« A tous ceux que l'avenir inquiète » est la dédicace appropriée de cet essai. Encore un livre sur la notion de développement durable et le pillage et la surexploitation de la Nature me direz-vous. C'est dans l'air du temps...
« Si nous continuons à faire fi de la nature et de ses principes, les jours de notre civilisation sont maintenant comptés ».
Ce constat de guerre perdue contre la Nature,
Fairfield Osborn l'a établi en 1948... Un des premiers à prendre conscience d'une catastrophe écologique en marche, précédant Un printemps silencieux de Rachel Carlson. L'homme est devenu une force géologique à grande échelle et a déjà détruit une bonne partie de son héritage. Qu'en est-il plus de soixante-dix ans plus tard ?
Cet essai pionnier présente les problèmes liés d'appauvrissement des sols, de déforestation, de population croissante (avec des projections d'évolution d'ailleurs sous évaluées), de santé et d'instabilités politiques.
Fairfield Osborn s'inquiète du devenir et de l'avenir de la civilisation humaine sur cette terre sans pouvoir avoir l'idée du réchauffement climatique et des conséquences actuelles. Sommes-nous donc aveugles, sourds et laxistes ?
« On sent d'une façon aiguë en lisant ce livre la futilité de la plupart de nos querelles politiques comparées avec les réalités profondes de la vie. »
Albert Einstein.