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EAN : 9782330066536
536 pages
Actes Sud (17/08/2016)
2.69/5   35 notes
Résumé :

Rastignac d'après le désenchantement, Aurélien ne croit en rien mais veut tout. La gloire, le scandale, la liberté, tout casser et tout réinventer, connaître l'ivresse du plaisir et toucher du doigt la beauté comme on vole un baiser. Et ce tout ineffable et concret, c'est Paris qui le détient, c'est Paris qui le lui donnera. Entre intrigues et orgies, quête du pouvoir et tentations mystiques, sur fond de combats militants ou intimes, Les Parisiens organise l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Les Parisiens d'Olivier Py se veut grand roman balzacien du XXIe siècle. La Comédie humaine compte en effet quelques figures archétypales d'ambitieux, de Rastignac (cité à plusieurs reprises par Py) à Vautrin, en passant par le jeune Lucien de Rubempré. C'est selon leur modèle que se construit Aurélien, dramaturge et metteur en scène venu de Province pour réussir à Paris. A sa suite, on visite tour à tour les hautes sphères du pouvoir et du monde de la culture et les boîtes gays. Avec une escale, de temps en temps, dans le refuge d'un clocher d'église ou la pauvreté d'une chambre de bonne où on vit à quatre. Talentueux, il est surtout porteur d'une énergie vitale qui fait cruellement défaut aux puissants qu'il fréquente. le roman compte un nombre impressionnant de personnages secondaires, souvent hauts en couleur : le chef d'orchestre Milo Venstein, qui cherche dans la musique la réponse au vide métaphysique qui le dévore de l'intérieur ; Jacqueline et ses tailleurs aux couleurs improbables, qui fait et défait les modes dans l'ombre et sème ses bijoux comme le petit poucet ses miettes de pain ; Iris et Serena, le couple de lesbiennes militantes ; la grande Catherine, actrice à la Comédie française ayant sombré dans la folie et l'alcoolisme ; Touraine et Sarazac, qui briguent tous deux le poste de directeur de l'Opéra et se révèlent deux faces d'une même pièce, aussi opposés qu'indispensables l'uns à l'autre, etc. de nombreux personnages, tous mus par un but qui les dépasse, rongés par un passé qu'ils fuient ; la volonté de brosser un tableau cynique du Paris culturel et de ses sphères d'influence ; le tout relié aux questionnements LGBT. Sur le papier, on fait difficilement plus prometteur. Cependant, le roman ressemble fortement aux recettes que je réalise pour la première fois. En général, c'est mangeable, ça peut même être plutôt bon, mais ce n'est pas toujours bien présenté, et la sauce n'a pas la bonne consistance.

Le principal défaut et la principale qualité du roman tiennent déjà de la même chose : Les Parisiens est un roman du XIXe siècle. Il en prend tout d'abord les références : Py allusionne avec autant d'allant qu'un décadent un soir de beau temps, et les citations de Huysmans ou de Nietzsche ne se dévoilent, dépourvues de leurs guillemets, qu'à ceux qui les connaissent déjà. Il en prend aussi, et surtout, les outrances : ses personnages déclament et pérorent. Ils en oublient parfois d'être réalistes, à force d'être des supports de discours.

Arrêtons-nous là un instant, car nous arrivons là à un des principaux reproches faits à ce livre. Ce qui le sauve en partie (hélas, en partie seulement), c'est que ses personnages sont des gens de théâtre et qui s'est retrouvé entouré d'une troupe d'acteurs bavards (ce qui est un pléonasme) peut déjà se dire qu'il y a un peu de vrai. Quand bien même certains ne seraient pas officiellement acteurs, le livre nous démontre que tout Parisien est d'abord un leurre, une illusion - une image, construite sur de l'existant... ou du vide. Aussi n'est-il pas anodin que tous les personnages aient, de façon si inquiétante, les mêmes discours, les mêmes termes au bout des lèvres : la sociabilité parisienne n'est-elle pas une forme d'uniformisation forcée, dont seuls quelques rares personnages échappent ? Peu d'entre eux sont rachetés aux yeux de l'auteur : la plupart d'entre eux sont les prostitué(e)s, seuls réellement conscients de leur vocation théâtrale dans un monde où tout est représentation.

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Le roman tient aussi du XIXe sa relation au sacré : dans leur quête de transcendance dans un monde qui en est dépourvu et qui cherche à tout prix à s'en consoler (le monde comme société de consolation, pour reprendre une expression du livre), plusieurs personnages se perdent dans beaucoup d'absolu et d'abstrait. L'un d'entre eux est Lucas, fils de bonne famille, écrivain d'une seule oeuvre et amant-miroir d'Aurélien. Lucas est un désespéré, sans voie de salut par la foi, et il se lance dans une quête de transcendance où il a recours à tous les moyens d'humiliation et d'ascèse pour parvenir à trouver un peu de sens à sa vie. Au fil du roman, il maigrit, il prend les coups et les cicatrices, il va même jusqu'à perdre une jambe - en un mot, il s'abîme. En ce sens, il représente le reflet d'Aurélien qui semble plonger dans la mondanité sans en être éclaboussé une seconde et qui sautille de scènes en scène comme un faune (le mot est inlassablement répété au fil du roman). Une sorte de portrait de Dorian Gray vivant, en fait. Ce n'est d'ailleurs que lorsqu'il s'éclipse du récit (je ne vous dirai point comment) qu'Aurélien s'effondre : privé de Lucas, c'est lui qui sombre dans les ténèbres du désespoir et qui voit, à ses pieds, l'abîme s'ouvrir - abîme qui a dévoré bien des personnages avant cela.

Il y a, en somme, beaucoup de choses à dire de ce roman. Il y a des trouvailles, de beaux passages parmi les lyrismes échevelés. Cela ne fait pas oublier pourtant certains défauts. le vernis transgenre semble avoir été ajouté un peu superficiellement et s'intègre mal au reste du récit. Les tirades des personnages, malgré les justifications que je leur trouve, demeurent assez longues et j'ai parfois lu en diagonale certains dialogues : les face à face entre Aurélien et Lucas m'ont parfois semblé interminables. En somme, j'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un roman non débroussaillé, plein de toutes ses premières idées, les géniales comme les mauvaises ; et je me suis surprise à regretter qu'il ne fasse pas 150 à 200 pages de moins.

La fin, marquée d'une belle parabole d'Esope - reprise d'ailleurs par La Fontaine - valait cependant l'effort de lecture. Je feindrai aussi d'ignorer les règlements de compte qui se cachent derrière ce qui a parfois été présenté comme un "roman à clef", ou encore l'idée qu'Aurélien et Lucas sont deux faces de l'auteur (leur idéalité prêtant alors à sourire). Ces deux aspects ne servent pas le roman, et gâchent une partie de son potentiel.
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Une écriture dense et parfois difficile à suivre, mais à laquelle le lecteur finira par s'habituer au fur et à mesure de son entrée dans le roman. En parallèle, la brutalité des expressions et de scènes qui retournent le coeur du lecteur, au point de lui donner la nausée ! C'est pourquoi Olivier Py nous offre ce que l'on peut nommer une performance littéraire, voire artistique...

En deuxième lieu, nous ne pouvons qu'être déroutés face au choix du sujet. Une histoire complexe, portée par de jeunes ambitieux libertins en pleine révolution. Dévoreurs de richesses matérielles, dépendants du sexe et des parties de débauche, portes-flambeaux des réfugiés, des chômeurs, des prostitués et de toutes les formes de rejets entretenues par la société contemporaine ; ils sont avant tout un immense message d'espoir ! Une nouvelle révolution qui avortera comme tant d'autres avant elle, mais qui aura assez secouée les murs de la ville pour en traumatiser plus d'un !

Enfin, ce roman - bien que porteur d'une fourmilière d'idées utopiques et révolutionnaires -, ne peut se dépêtrer de quelques désagréments. Bien entendu, nous ne pouvons nier l'homosexualité qui a toujours été revendiquée par l'auteur, chrétien convaincu, aussi connu pour ses prises de positions politiques. Notamment en ce qui concerne le débat sur le mariage homosexuel. C'est d'ailleurs en cela que les lecteurs hétérosexuels auront parfois du mal avec certain passages du roman. Une prise de position claire et assumée, qui laissera le lecteur traditionaliste sur le bas-côté. Entre les scènes crues de sexe, la débauche des orgies entre hommes politiques et le décryptage du travail des prostituées, il faut avoir le coeur bien accroché ! Un petit côté Sadien qui ne sera pas non plus sans émoustiller le lecteur aguerri, mais qui puise surtout sa force dans l'éclairage sociologique, politique, moral et anarchiste.

Voilà pourquoi "Les Parisiens" d'Olivier Py demeure non pas un bon roman, mais un grand roman ! Il rejoint avec fierté et décadentisme, le haut grade de ces impressionnants ouvrages, par la force de son style, le choix du sujet et ses hautes références philosophiques, poétiques, théâtrales et morales. Un roman qui se lit comme un pamphlet révolutionnaire, mégaphone de toute une génération et capable de rassembler une foule de jeunes esthètes plaçant la valeur esthétique de l'Art au-dessus de tout ! Mais un pamphlet qui nous offre aussi tout un groupe d'amis rebelles auxquels nous finissons par nous attacher, faisant partie de ces personnages qui nous touchent et nous rappellent avec émotion, pourquoi nous aimons tant la puissance des mots...
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Les Parisiens m'a laissée froide.

La poursuite de ses désirs, qu'ils soient de chair, de vengeance, de domination, d'humiliation même, parce que certaines personnes ne se sentent elles-mêmes que dans la soumission, est dans ce roman la seule activité des Parisiens, quels qu'ils soient. Et s'ils accèdent à ces désirs, ce n'est que pour guigner un autre et un autre encore, pour se venger sur les autres et sur eux-mêmes de ce qu'ils ont échoué à devenir.
L'idée de départ sonne déjà creux – comment peut-on si bien s'enfermer sur soi-même pour n'être plus à l'écoute de ses propres désirs ? Pour oublier que le monde ne s'arrête pas aux limites de Paris ? Je ne suis pas Parisienne, je ne suis même pas Française ; je suppose que cette idée d'un Paris-monde éveille quelque chose pour certains de ses habitants, mais pour moi c'est surtout très prétentieux et ridicule.

Je ne suis pas faite pour goûter ce roman. Si la mélancolie peut m'émouvoir, la morbidité ne me fascine pas.
La vanité, dans les deux sens du terme, ne figure certes pas dans mes sujets de lecture favoris. Cette relation d'amour-haine avec la vie, avec Paris, avec tout, cet enfermement, cette cécité volontaire pour tout ce qui n'est pas futile et ridicule est écoeurante.
Et le style ! Ces longs monologues oiseux sur la mort, sur le mépris de soi, sur l'absence de Dieu – Dieu qu'on retrouve pourtant à chaque chapitre si ce n'est à chaque page, et cette affreuse ponctuation boiteuse qui annihile le charme de la moindre phrase, et ces dialogues vides et sans vie…

Non, je n'ai apprécié ni le contenu ni le style. Mais il y a quelque chose dans ce roman que je perçois mais que je ne peux pas identifier. Je suis convaincue que quelqu'un de moins imperméable à ces notions de Paris-monde et de divinité fort présente pour une absente le trouvera moyen – mais pas bon, n'exagérons rien.
Pour moi, il est creux, vide, prétentieux et sans intérêt.
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J'étais ravie de trouver le livre dans ma boîte aux lettres, une couverture somptueuse, aguichante... et je me suis plutôt bien vite sentie comme le 'ravi' de la crèche. Les bras au ciel, mais point d'extase. Les bras m'en sont tombés. Je n'ai pas tout compris, j'ai lutté pour trouver un sens. Olivier Py se veut-il ironique ou est-il prétentieux ? Il règle ses comptes, et abuse de son érudition. J'ai essayé pourtant de suivre ses personnages, le bel Aurélien salamandre, Lucas le chercheur d'absolu, et toutes les autres reines de la nuit (putes en folie, trans', vieux mécènes, hommes politiques visqueux). Je me suis ennuyée. Toujours les mêmes mots, 'Rastignac', 'Miséricorde', 'Faune', dans les bouches de tous. Comment des personnages si différents peuvent-ils disserter sans fin toujours de la même manière ? Le théâtre imprègne et trempe le texte. Mais quel intérêt dans tout ce vomi de lyrisme ? C'est impressionnant de débit, de connaissances, Olivier Py impressionne, mais ennuie. Il est finalement terriblement parisien, et moi, 'en région', je trouve tout cela vain et narcissique.
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« Soyez au monde comme n'y étant pas », disait saint Paul, plusieurs fois cité... Nulle crainte : si mystique et théologie il y a dans cette délirante saga initiatique, les plus romanesques orgies s'y conjuguent aussi aux plus folles intrigues et ambitions artistico-politiques. Croix, sexe, littérature, pouvoir et oeuvres d'art y communient dans une sarabande à faire se damner Balzac, Nietzsche, Claudel, Gide et Teilhard de Chardin réunis. L'auteur et patron du Festival d'Avignon est baroque et excessif ; il aime à s'afficher chrétien, homosexuel et affamé de toutes les ­reconnaissances. Il raconte ici le parcours d'Aurélien, jeune metteur en scène, poète transgressif et ambitieux, beau comme un faune de Debussy. Et qui pourrait lui ressembler comme un frère... le roman est en effet une oeuvre à clés où les plus « arty » d'entre nous s'amuseront à reconnaître telle comédienne, tels ministre, chef d'orchestre, mécène ou grand commis de l'Etat... Raide amoureux d'un poète beau comme un ange mais torturé par la haine de soi et l'obsession de la sainteté, Aurélien se perd et se retrouve de bras en bras. Sans dédaigner la prostitution qu'il pratique comme un des beaux-arts, inventant le concept de « putitude » ou... « droit au théâtre » : « un jour, je suis ça, un autre je suis ci, avec toi je suis celle-ci et avec toi, celle-là, et la richesse de l'existence, pour ne pas dire le sens même de l'existence, c'est une sorte de carnaval dans lequel j'ai le droit d'avoir tous les masques... » Une énergie hystérique baigne ce polar métaphysique où artistes et grands patrons d'institutions culturelles se réinventent dans des backrooms ­sordides mais rédemptrices. Un désordre traversé de désirs, de révolutions, de morts et de passion irraison­née pour un Dieu proclamé absent noue une écriture comme en transe, sculptée en courts chapitres incendiaires. le petit monde parisien qu'Olivier Py prétend — naïvement ? — observer avec ses compromissions, ses lâchetés, ses vanités, n'y est pas le plus fascinant. le sont davantage la rage vitale et la tragique lucidité d'Aurélien-Olivier. Sa contagieuse et brûlante volonté d'être au monde, malgré la désespérance noire et la mélancolie profonde. Quand même et malgré tout. Comme en n'y étant pas... (télérama)
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critiques presse (2)
Bibliobs
27 septembre 2016
Avec son quatrième roman, le directeur du Festival d'Avignon repousse les limites du grotesque involontaire.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
31 août 2016
L'auteur se brocarde en faune s'ébattant dans les coteries et les bacchanales du petit monde culturel. Une énergie baroque et infernale.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
-Pourquoi moi ? demande Sarazac avec la voix d'un enfant.
-Parce que tu es la virilité incarnée.
-Qu'est-ce que ça veut dire ? demande le musculeux sceptique.
-En quinze ans, je ne t'ai jamais entendu te plaindre, dit Touraine. Tu te penses toujours inférieur et tu es éblouissant d'humilité, tu te penses laborieux et tu es admirable de courage, tu te penses sans éloquence et tu es lapidaire et fulgurant, tu te pense banal et tu es exemplaire, tu te penses froid et tu es écorché vif, tu te penses sans destin et pourtant rien ne t'a jamais résisté.
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Faire les nœuds, choisir les insultes, pisser, taquiner les tétons avec des pinces à linge, tout cela est un alphabet assez simple et il ne faut pas plus d'une heure de travaux pratiques pour en maîtriser l'art.
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L’homme n’est rien, rien n’est rien, la mort est la seule connaissance et il faut vivre dans les applaudissements du soir, dans les victoires éphémères, dans cette écume faite de rien, de renoncement, de haute conscience et de frivolité, une seule tache sur le gilet rose et c’est déjà l’apocalypse.
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Tout le monde le sait, mais tout le monde sait aussi que tu as essayé et que le château a dit non, un ministre de la Culture qui n'a rendez-vous au château qu'à sept heures du matin, ce n'est plus un ministre, c'est une femme de ménage.

Page 45
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Pourquoi le sexe serait-il du domaine de la vie privée pour les homosexuels et les transcendes, alors que pour les hétéronormés, les cisgenres, il est absolument public (…) ?
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Videos de Olivier Py (44) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Py
La légende dit de Molière qu'il est mort sur scène, en pleine interprétation de son malade imaginaire... Mais qu'en est-il vraiment des dernières heures du dramaturge ? le directeur du Théâtre du Châtelet et metteur en scène Olivier Py nous présente sa version dans "Le Molière imaginaire", son premier long métrage à la forme très théâtrale. Il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Visuel de la vignette : ©Memento Distribution
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