Méditatif et impertinent par moment. Profond et très simplement écrit. Accessible à tous, sans jargon, sans clocher à défendre. Une vraie voie de réflexion sur soi et sa façon d'envisager l'existence, et toujours dans l'ouverture et l'esprit critique.
Seul bémol les coquilles un peu trop nombreuses à mon goût
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Soit vous acceptez que rien n’est certain. Voilà mon message. Rien ne peut être certain, parce qu’une vie certaine sera pire que la mort. Rien n’est certain. La vie est pleine d’incertitudes, pleine de surprises - et c’est là sa beauté ! Il n’arrive jamais un moment où vous pouvez dire "Maintenant, je suis certain". Quand vous affirmez votre certitude, vous déclarez tout simplement votre mort, vous vous suicidez. La vie se déroule avec mille et une incertitudes. C’est là la liberté. Ne I’appelez pas insécurité.
Chaque individu est une liberté, une liberté inconnue. Il est impossible de prédire, de s’attendre quoi que ce soit. On doit vivre dans la conscience et dans la compréhension. Vous venez rechercher un savoir auprès de moi. Vous voulez des formules toutes faites pour pouvoir vous y accrocher. Je ne vous en donne aucune. En fait, si vous en avez, je vous les enlève ! Peu à peu, je détruis vos certitudes. Peu à peu, je vous rends de plus en plus hésitant, de moins en moins certain. C’est la seule chose à faire. C’est la seule chose qu’un maître doit faire ; vous laisser dans une liberté totale. Dans une liberté totale, avec toutes les possibilités ouvertes, rien de fixé... vous devrez être conscient - rien d’autre n’est possible.
C’est ce que j’appelle la compréhension. Vous comprenez que l’insécurité est une partie intrinsèque de la vie - et il est bon qu’il en soit ainsi, car cela fait de la vie une liberté, une surprise continuelle. On ne sait jamais ce qui va se passer. Cela vous maintient constamment dans 1’etonnement. N’appelez pas cela incertitude, appelez-le étonnement. N’appelez pas cela insécurité, appelez-le liberté.
Vous ne pouvez pas être vrai si vous n’êtes pas courageux. Vous ne pouvez pas être aimant si vous n’êtes pas courageux. Vous ne pouvez pas être confiant si vous n’êtes pas courageux. Vous ne pouvez pas sonder la réalité si vous n’êtes pas courageux. C’est pourquoi le courage vient d’abord et tout le reste suit.
Nous réagissons à partir de nos conditionnements. Si vous êtes né dans une famille végétarienne et que de la nourriture non végétarienne est servie à table, vous aurez un sentiment de dégoût suivi de nausée. Ce ne sera pas à cause de la nourriture non végétarienne, mais à cause de votre conditionnement. Une personne qui a été conditionnée à manger de la viande la mangera avec délectation. Elle n'éprouvera aucune nausée, elle sera très heureuse et véritablement excitée par la qualité du repas. Là aussi, c'est un conditionnement.
[...]
Le conditionnement est un meurtre. Votre spontanéité est tuée. Le mental est rempli par certaines idées et on ne vous permet plus de répondre par vous-même. On vous permet seulement de réagir. Et que ce soit des grandes choses ou des toutes petites choses, cela ne fait aucune différence.
[...]
Vous êtes libre lorsque vous vous débarrassez de vos conditionnements et que vous regardez pour la première fois la vie avec des yeux frais, sans qu'il y ait aucun nuage de conditionnement entre vous et la réalité. Vous devenez alors imprévisible. Personne ne peut savoir ce qu'il va se passer. Car dès ce moment-là, vous n'êtes plus là. C'est l'existence qui agit à travers vous. Jusqu'à maintenant, c'est seulement la société qui agit à travers vous.
En vous débarrassant de vos conditionnements, vous devenez simplement alerte, prêt à répondre spontanément, sans aucune idée préconçue, sans préjugé, sans aucun plan. Quoiqu'il se passe dans le moment, vous êtes alors toujours vrai et authentique.
Chapitre 2, les chemins de la liberté, p127, p128, p130.
Ni le passé, ni le futur n'existent. la seule chose que vous ayez dans les mains, c'est le présent. La personne qui est capable de vivre dans le présent, sans le poids du passé et du futur, sait ce qu'est le vrai goût de la liberté. Les chaînes n'existent pas, ni chaînes de mémoires ni chaînes de désirs. Ce sont là les vraies chaînes qui enferment votre âme et qui vous empêchent de vivre le moment présent qui est à vous. Et en ce qui me concerne, je ne pense pas que l'on puisse jamais être libre sans un esprit méditatif.
Ce qui est connu en Occident sous le nom de paradis, en Inde, nous l'appelons moksha, qui signifie "liberté". Le paradis ne signifie pas la liberté, le mot paradis vient d'une racine persane, phirdaus, qui signifie un "jardin clos". Mais n'oubliez pas que c'est un jardin clos. C'est peut-être un jardin, mais c'est aussi une prison.
Chapitre 3, Obstacles et opportunités : questions et réponses, p218.
OSHO: You Have Thousands of Opportunities Every Day to Have Wonderful Experiences