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Citations sur Un amour pour rien (98)

Il veut cesser de souffrir, mais il ne veut pas oublier. Il veut savoir, mais tout ce qu’il apprend ne nourrit son imagination que pour le faire souffrir davantage. Comme le joueur qui se met en colère parce qu’il perd, comme l’argumenteur qui en vient soudain aux poings parce qu’il ne trouve plus d’arguments, ce que je cherchais, c’était la faille par où m’échapper de ces murs de cauchemar qui refermaient sur moi leur inexorable désespoir.
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Les peines liées à un être, au contraire, tendent à se perpétuer elles-mêmes parce que cette douleur qu'on abomine, c'est encore un peu de cet être qu'on aime. Et sans doute préfère-t-on souffrir à oublier, puisque, au moment même où l'on souffre, la pire des souffrances paraît encore l'oubli
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L'indifférence prépare admirablement à la passion : dans l'indifférence, rien ne compte ; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout.
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Dans ce train, j'étais très libre parce que j'étais déjà parti et que je n'étais pas encore arrivé. J'allais vers des espérances qui n'étaient pas précisées : elles étaient immenses puisqu'elles n'étaient pas limitées.
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C'est quand on les condamne à mort que les victimes sont parfois les plus folles de bonheur. Car les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent les amours malheureuses, les illusions du cœur.
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J'aime les départs, les ruptures, les descentes vers le soleil, l'attente de ce qui va se passer. Je déteste les liens, les responsabilités, la vie sociale, les carrières. Dans ce train, j'étais très libre parce que j'étais déjà parti et que je n'étais pas encore arrivé. J'allais vers des espérances qui n'étaient pas encore précisées : elles étaient immenses puisqu'elles n'étaient pas limitées.
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Lorsque nous sommes liés à certains êtres, ce n'est plus tant par des mots que nous communiquons avec eux, mais par des inflexions, des tons de voix, des nuances d’attitude où l'habitude et la sympathie reconnaissent d'avance le désir, la colère, l'impatience ou l'abandon.
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J'écris à l'instant m^me ces mots que vous lisez : ces mots que vous lisez. Et puis, n'importe quand, dans votre maintenant à vous, vous êtes en train, en ce moment même, de lire ce que j'ai écrit. Entre le moment où vous lisez et le moment où vous lisez et le moment où j'écris - le moment, plutôt, où j'écrivais - rien de décisif n'a plus pu se passer, parce que tout était fixé par les mots définitifs.
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Les hauts lieux de l'histoire ne sont pas indifférents au cœur. Rome, Athènes, Tolède, Assise ont d'étranges vertus.
Même ceux qui en ignorent tout subissent le charme de leurs noms et de ces souvenirs dont ils ne savent rien.
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La vie était merveilleuse. Toute douleur passée serait alors oubliée. Le baume de l’amour panserait bien vite toutes les plaies.
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