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3,73

sur 603 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En entamant la lecture de ce court roman, j'espérais me régaler de l'écriture douce et délicate d'Ito Ogawa tout en découvrant une belle histoire. La quatrième de couverture était alléchante et les thèmes abordés : l'homosexualité, la famille, la tolérance, la bienveillance, le vivre ensemble... dignes d'intérêt.

Mais quelle déception ! Je sors de ce jardin Arc-en-ciel avec une impression très mitigée. Bien sûr, j'ai été sensible à cette histoire d'amour entre deux femmes un peu perdues : Izumi, une jeune maman trentenaire en instance de divorce et Chiyoko, lycéenne en classe de terminale. Elles vont se rencontrer par hasard, tomber amoureuses, faire une fugue ensemble et trouver refuge dans un petit village perdu dans les montagnes. Elle vont transformer une vieille masure en havre de paix et se créer une nouvelle famille, la leur, la famille Takashima, incluant Sosûke, le fils d'Izumi et Takara la petite fille que Chiyoko va mettre au monde. de fil en aiguille, les deux jeunes femmes vont fonder une maison d'hôtes agréable, ouverte à tous - aux couples homosexuels comme aux autres - faisant preuve de bienveillance, de grande hospitalité et d'écoute attentive. Un exemple parfait de vie harmonieuse et chaleureuse faisant fi des préjugés, du qu'en dira-t-on et des mentalités japonaises étriquées...

J'aurais donc pu trouver ce roman magnifique, mais au final je me suis lassée de cette accumulation de bons sentiments et de mièvreries. Pourquoi Ito Ogawa est-elle tombée dans la romance fleur bleue et le mélodrame ? Pourquoi a-t-elle adopté ce ton naïf et un peu bétifiant ? Elle avait de quoi écrire un roman puissant, je trouve hélas qu'elle s'est égarée dans les clichés et dans une histoire peu convaincante. C'est dommage.



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« Lorsque les quatre membres de notre famille, main dans la main, forment un cercle de leurs bras, il en surgit un arc-en-ciel chatoyant. Cet arc-en-ciel qui jaillit d'entre nous porte les couleurs de notre famille. »

Quand Izumi et Chiyoko se rencontrent, il n'est point question d'arc-en-ciel mais plutôt de noir, celui broie leurs âmes : Izumi élève son fils Sôsuke mais a du mal à se remettre de son divorce tandis que Chiyoko est sur le point de se suicider. Si c'est Izumi qui fait, sans savoir pourquoi, le premier pas, il leur sera impossible au final de savoir qui a sauvé l'autre. Un amour profond les unit très rapidement, et elles décident de tout quitter pour aller dans la région du Japon « où les étoiles sont belles ». Après quelques difficultés lors de leur installation liées à leur homosexualité, qui n'est pas tellement bien vue au Japon, elles agrandissent leur famille avec l'arrivée de Takara avant de fonder une maison d'hôtes, L'arc-en-ciel (symbole LGBT qui n'est pas tellement utilisé dans ce sens dans le roman).

Ito Ogawa nous narre ainsi une histoire où les bons sentiments, la tendresse, l'amour – familial mais pas que –, en même temps qu'un message discret contre l'impossibilité de se marier entre personnes de même sexe au Japon et les préjugés qui y sont liés, prédominent, malgré une fin un peu douce-amère. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment de lecture, mais pourtant la magie n'a pas vraiment opéré, à mon grand regret. Je me suis un peu ennuyée dans cette histoire où il ne se passe pas grand-chose, et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages qui sont pourtant bien rendus, à l'exception de la partie en fin de roman narrée par Takara, à laquelle je n'ai pas du tout cru (l'autrice n'a pas réussi à la faire s'incarner). J'étais restée sur « le goûter du lion » qui avait été un coup de coeur qui m'avait fait oublier la lecture calamiteuse du « Restaurant de l'amour retrouvé ». « le jardin arc-en-ciel » se situera entre les deux.
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Une rencontre improbable sur le quai d'une gare, une rencontre inattendue et inespérée, une fugue amoureuse qui emmène Izumi ,Sosüke son garçon de 7 ans et Chiyoko , leur refuge abrité des regards dans un village de montagne sous le plus beau ciel étoilé du Japon, leur Machu picchu, la naissance de Takara... je vous présente la famille Takashima: installées dans leur cocon prêtes à vivre la vie dont elles ont rêvée... le drapeau arc-en ciel flotte sur le toit de la maison d'hôtes.. Comment le village les acceptera t'elles?

Trouveront elles hostilité, indifférence ou tolérance ?
Un sujet toujours et encore d'actualité ici et ailleurs, hier, aujourd'hui et sans doute encore demain...
J'ai retrouvé avec plaisir la plume d'Ito Ogawa. même si sa plume, à ma grande surprise, s'est avérée mélodramatique à souhait, les personnages ,parents et enfants, beaux, aimants, bienveillants. ...

Quand les bons sentiments se ramassent à la pelle, too much is too much

Déception donc mais cela ne m'empêchera pas, bien sur, de continuer à lire Ito Ogawa.
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Ogawa nous présente avec une simplicité volontairement candide les personnages de cette famille. Mais très vite elle tisse les liens qui les unissent et l'histoire prend plus de volume. Cependant l'objectif résolument optimiste de l'auteure prend peut être le pas sur le traitement de intolérance et des préjugés. Mais je comprends que l'Amour est au centre de cette famille et acteur principal de ce livre.
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Cela vous est sûrement déjà arrivé : lire un livre et savoir, page après page, qu'on l'a déjà lu, en avoir un vague souvenir, mais sans plus. Celui-ci, je l'ai donc déjà lu, il y a longtemps, à une époque où je ne connaissais pas La papeterie Tsubaki. Il ne m'avait pas laissé une impression mémorable, et je comprends pourquoi. Comme si Ito Ogawa avait fait des games avant de trouver son souffle et son équilibre. Personnages principaux, personnages secondaires, pour moi rien n'est crédible. On retrouve pourtant cet art de lier sentiments et nourriture, de la tendresse, des émotions, mais un peu caricatural, comme une esquisse dessinée à gros traits. Avant que cet auteur ne trouve son rythme et la note juste.
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Chiyoko jeune lycéenne tente de se suicider en se jetant sous un train, elle est sauvée in extremis par Yzumi. C'est le coup de foudre entre ces deux femmes. Elles vont fonder leur famille et ouvrir une maison d'hôte baptisée la maison arc-en-ciel ouverte à tous les gens différents sans jugement.

C'est une lecture facile mais ce n'est pas mon préféré de l'auteur, je suis un peu déçue.
Je n'avais pas lu la quatrième de couverture et je me suis dit que c'était un sujet que je n'avais encore jamais lu donc intéressant.

Si j'ai aimé le début de l'histoire, je me suis vite ennuyée, je n'ai pas retrouvé l'écriture poétique japonaise de l'auteur que j'aime tant !
Dans la deuxième partie, tout était trop accéléré, pas le temps de profiter des lieux, des personnages et surtout de m'y attacher.
Dommage.
Lecture en demi-teinte.
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Jusqu'alors j'ai trouvé chez Ogawa Itô naïveté et poésie. Avec ce roman j'ai bien retrouvé ce bonheur de prendre soin de l'autre et ce goût de la cuisine pour transmettre amour et réconfort mais malheureusement beaucoup de mièvrerie, peu de crédibilité et un déséquilibre dans la balance " réalisme et idéalisme ".
Le sujet est l'homosexualité et l'homopaentalité à travers l'histoire de deux femmes Chiyoko et Izumi. le point positif de ce roman est pour moi la capacité à avoir distillé l'idée que l'amour ne doit pas être soumis à une morale sans véritable fondement et qu'il faut s'autoriser à aimer sans considération du genre. Mais pour le reste il n'y a pas de juste mesure, on passe d'une situation parfaite ,avec des enfants miraculeusement hyper adaptables à des catastrophes qui m'ont données l'impression d'avoir été ajoutées à regret et maladroitement pour rééquilibrer cette profusion de bons sentiments. Je suis bien négative ce matin!!! Mais voilà, j'étais habituée à une jolie caresse poétique avec Itô Ogawa et j'en avais bien besoin ces temps ci ! J'espère la retrouver au mieux de sa forme dans un prochain roman.
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Je voulais me replonger une fois de plus dans la littérature japonaise. Avec ce légendaire soin apporté aux détails. Malgré une écriture agréable, j'ai souvent été déçue par les répétitions (peut-être liées au fait que l'on suit le point de vue de chaque personnage). J'aurais également voulu être peu moins bercée par l'histoire un peu monotone de cette petite famille. Encore cette sensation désagréable que les protagonistes se retrouvent dans un monde de bisounours, tout rose et tout mignon (hormis la maladie, rien ne vient réellement altérer le cours prévisible de l'histoire...)
J'ai eu comme l'impression qu'on ne me donnait pas toutes les informations, la fin reste en suspend alors que tant de voies sont ouvertes... Je ne cache pas que j'ai été un peu déçue par la lecture de ce livre dans lequel je voyais un bon potentiel.
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Sortie du ruban je continue de découvrir les romans de Ito Ogawa avec le jardin arc en ciel. (traduit en 2018 par la même traductrice Myriam Dartois-Ako.) Rien à voir. Là les actions s'enchaînent. En 10 pages on a déjà personnages, tourmentes, scénario et décors de posés. Les stéréotypes sont clairement identifiables et la trame de base un peu dérangeante: une mère divorcée tombe sous le charme d'une mineure de 15ans sa cadette. Et le roman déroule alors l'histoire d'amour homosexuelle et toute la vie autour: famille, accueil en campagne, préjugés, rejet, coming out, puis s'ouvre plus largement à l'amour, la maladie, les accidents de la vie, la bienveillance, la tolérance, la vie.
En fait ce roman donne un large éventail sur les tabous tournant autour de l'homosexualité dans la vie japonaise. Une fois acceptée pleinement cette plume à l'occidental au goût feel good j'ai pris plaisir à le lire jusqu'au bout.
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Pour Izumi, jeune maman seule de Sosûke, la rencontre avec Chiyoko, sur le quai d'une gare, va changer le cours de son existence.
Chiyoko a 19 ans, elle est désespérée. Elle découvre bientôt qu'elle est enceinte.
Les deux femmes vont alors prendre la décision de vivre ensemble ,de fonder une famille , et d'ouvrir une maison d'hôtes "arc en ciel", donc ouvert à tous ceux qui se présentent...
C'est une belle histoire que nous raconte Ito Ogawa, une ode à la tolérance, à la bienveillance, à l'amour de l'autre, malgré les difficultés.
L'émotion est à fleur de pages, l'écriture est agréable, mais je reste toujours un peu à côté des romans de cette auteure.

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