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sur 149 notes
Le désir ne tient jamais ses promesses
Nous sommes le jouet de l'Espèce
Nous devons être des expériences
Les poètes de notre existence
Il n'existe pas de mystère Amoureux
Bravo Messieurs, Onfray pas mieux ;-)
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Sujet de philosophie du Bac 2019:
Nietzsche, vérité et mensonges sur son oeuvre.


Nietzsche fut un nini-hiliste, car son nom commençait par un grand Niet!
Sa mère voulait qu'il soit pasteur, mais il fut philosophe, car il ne savait faire que ça, parler et écrire.


Il fut un surhomme :" Ecce Homo" et parlait de "L'Éternel retour" comme Jean Cocteau. Il se battit en duel et attrapa une chaude pisse, dans un bordel, car il n'avait pas de morale: " Par delà le bien et le mal".


Ses livres ne lui rapportaient rien, de son vivant. Il aimait sa soeur et ils voulaient se marier ensemble, à l'âge de 8 ans. Il fut soupçonné d'antisémitisme, à cause de ses livres..
"Ainsi parlait Zara, et tout ça" ( sic!), une égérie de Nietzsche", alors qu'il n'eut que Lou Andréas Salomé, comme seul amour.
Copie notée 5/20.


Le meilleur texte pour le sujet de philosophie fut celui d'un certain Michel Onfray:
Après 10 années de folie, à cause de la syphilis contactée dans sa jeunesse, Nietzsche mourut à 55 ans.


L'oeuvre de Nietzsche fut une critique de la culture moderne occidentale et de l'ensemble de ses valeurs morales,
philosophiques, politiques, religieuses, par l'affirmation d'un "éternel retour" (Mène ta vie en sorte que tu puisses souhaiter qu'elle se répète éternellement) et l'avènement du surhomme !
Une thèse récupérée et dévoyée par le Nazisme!


Après le décès de Nietzsche, sa soeur falsifia ses textes qu'elle publia sous le nom de son frère, dans " La volonté de puissance ", accréditant la thèse d'un Nietzsche antisémite, belliciste, faisant l'éloge de la brutalité, de la cruauté, et du mépris de la pitié...


Élisabeth Nietzsche devint l'amie d'Adolf Hitler.
Dans " Ecce Homo", Nietzsche avait écrit que son argument le plus sérieux contre sa théorie de l'Éternel retour, était...sa soeur ( qui devint adepte du Nazisme!)


Copie notée 18/20.
Annotations du correcteur: Vous ne parlez pas de la thèse d'une tumeur au cerveau, ou de la possibilité d'une folie héréditaire. Ni, que la soeur de Nietzsche, a voulu défendre les oeuvres de son frère, contre les accusations d'antisémitisme, malgré son penchant pour Adolf Hitler et ses thèses...
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Lectrice occasionnelle de bandes dessinées, j'éprouve toujours un peu de mal à rentrer dans l'univers d'un nouvel auteur/dessinateur.
Ici bande dessinée et philosophie se côtoient et s'apprivoisent sur 126 pages étonnantes de modernité.

Très bien documentée et rythmée, la narration aussi réaliste que rêveuse rend compte du travail méticuleux et obsessionnel du philosophe.
Il est clair que la philosophie de Nietzsche est l'une des pensées les plus complexes à appréhender, ne se classant pas véritablement dans les courants philosophiques traditionnels.
Insaisissables, les écrits de Nietzsche, comme lui-même avait l'habitude de dire « doivent s'aborder comme une montagne, une progression lente »

Rien de bien nouveau sur sa biographie, mais tous les grands thèmes sont passés en revue tels le nihilisme, le Bien et le Mal et la volonté de puissance.
La plume souvent trempée dans le vitriol est très moraliste.

L'atmosphère est parfois feutrée avec des couleurs pastel qui peuvent passer au rouge écarlate dans les moments de confusion et de souffrance.
Michel Onfray et Maximilien LeRoy ont rendu un bel hommage à la mémoire de ce grand philosophe !

Bénis soient les auteurs qu'aucune cloison ne résiste à leur désir de comprendre le monde !

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De la solitude absolue à la reconnaissance bédéphile, Nietzsche aura effectué du chemin. N'était-ce pas lui-même qui avait prévu que ses textes ne pourraient être lus ni compris avant que l'humanité ait dépassé le cap des années 2000 ?

Ses prévisions sont justes : en effet, Nietzsche connaît une réhabilitation qui dépasse sans peine les médiocres succès intellectuels connus de son existence (deux élèves en conférence à l'université de Bâle). Reste à savoir si ces réhabilitations sont à la hauteur de son oeuvre…


Ici, Le Roy au dessin s'associe à Michel Onfray pour mettre en scène l'existence de Nietzsche dans un album grand volume dont la qualité graphique, sobre, racée et élégante, impressionne d'emblée. Seule appréhension : reste à voir de quelle façon l'apport de Michel Onfray influencera le contenu. On connaît en effet cette mauvaise habitude de l'écrivain qui consiste à ne sélectionner que certaines parties de l'ensemble d'une oeuvre pour en faire ressortir une thèse qui se conforme avant tout à sa vision hédonique et pseudo-révolutionnaire du monde. Entreprise de vulgarisation qui n'échappe jamais à un certain domaine de la réalité mais qui entraîne cette fâcheuse habitude de réduire une oeuvre complexe à un ensemble de stéréotypes qui, loin d'intéresser le lecteur, finissent par réduire sa curiosité à néant en lui faisant croire qu'il lui reste finalement peu de nouvelles choses à découvrir.


Malheureusement, Nietzsche n'échappe pas à cette entreprise de réduction. Ceux qui connaissent déjà un peu l'existence du philosophe ne découvriront rien de neuf : attrait pour Wagner et Schopenhauer puis rejet de la vision du monde propagée par ces deux hommes, admiration des vertus du monde hellène, critique de l'antisémitisme, solitude, crises migraineuses… le plaisir de prendre connaissance à nouveau de ces étapes clés de l'existence de Nietzsche est toutefois indéniable, surtout lorsqu'il est ponctué par des citations extraites directement de son oeuvre. Mais certaines représentations font en revanche grincer des dents lorsqu'elles simplifient la pensée de Nietzsche à l'extrême et qu'elles le réduisent à une caricature vulgaire voire risible. Nietzsche apparaît comme un homme-fini, bourré d'une pensée achevée qu'il assène péremptoirement à ses proches. On ne voit jamais les phases de l'élaboration de sa philosophie, et le philosophe semble artificiel, aussi complexe que puissent l'être ses idées.


Surtout, la présence de Michel Onfray aux commandes de cet album se ressent avec trop de lourdeur. le mépris de Nietzsche pour le christianisme devient une diatribe presque intolérante ; son éloignement total des valeurs antisémites se transforme en approbation de béni-oui-oui tolérant du 21e siècle. En tournant la dernière page, on croirait presque voir en Nietzsche le précurseur de Michel Onfray : philosophe paré d'un voile de révolutionnaire mais finalement très politiquement correct.

Au-delà de cette déception, le travail scénaristique de le Roy fournit toutefois un plaisir de lecture indéniable. Que l'on apprécie ou non la pensée de Nietzsche, on aimera voir se développer sous nos yeux la progression de son existence. A prendre comme une agréable distraction mettant en scène un philosophe qui mérite tout notre intérêt.



Lien : http://colimasson.over-blog...
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"Je vous le dis:il faut encore porter du chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile filante" écrivit Friedrich Nietzsche, développant son idée du "surhomme" et de dépassement de soi,suite à sa rupture avec Lou Andréa Salomé ("étonnante", vive,intelligente, "un peu magique") rare liaison que l'on connut à ce célibataire endurci.
Est-ce cet échec cuisant qui a conduit ce philosophe allemand en recherche de reconnaissance vers une pensée novatrice tout en le guidant peu à peu vers la folie?
A moins que ce ne soient des traumatismes plus anciens: d' enfant exalté endeuillé par la perte de son père pasteur et de son petit frère, d'une éducation luthérienne, d'une vocation de compositeur contrariée par sa mère,de la syphilis contractée dans des maisons closes; de la mort côtoyée dans l'armée prussienne en 1870,de sa démission de l'Université de Bâle où il exerça comme professeur de philologie rejeté car "trop lyrique"?
Michel Onfray, philosophe contemporain prolifique (ex: Cyniques, Théorie du voyage, Politique du rebelle..) dont les réponses à sa philosophie de l'hédonisme passent (entre autres) par le "nietzschéisme de gauche" a publié Nietzsche, bande dessinée pour adultes dans le cadre d'une philosophie ouverte à tous.
Outre une biographie détaillée de Nietzsche, il aborde ici ses influences: Schopenhauer ( "Schopenhauer n'a rien à faire du bonheur qu'il sacrifie à la vérité"), Wagner (substitut de père adulé puis rejeté); ses errances (incessants voyages entre Allemagne, Italie,France et Suisse); sa libération "de la morale chrétienne"; son rejet de l'antisémitisme (que sa soeur trahira en modifiant son oeuvre inachevée).
Fort bien illustrées par Maximilien le Roy (dessinateur qui a publié Gaza, SDF..) les planches très réalistes (dans des couleurs sombres) grâce à des gros plans, des distorsions de lignes ou des changements de teintes violents mettent en avant la bascule dans la folie, les angoisses,la solitude et la dépersonnalisation du génie que fut Nietzsche.
Cette BD (parsemée de citations de Nietzsche) est une bonne approche pour comprendre la génèse de son oeuvre et pour tout lecteur voulant connaitre un tant soit peu celui qui a dit: "Ce qui est grand dans l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but".
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Une bande-dessinée intéressante, avec des textes de Michel Onfray et des illustrations magnifiques de le Roy. J'avais emprunté cette BD car mon ami s'intéressait à Nietzsche, avec l'idée qu'elle m'aiderait à comprendre cette philosophie, en la simplifiant par le côté plus ludique des images. Sans perdre la qualité philosophique grâce au support d'Onfray. Et ce fut le cas.
« Révéler tout ça, le dire, le raconter, l'expliquer, c'est la tâche du philosophe : enseigner la nature tragique du monde, puis donner des solutions pour y vivre et parvenir à la joie. »
Les textes sont faits à partir des écrits et de la Correspondance de Nietzche, mais les images expriment beaucoup aussi, en particulier la solitude et le mal-être de cet homme.

J'en ai également beaucoup appris sur la vie de Nietzsche, en particulier ce détail de la fin dont j'avais vaguement entendu parler auparavant (des cours de philo de terminale ? :) ) :

« Après dix années de folie et de prostration dues à une syphilis contractée dans sa jeunesse et développée sur un terrain psychologique fragile, Nietzsche est mort à l'âge de 55 ans.
Dans les années qui suivirent, sa soeur confectionna des faux qu'elle fit publier sous le nom de son frère, dont La Volonté de puissance. Elle accrédita la thèse d'un Nietzsche antisémite, belliciste, faisant l'éloge de la brutalité, de la cruauté et du mépris de la pitié. Elisabeth Nietzsche devint l'amie d'Adolf Hitler, qui assista à ses propres funérailles n novembre 1935. »

Ce qui explique la manière dont est souvent vu Nietzsche alors qu'aucun de ses écrits n'est antisémite : s'il parle des Juifs, ce ne sont pas de ses contemporains mais des sémites d'il y a deux millénaires …

Un autre problème de Nietzsche est le suivant : « On te trouve trop lyrique et pas assez scientifique, disons-le autrement : c'est trop bien écrit, c'est enflammé, pas assez sinistre. Ton livre était un suicide universitaire ». En effet, j'en ai lu des passages et la qualité littéraire est indéniable. de quoi donner du grain à moudre aux critiques universitaires qui l'attaquent sur ce plan. C'est vrai après tout, mieux vaut lire Kant, que personne ne comprend …

Il est possible – et même certain – que cette BD ne rende la pensée de Nietzsche que d'une manière parcellaire, par souci de vulgarisation. Mais elle peut constituer une très bonne entrée en matière pour des curieux qui n'ont aucun goût pour les phrases philosophiques alambiquées.

La philosophie en BD ? Un pari tout de même audacieux de la part d'Onfray, que je ne peux que saluer.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Friedrich Nietzsche a toujours été pour moi à la fois une énigme et l'image vivante du paradoxe absolu.
Comment celui qui a su par la pensée s'affranchir de tout, a-t-il pu se retrouver enfermé dans autant de conflits familiaux et personnels ? Pris au piège de la dégénérescence physique et de la folie mentale, lui qui sacrifiait à sa seule liberté, se retrouver aussi dépendant.
Stefan Zweig a bien décrit ce déchirement du philosophe. Onfray et Le Roy à la suite de l'écrivain illustrent parfaitement la force que Nietzsche tira de sa faiblesse même suivant sa célèbre sentence : "Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort".
La figure exceptionnelle et la vie de cet être, exceptionnel, ne pouvait que donner un sujet original et fort à ce roman graphique, sombre, juste et bien enlevé.
Une très belle réussite.
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Je ne suis pas sûre que philosophie et bande-dessinée fassent bon ménage. Sachant que je ne lirai jamais l'ouvrage de Michel Onfray mais intéressée, ou du moins fortement intriguée, par le personnage de Nietzsche, je me suis laissée tentée par cette adaptation graphique de Maximilien le Roy. Je dois dire d'emblée, à la décharge de l'auteur, que je l'ai lue en espagnol, et que cela rajoute possiblement une difficulté non négligeable dans ma compréhension philosophique.
Je ne sais à qui est destinée cette oeuvre, les néophytes y manqueront de repères pour comprendre qui parle, dans quel contexte, et cætera ; les initiés y trouveront probablement peu d'informations nouvelles. Encore une fois, je n'ai pas lu le livre de Michel Onfray, mais j'ai la sensation que le travail de Maximilien le Roy s'est surtout concentré sur la traduction graphique des thèses d'Onfray. Si cela donne un résultat visuel que certains peuvent trouver intéressant, cela manque sérieusement d'explication et laisse beaucoup trop de place à l'interprétation pour la rationnelle que je suis.
Cette bande dessinée est ma deuxième tentative en peu de temps de m'initier au travail de Maximilien le Roy sur les grands penseurs qui nous ont précédé, il me faut me rendre à l'évidence, si je ne nie pas que certains puissent être intéressés par ce travail tant intellectuel que graphique, pour ma part il est certain que je ne fais pas partie du public à même de l'apprécier.
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Cette magnifique BD est une bonne illustration de la vie et de la pensée de Nietzsche. Son enfance, la mort prématurée de son père, son passage dans un bordel où il attrapera la syphilis, sa découverte de Schopenhauer, ses relations difficiles avec sa soeur Elisabeth, avec Wagner, son amour pour Lou Andrea Salomé donnent par le dessin un visage plus humain au philosophe de l'éternel retour...
On le découvre créant, souffrant, voyageant à travers l'Europe, professeur malheureux, philosophe incompris, qui ne commencera à connaître le succès qu'une fois que la maladie a dévasté sa raison...
Un destin tragique, jusqu'après sa mort où sa soeur s'acharne à le faire passer pour un antisémite. Un esprit lumineux, ayant voulu s'affranchir de siècles de christianisme pour penser l'avenir, retrouver les racines de la philosophie qui est d'aider l'homme à affronter lucidement sa destinée, et qui a sombré dans les ténèbres de la folie.
Le crayon de Maximilien le Roy et la plume de Michel Onfray sont en parfaite symbiose pour nous raconter ce destin et nous en restituer la tragédie. Une bonne manière de rendre attrayante la philosophie et peut-être éveiller quelques curiosités, voir susciter quelques vocations...
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Nietzche en BD c’est nécessairement sombre, ambivalent - « on devrait croire ce que dit un philosophe quand sa vie témoigne de ce qu’il dit (…) mais les choses sont plus compliquées que ça parfois » -

, inconstant dans ses références intellectuelles – les œuvres de Schopenhauer et Wagner deviendront des « breuvages toxiques » après avoir été l’objet d’une admiration sans limite –

, et aussi douloureusement sensible - « je suis un sismographe des émotions » - une expression bien rendue par le dessin.

Si ses idées sont difficiles à saisir pour son entourage et dans cet album, alors on peut au moins voir ses larmes couler en écoutant Carmen, l’opéra de Bizet, pour comprendre comment Nietzsche ressent l’amour - « cynique, innocent, cruel, une fatalité » -

Mais le choc, c’est la révélation de l’adhésion de sa propre sœur aux idées du fameux parti d’extrême droite

Comment réagirions-nous à sa place ?
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