette auteure. Pour moi, cette pièce de théâtre à vocation philosophique n'est pas l'ouvrage où elle est le plus mise en valeur même si quelques répliques acides fusent dans les dialogues.

Dans un pays (de l'Est ?) en guerre, la ville est assiégée par les Barbares en plein hiver. Un professeur de littérature plutôt cynique héberge son assistant Daniel, idéaliste et rêveur. La cité universitaire ayant été détruite, se joint à eux Marina, une jeune étudiante très frileuse et petite amie de Daniel. Pour alimenter le poêle, les seuls combustibles restants sont désormais les livres que contient la bibliothèque du professeur. Mais lesquels faut-il sacrifier pour obtenir un peu de chaleur ? le bien-être physique même fugace prime-t-il sur le réconfort intellectuel ?

Amélie Nothomb nous montre qu'en cas de grande nécessité, les principes changent : les idées sur les valeurs dans la vie, sur l'amour, sur le désir, sur la mort peuvent se modifier. Lorsqu'il est question de survie, il est facile de détruire ce que l'on a encensé et accepter ce que l'on aurait normalement refusé. C'est bien sûr une pièce débat sur ce qu'apporte la littérature à l'existence et sur le côté temporaire d'une critique, qui vaut pour un moment donné et dépend beaucoup de l'état présent du lecteur. Je vois bien ce texte étudié en seconde/première mais pour une lecture détente, c'est à mon goût un peu trop philosophique. 12/20